Le Troisième Secret

Les « enquêtes » de Steve Berry sont toujours racontées avec un brin d'excentricité, d'érudition et de suspense.
Cette fois-ci rendez-vous au coeur du Vatican et de ses rouages. L'auteur pointe les dérives d'une institution dépassée et décadente. Corruption, abus de pouvoir, politique interne, ambitions personnelles, il malmène les grands dogmes de l'église catholique et ses représentants.

Il y a toujours de la bonne intrigue, des courses-poursuites, des trahisons, de la romance, tous les ingrédients qui composent un bon thriller-ésotérique.

Un bon divertissement !

Le thriller ésotérique étant devenu à la mode, ce qui me satisfaisait, puisque j'apprécie fort le genre. Celui-ci datant de 2006, il fait partie des tous premiers que j'avais acheté.

Ici, pas de Cotton Malone, personnage récurent de l'auteur...

Dans ce roman, on a l'impression que Steve Berry a voulu s'engouffrer dans la brèche creusée par un certain "Da Vinci Code" en nous parlant du Vatican et de ses sombres secrets.

Pourquoi se croire obliger de surfer sur la vague ? Au fond, l'intrigue politique et la façon dont Berry nous décrit les rouages de la curie sont bien plus passionnants que la prétendue enquête qui, elle, est fort pâlichonne.

Si vous voulez en savoir plus, sachez que le livre nous plonge dans un secret que le Vatican cherche à tout prix à nous dissimuler, le coquin.

C'est un prêtre érudit qui va mener son enquête aux quatre coins de l'Europe, accompagné d'une jeune femme intrépide (oh, les vilains !). Oui, dans les romans ésotériques, toutes les jeunes femmes sont intrépides, savantes et toussatoussa. C'est une marque de fabrique, en quelque sorte.

Sans oublier les bons vieux ingrédients que sont les textes anciens... On peut en cacher des secrets, dans les textes anciens !

Dans ce livre, Berry aborde aussi la place de la femme dans l'Eglise, et, comme par hasard, nous ferons face à un religieux assassin qui travaille pour l'un des plus hauts dignitaires du clergé...

Oui, Steve Berry marche clairement dans les traces du "Da Vinci Code".

Il faut avouer aussi qu'il est difficile de ne pas marcher sur les plates-bandes de Dan Brown, étant donné qu'il a quasi tout abordé dans son roman.

Inconvénient ? Celui de Berry supporte mal la comparaison face à celui de Brown.

Certes, Berry aborde des thèmes plus qu'intéressants, notamment en ce qui concerne la réforme de l'Eglise catholique, sans compter que j'aime mieux son style d'écriture que celui de Dan Brown et que, contrairement à ce dernier, il ne se vautre dans aucune polémique, tout en faisant preuve d'une honnêteté intellectuelle et d'une rigueur historique.

Alors, c'est où que le bât blesse ?

Contrairement au "Da Vinci", ce roman manque cruellement de rythme et les quelques péripéties qui sont disséminées dans le récit pourraient en endormir certains.

Non, je ne me suis pas endormie, il m'a bien plu, passionné, même, de par ses parties consacrées au Vatican, mais bon, un peu plus de peps n'aurait pas été du luxe.

L'intrigue se retrouve noyée parce que l'auteur philosophe un peu trop sur le thème de la foi et sur le mariage des prêtres, quant au suspense, il s'effiloche au fil des pages comme une pelote de laine sous les coups de griffes joueurs d'un chaton... le suspense fini sur sa panse. Dommage.

Je me suis même demandée si j'avais vraiment envie de connaître ce fameux troisième secret, qui au final n'a rien d'inattendu.

Non, le secret ce n'est pas le nom de l'assassin de Kennedy, ni celui de la mort de Marilyn Monroe, encore moins celui du Père Noël...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...

Le troisième secret de Steve Berry est un livre écrit pour être un best seller. On dirait un scénario de film, un rythme soutenu, des personnages très manichéens et même un peu caricaturaux et suffisamment de suspense pour tenir le lecteur en haleine.
Le style est très directe ce qui convient bien au rythme de l'histoire et les personnages ont une certaine consistance ce qui n'est pas forcément le cas dans tous les best seller.
Après ces éloges passons aux défauts du livre. le dit 3 eme secret n'en ai pas vraiment un puisque 2 points sur 4 sont assez clairement exposés dès le début (mais j'adhère volontiers aux 3eme secret) de plus, je trouve qu'il y un petit contre sens entre le 3eme et le 10eme secret.
C'est un livre qui ne reste pas en tête, trop lisse pour être un livre marquant. C'est un bon moment de lecture mais sans plus.
Si vous ne lisez pas très souvent et que la lecture n'est que pour vous un moment de détente, allez-y, si vous cherchez un peu plus, je pense que ce livre sera un peu léger pour vous.

assez bon roman, on sent que l'auteur s'est archi documenté sur ce qui reste un des endroits les plus secret du monde : le Vatican, c'est trés précit, c'est à la fois pour moi, la force et la faiblesse du roman, force parceque cela renforce le côtés trés crédible de l'histoire, et faiblesse parceque l'action traine en longueur, il faut à peu prés attendre le milieu du roman pour que ça bouge vraiment, mais l'auteur distille assez de rebondissements en cours de route pour nous garder en haleine, ma première expérience de Steve Berry, est donc en demie teinte, peut être est ce parceque le milieux du pontificat, me parle peu.

C'est bien écrit, intéressant, mais même quand il y a de l'action...on ne s'en rend pas compte.
Par contre, j'y ai appris pas mal de choses sur la papauté qui sont le petit plus du bouquin.

Tout ça pour ça ! J'ai vite accroché à l'intrigue, aux personnages, il y avait longtemps que je n'avais pas lu de l'ésotérisme.
Donc tout content de lire ce roman, je m'y plonge en complète immersion...et très rapidement, je me demande où cela va atterrir... et bien voilà le problème : je reste sur ma faim (ou fin)...
Pas grave, je ne lui en tiens pas rigueur, et passons au suivant...

Ce livre m'a été prêté et recommandé par une collègue de travail.
Il s'agit d'un thriller assez classique au final. L'action se place assez rapidement malgré certaines longueurs et la lecture est simple.
Le sujet est plutôt pas mal, je suis assez adepte de ce genre d'histoire. Malheureusement ce roman est nourri par trop de clichés et son dénouement est pour le moins tiré par les cheveux à mon sens.

Ça manque de réelle ambiance biblique et de poussière. C'est trop propre, trop aseptisé et trop hollywoodien pour que je puisse 'apprécier pleinement.
Ceci dit c'est loin d'être un mauvais bouquin.

C'est un polar bien construit où tout tourne autour de la religion chrétienne, ses fondements, son institution, ainsi que l'importance des dogmes de l'église, et peut-être plus important que tout : la Foi.

Michener, notre héros, se fait, en gros, baladé à travers l'Europe afin de découvrir des preuves de l'authenticité du dernier secret de Fatima. En pratique, à peu prêt tous les "puissants" de l'affaire le connaisse, mais si les "gentils" veulent le révéler, les "méchants" préfèreraient le taire à jamais afin de ne perdre ni la face, ni la position qu'ils occupent.

Du coup, nous nous retrouvons plonger dans un contre-la-montre avec le héros, le rythme étant toutefois tempéré par les interrogations de Michener sur sa foi.

L'histoire est avant tout un polar, même si les interrogations sur la foi des personnages peuvent gêner les plus réfractaires à la religion.

Je suis à la fois contente et déçue de cette lecture. La forme est toujours aussi belle. le fond, en revanche, c'est une autre histoire. Les autres Steve Berry, par leur semblant de réalité potentielle, me laissaient sur une note d'émerveillement et de « et si c'était vrai ? ». Celui-ci, en revanche, lorsque l'on connaît la teneur de troisième secret de Fatima, me laisse sceptique.

Dans cette histoire, nous ne suivons pas Cotton Malone, pour une fois. Nous nous retrouvons dans la sphère papale aux côtés de Michener, secrétaire d'État au pape Clément XV. L'auteur nous apprend que la Sainte Vierge est apparue plusieurs fois auprès de jeunes enfants et que certains de ses messages n'ont été transmis qu'à moitié ou pas du tout. le dernier de ses messages est d'une grande importance puisqu'elle remet en question la structure du Vatican et ses ordres.

Durant ma lecture, j'ai été intriguée par cette histoire de messages laissés par la Vierge Marie. Je dois avouer que ce roman m'a plu, même si le troisième secret, en soi, me paraît facile. L'auteur, cette fois-ci, ne s'est pas cassé la tête et n'a pas révélé un message qui pourrait se révéler potentiellement réel. Donc pas d'émerveillement.

En soi, on pourrait croire à ce troisième secret. La femme, c'est la Vie et sans Vie, sans Homme et enfin sans Homme, sans Création divine. L'homme religieux – sans H majuscule dans le cas présent – est un idiot qui croit, à tort, que la Vie tourne autour de lui. Ce troisième secret remet tout en question. Cependant, il est quand même peu probable que cela soit vrai dans la vie réelle. La femme a toujours été méprisée dans la Religion Catholique et cela ne changera pas.

Peut-être que ce manque d'émerveillement n'est en soi qu'un déchirement du fil rouge qu'on connaît et qu'on a appris à tolérer.

Lu en anglais, mais je n'ai pas réussi à l'ajouter dans cette langue.
Soi-disant "thriller" dans la lignée du Da Vinci code, ou présenté comme tel. Malheureusement pas à la hauteur. On reste en haleine effectivement car ce fameux troisième secret est intrigant, j'ai eu envie de savoir ce qu'il dévoilait.... une tempête dans un verre d'eau au final...
Le héros, Colin Michener, prêtre tourmenté entre l'amour qu'il porte à une femme et ses voeux, va être lancé sur les routes d'Europe à la rencontre de ce secret dont il semble manquer une partie.
Si ce roman a un mérite, c'est de poser la question de cette Foi qui fait avancer, ou pas, les hommes, et de faire la différence entre Foi et luttes palatines terribles au coeur même de l'Eglise. Les dissensions et tiraillements au sein d'une Eglise écartelée entre rigorisme et ouverture, Europe et pays émergents, vieux et neuf sont brossées à gros traits, mais assez justes. par contre l'intrigue est décevante et la plupart des personnages encore plus, à l'exception du pape Clément XV dont la personnalité plus complexe est travaillée. le personnage de Michener se révèle d'une crédulité et d'une naïveté confondantes pour un soi-disant secrétaire papal, et les autres sont d'un caricatural navrant...Dommage.