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-Putain, qu'est-ce qui se passe dans cette critique ?
-Je ne comprends pas, gribouillamini, je crois qu'on va passer un sale moment !
- Il se prendrait pas pour un littérateur, l'espèce d'emplumé à tête de noeud ?
- Feuillu comme il est, c'est encore une émanation d'un esprit proche du végétal !
Gribouillamini sort son crayon-zizi, asperge toute la critique d'un liquide jaune et visqueux.
- Prends ça ! espèce de tour infernale de la bêtise humaine !
Zigzagomaxi se jette en glissant sur le résidu jaunâtre et visqueux et commence à surfer tel un poisson d'argent déjanté.
- Aplatie ! amoindrie ! On ne la verra plus, cette connerie ! hurle-t-il en étêtant l'image de l'avatar qui en perd sa cime.
Babelone se matérialise alors, immense, drapé dans sa tunique faite de peaux de livres. Il luit telle une lumière venue du plus profond de l'univers littéraire. Accompagné de son fidèle compagnon Nick.
- Ho là !
Gribouillamini et Zigzagomaxi se figent comprenant qu'on ne peut pas tout faire dans cet univers de mots et que leur chronique n'a ni queue (sauf pour l'autre et son crayon-zizi) ni tête (sauf pour le premier et sa cime qui pendouille lamentablement dans sa main drauche *).
Babelone brandit son kéraunos et frappe les deux esprits frappeurs (ce qui est un comble) pendant que Nick
- Ho là !
tournoie autour des deux malheureuses victimes de la colère du grand modérateur.
Gribouillamini et Zigzagomaxi tombent comme des masses, ils sont dans un état critique.
La Fée Tide apparaît alors, et, sur le désordre de Babelone, reforme le liquide orange visqueux (il s'était un peu désoxydé sous l'effet d'une substance hallucinogène qui traînait sur le bureau) en un manuscrit illisible (faut pas croire tous les contes de fées, les miracles existent et n'existent pas).
Sa soeur, la Fée Staire, qui l'avait précédée juste après son apparition, proclame alors :
- Allez y les mecs, vous pouvez lire ce truc !

Main drauche : main à mi-chemin entre le cortex et l'hypothalamus d'un écrivailleur de tarotille.
Tarotille : Joueur de tarot médiocre.
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LE JOUR OÙ KARIM BERROUKA A NIQUÉ MES ZYGOMATIQUES

Commençons par la partie sérieuse de cette nouvelle petite et humble chronique : remercions d'abord les précieuses éditions ActuSF ainsi que notre site de lecture en ligne préféré, Babelio.com, pour l'envoi de l'échevelé dernier roman de Karim Berrouka : le jour où l'humanité a niqué la fantasy dans le cadre de la Masse Critique "mauvais genre"... qui n'a jamais aussi bien porté son nom qu'en l'occurrence ! 

Les Blobs sont sur la plage
Ils s'enfoncent dans le sable
Ils font trembler la terre
Font déborder la mer

C'est ainsi que débute une des chansons - "Les Blobs attaquent la plage", tiré du second excellent album "Houlala 2"- du célèbre groupe punk français Ludwig von 88, au sein duquel Karim Berrouka officia avec coeur, mais c'était au siècle passé (même si le groupe se soit reformé en 2016). 

Depuis, ce ne sont plus les blobs - quoique - qui attaquent, sous la plume démente de notre impétrant, bibliothèques, rivières, salons du livres et autres déserts hiératiques, mais nos sacrés et immémoriaux personnages imaginaires, ceux-là même qui constituent bien souvent les fondements, pour ne pas écrire les fondamentaux de notre imaginaire légendaire ainsi que les meilleurs romans de ce genre littéraire très largement inauguré par William Morris mais qui acquit ses lettres de noblesse sous la plume talentueuse et parfois très savante de J.R.R Tolkien

Oui, mais...

Mais voilà-t-il pas que nous autres, humains du monde du dessus, nous avons tout faux, depuis le début ! Les lutins ne sont en rien de petits êtres malicieux généralement habillés de vert, les fées sont mochissimes (et tiennent plus du blob susmentionné, mais avec des myriades d'ailes, que de la célèbre Clochette), les Ondines sont encore plus garces que dans les légendes et les Djinns sont intransportables ailleurs que dans les endroits chauds et secs. Quant aux autres - banshees, elfes, gnomes et autres dryades -, le roman ne permet pas d'en savoir tellement plus sur nos errements mais on est en droit d'imaginer le pire ! 

La galerie de portrait à laquelle nous convie Karim Berrouka est parfaitement folle : un groupe punk constitué de deux gars et d'une fille bien frappés, deux amies aussi différentes que complémentaires, un couple de médium très "scientifiques", des bidasses (forcément) débiles, des flics dépassés, des êtres du "petit peuple" - dire : de l'Affre-Monde - tous plus déjantés les uns que les autres, des écrivains de SFFF plutôt coriaces, un projet faramineux, des aventures rocambolesques, de la déchronologie, un monde d'en-dessous,  des bagarres épiques, des personnages schizophrènes, de la philosophie fantaisiste, des rebondissements imprévus, du rire, du rire et encore du rire ! 

Surréaliste, oulipien, 'pataphysicien même, parfaitement frappadingue, déjanté, rock'n roll, si le "punk is not dead", c'est bien sous la plume de Karim Berrouka qu'il poursuit sa glorieuse existence et, franchement, ça déménage ! À déconseiller à tous les rabat-joie, les pisse-froid et autres radins des zygomatiques. Quant aux autres, préparez-vous à une avalanche de loufoquerie savamment, minutieusement, intelligemment construite. Et même si la touche finale frise l'excès de "grand nawack", on ne s'ennuie pas un instant à la lecture de ce roman trépidant. Un coup à attendre le suivant avec impatience et à découvrir les précédents sans vergogne !
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Marre de lire de la fantasy avec des fées et des lutins ?
Alors lit une fantasy avec des fées et des lutins !

Le suffixe punk n'est pas l'apanage de la seule science-fiction. La preuve, Karim Berrouka nous pond de la fantasy punk. Mais comme Karim est une saloperie de punk, alors cela est un peu trop simpliste pour lui, trop normé. Donc ce sera plutôt de la méta fantasy punk.
C'est quoi ce genre ? Justement, cela n'en est pas un, ce n'est pas le genre de la maison, c'est juste un condensé de ce roman inclassable : il y a du méta, ils y a de la fantasy, et il y a des punks, bref, de la
méta fantasy punk.

La recette est plutôt simple et les ingrédients sont 100% locaux et développement durable. Cela ressemble au quatre-quarts, mais au format trois tiers. Donc 3 punks, 3 doses de fantasy ( 1/3 fées, 1/3 lutins et 1/3 démon) et 3 métas (1 Platteau, 1 Cam et 1 Ebory). Tu mélanges le tout, tu enfournes dans la gueule du lecteur et tu as un le jour où l'humanité a niqué la fantasy.

Mais ne te voilà pas plus avancé, un petit résumé pourrait aider ? Cependant, comme l'auteur préfère niquer les interviews en non-résumant son bouquin, ne compte pas sur moi pour le faire. Je pourrai limite te dire que nous sommes plus proche d'un Terry Pratchett que d'un Tolkien. Ou sinon, d'un anti-Tolkien.

Je peux te dire que dans cette recette, j'ai beaucoup aimé les punks, les méta, moins la fantasy. Mais un Karim Berrouka reste un Karim Berrouka et c'est aussi pour cela qu'on l'aime : pour les vannes, pour les gros mots, pour les punks... Et surtout, pour le fait de nous pondre un titre avec niqué dedans.
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Punk is not dead ! Karim Berrouka propose un texte complètement loufoque dans lequel des êtres fantastiques côtoient des punks bien déjantés et surtout complétement fumés. Les dialogues sont aussi très fleuris entre les personnages aux caractères bien trempés. On sent dès le départ que cette histoire tout à fait délirante va finir dans un grand n'importe quoi. Dans tous les cas, ne pensez pas trouver de jolies fées, des licornes magiques ou de petits lutins sympathiques, vous seriez déçus. Par contre, vous rigolerez bien !

Dès le départ, des événements étranges se mettent en place. En premier lieu, un preneur d'otages étrangement habillé qui fait savoir aux forces de l'ordre « que l'humanité a niqué la fantasy ». Puis, une jeune femme Olga, revient chez elle, après une soirée arrosée, avec un autre étrange individu qui se met à bruler son appartement en se servant de flammes qui sortent de son sexe. Enfin, des écrivains de fantasy pris à partie par d'autres personnages se réclamant lutins de l'Affre-Monde.
Mais ces phénomènes ont-ils un lien avec un festival punk, 30 ans plus tôt ?

Malgré le plaisir de la lecture, j'ai malheureusement été déçu par certains aspects qui n'ont pas été approfondis. Certes, cela permet à Berrouka de conserver un rythme soutenu, et c'est réussi, mais l'Affre-Monde manquait d'un peu plus de consistance. Autre exemple, Mulder et Scully qui disparaissent trop vite, et donc, étaient-ils vraiment utiles à l'histoire. Quoiqu'il en soit ce roman restera un bon moment de détente.

Quel est votre livre de fantasy préféré ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Si l'imaginaire devait être promu, il lui faudrait un génie créateur de titre tel Karim Berrouka.
J'avoue être assez imperméable aux livres à l'humour de pastiche irrévérencieux, aussi est-ce le deuxième livre seulement de l'auteur que je lis.
Tout comme la fois précédente, la lecture est très plaisante et rapide, même si en dernière partie j'ai trouvé le temps long, un manque de punch dans l'envolée des vagues (allez! envoyez tout le monde et que ça saute !), un surplace un peu trop sableux. Quant à la fin, diable ! il faudrait quelques lutins pour déniquer tout ça, j'hurluvomitais ma dègueception pour tout ce fatras inutilobeurk.

J'ai néanmoins aimé suivre les différents personnages, des keupons à l'énergie-fuck communicative, au Mulder et Scully de la musique classique (enfin des keupons du temps jadis) (chais pas vous mais j'ai consciencieusement gogolé les noms des autres perso au cas où un autre maestro s'y cache), à Margo et Olga prêtresses du chaos.
J'ai moins kiffé la vïïïbe des auteurs-réels. J'ai trouvé que ça sonnait livre-hommage écrit pour les potes, ça m'a un peu exclue du trip, et si je lis c'est pour faire partie de l'aventure pas pour, au royaume des mots, me sentir exclue. le monde hors livre est bien assez terrible pour ça.

Pour résumer... Joyeuse farandole, lutins crétins, surplace desenchanteur et carré VIP.
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Autant vous dire que vu le titre, il m'a fait de l'oeil dans le catalogue, ce bougre ! Je vois depuis quelques temps les titres de Karim Berrouka, tous plus punks et fleuris, envahir la blogosphère. le jour où l'humanité a niqué la fantasy m'a été envoyé par ActuSF, que je remercie chaleureusement ! Alors, qu'en ai-je pensé ?

L'écriture est hyper accrocheuse ! L'auteur maîtrise à fond son vocabulaire qui ne ménage pas son lecteur. La palme va aux lutins, qui sont à mourir de rire dans leurs expressions très imagées, surtout quand ils sont chafouins, comme ici : “– Gastre flatulence ! Les lutins ne sont jamais petits. Vous avez fait de la fantasy un tissu de mensonges et fabrigeoles ! Nous sommes là pour remettre de l'ordre. » Oui, c'est un livre dont on aime à tirer des citations pour les relire ensuite et se bidonner de bon coeur. Mais il y a aussi des passages où la langue est presque poétique, mais je vous laisse le découvrir par vous-même.

Si Karim Berrouka nous écrit un livre très drôle, il ne se résume pas à du comique. L'identité punk (keupon) est assumée à fond. C'est notamment à travers les trois zigotos du groupes de musique brutale que nous avons un aperçu d'une merveilleuse sensation de liberté et de rébellion. Il n'y a pas que la fantasy qui en prend pour son grade : les figures d'autorité sont tournées en dérision. Et ce sont les personnages les plus imprévisibles et chaotiques qui sont les plus attachants et s'en sortent le mieux dans ce dédale. J'ai personnellement beaucoup apprécié Saint Baptiste et Démon, dont les échanges internes ainsi que la différence de caractère sont très distrayantes.

Le récit tourne en bourrique les clichés les plus présents autour de la fantasy et présente un bestiaire pour le moins atypique. Un démon qui hante un gamin de 10 ans vivant dans le désert, des lutins incontrôlables, des licornes mais du genre auxquelles on pense, des fées qui semblent plus sorties d'un Lovecraft que des contes de Perrault… Y a un sacré grabuge. Les humains qui les entourent ne sont pas en reste. le tout nous est présenté à travers différents points de vue. Les chapitres sont courts et efficaces, je n'ai pas vu les pages passer grâce à un choix narratif astucieux qui maintient l'attention du lecteur. de plus, c'est assez fluide et chaque arc est assez distinctif pour que le lecteur ne soit pas perdu.

L'auteur se permet même un détour par le méta en mettant en scènes des personnes existants dans la vraie vie véritable, clin d'oeil à tous les fieffés lecteurs de l'imaginaire : j'ai nommé Li-Cam, Stefan Platteau et Elisabeth Ebory pour les auteurs, Jérôme Vincent (Coucou Jérôme), directeur d'ActuSF. Dans ces passages le jour où l'humanité a niqué la fantasy se teint d'un ton pastiche jubilatoire et efficace, mais qui permet aussi de mettre en lumière des questions créatives comme le process d'écriture, l'imagination ou la liberté dans ses écrits.

Karim Berrouka propose un roman hilarant ! le rythme au cordeau et la créativité de la langue permettent de maintenant l'attention du lecteur jusqu'au bout. Ce livre doit être lu avec un carnet sous la main pour garder les meilleures citations. Les personnages sont délirants. Anti-système, le roman apporte une vision critique de l'autorité et du conformisme. le seul bémol est une fin de roman un peu confuse, mais c'est à peu près tout.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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"Atypique", c'est le mot, mais c'est pas le seul, on y reviendra un peu plus loin.

J'avais déjà lu un roman de "Karim Berrouka" (membre du groupe Punk "Ludwig von 88") avec "Le club des punks contre l'apocalypse zombie" et ce fût un gros coup de coeur. Ici c'est pire XD c'est une grosse claque dans ma tête d'humain que je me suis manger, ce livre est génial !

Déjà la première chose c'est cet humour bien badass, présent en permanence et pour lequel j'ai ri seul comme un débile à chaque page ou presque, imparable pour se retrouver catapulté dans "L'affre-monde" sans vouloir en ressortir.

C'est donc un roman de fantasy atypique mais aussi rempli d'action, ambitieux, fou, original, drôle, intéressant et 100% punk !

J'ai bien kiffé les personnages, les 3 punks déglinguos, les deux copines (Margot et son humour qui tue), l'enfant schizo, les auteurs de fantasy des "Imaginales", et les autres (on a un paquet de chelous qui passent dans le livre).

Le texte est doté d'un language propre, entre l'argot Punk et le parlé de L'affre-monde, on est servi, et bien !!

Le scénario qui malgré l'humour, est superbement travaillé et pointu, et cela on s'en rend compte lors d'une fin assez épique où tu te dis "ah mais oui, voilà le pourquoi du comment", puis tu refermes le bouquin, un peu triste que ce soit fini, en te disant que t'en aurais bien repris un ptit peu.

C'est donc un bon gros coup de docks dans le... Enfin un gros coup de coeur quoi, de ceux qui vous invitent à venir pogoter entre ces pages.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Je doute très fortement de la pertinence de cette note de lecture… Car comment pourrais-je avoir l'outrecuidance d'essayer de faire rentrer ce roman dans une « grille d'analyse », alors que son propos même est de tout foutre en l'air ?
Je peux donc me brosser pour un résumé, avec ou sans divulgâchis : demerdez-vous avec cette liste à la Prévert : des punks, des auteurs de SFFF kidnappés, des lutins pas futés, une révolution, un passage vers l'Affre-monde, deux copines inséparables et un boulet, deux enquêteurs du surnaturel (non… ni Mulder, ni Scully…), sans oublier des fées et des ondines.
Lecteurs avides de cartésianisme, de logique, de narration bien ordonnée : passez votre chemin. Ici, règne le chaos, le bordel intégral, tant au niveau de la langue fleurie, que des arcs narratifs qui se jouent de la chronologie et de la linéarité. Ce n'est pas plus mal : la marche au pas de l'oie, une fois passé le moment hypnotisant, devient vite chiante.
Vous l'aurez compris, « Le Jour où l'humanité a niqué la fantasy » est plus une expérience qu'un roman, une lecture folle, ébouriffante et foncièrement drôle. Ici, le sérieux est remisé aux chiottes et le mot d'ordre est : foutre le bordel !
Un projet de lecture - voire un projet de vie, pour les plus aventureux - qui ne manque pas de panache, et qui ensoleille très agréablement notre actualité pourri. Mais - il y a toujours un mais - malheureusement gâché par une seconde partie plus faible, moins rieuse, encore plus tarabiscotée… à moins que, bêtement, l'originalité ne lasse.
Karim Berrouka a donné de sa personne pour offrir aux lecteurs un véritable OLNI. Parsemé de références, d'hommages, de culture punk, il laissera cependant beaucoup de monde sur trottoir - moi y compris -, dépassé par cette avalanche dont il ne maîtrise pas le quart des codes.
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Ca a beau être un service presse, ça va pas m'empêcher de dire ce que je pense. Car en un mot comme en cent, je n'irai pas par quatre chemins, j'irai droit au but, je vous parlerai franchement... ben c'était bien.
C'est un peu une magnifique salade de fruit burlesque.
L'auteur prend tout ce qui fait le parfum de la Fantasy, tout ce qui fait l'essence de ce genre, tout ce qui tapisse ce style pour nous alchimiser une sorte de lutte des Gilets Jaunes au Pays des Fées, tout le bestiaire imaginaire s'unissant ici dans une quête identitaire. C'est frais, gouleyant mais ne se vautre jamais dans la billevesée.
Dans l'absurde et le gourmand du récit, je n'ai pas pu faire autrement que d'y retrouver un peu de Neil Gaiman ou même du China Mieville, la rupture horrifique en moins. J'ai beaucoup aimé cette roue libre en dérapage contrôlé constant, le cul chassant dangereusement sur la route mais sans jamais en sortir pour autant.
L'auteur s'amuse énormément et franchement on se laisse embarquer sans broncher. Les chapitres sont très courts, ça virevolte beaucoup (parfois un peu trop mais bon), ça croise les tirs pour revenir ensuite au centre des dispersions... ça pulse.
Quelques caméos viennent d'ailleurs souligner le côté un peu tarte à la crème de l'exercice... c'est beaucoup pour rire et bien rions avec.
En un mot, un seul, c'était bien.
Une excellente lecture divertissante qui parvient excellemment à le faire.
Lien : https://www.facebook.com/LaS..
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J'ai lu ce roman lors d'une période intense en travail et en préoccupations diverses. Est-ce que je suis passée à côté pour cela? Ce qui est sûr, c'est que la lecture a été laborieuse. Si le livre me plaisait bien, impossible de me mettre dedans. Je l'ai trouvé moins abouti que le club des punks par exemple.
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