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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Jacques A. Bertrand est atteint d'un cancer au même moment que sa femme.
Non, merci pas pour moi, déjà qu'on rigole pas tous les jours.
Et bien détrompez-vous car ce court récit est bourré d'ironie, de drôlerie, de finesse. Chaque phrase fait mouche, Bertrand raconte ces mois de détresse, de peur, de questionnement sans jamais se livrer complètement. C'est pas le genre de la maison.
Une pirouette pleine d'esprit et le tour est joué pour éviter tous pathos.
Il décrit ces rencontres avec différents membres du corps médical, l'interminable attente dans les salles justement d'attente, il égratigne aussi avec un bel appétit la bêtise humaine « pour lequel on désespère de trouver un vaccin ». J'ai pensé au regretté François Cavanna (Lune de miel) ou à Jean-Louis Fournier aussi, cette manière de parler de choses graves avec ce qu'il faut de distance pour décrire les accidents de la vie. En lisant « Comment j'ai mangé mon estomac » ce n'est pas la fin d'une vie que nous conte Bertrand, mais au contraire celle d'une belle renaissance.
Et c'est épatant.
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Alors que sa femme lutte contre un cancer du sein, Jacques A. Bertrand décide de l'imiter. Après tout, ils font beaucoup de choses ensemble. Alors, pourquoi ne pas tenter celle-ci... Depuis tout petit déjà, il avait des problèmes à l'estomac. Sans s'en préoccuper plus que cela, même s'il reconnaît l'avoir malmené, bon an mal an, il vit avec. Jusqu'au jour où, lors d'un examen, le gastro-entérologue lui apprend que son ulcère dégénérait. Son état s'aggrave d'autant plus que son estomac s'auto-ingérait et qu'une tumeur maligne s'y était logée. S'ensuit le protocole habituel à savoir les séances de chimiothérapie et les effets indésirables qui vont de pair que ce soient les vomissements, l'alopécie, les longues heures d'attentes ou les séjours prolongés dans différents hôpitaux...

Jacques A. Bertrand change de registre pour s'attaquer à un sujet ô combien plus grave mais malheureusement qui nous touche tous. Mais il n'a rien perdu de sa verve ni de sa répartie et encore moins de son humour grinçant. Voilà un bien joli pied de nez à cette maladie qui le ronge! Au passage, il ne manquera pas d'égratigner les pigeons ou l'hôpital et son personnel ou bien de déclarer son amour pour sa femme Héloïse ou bien encore de s'attarder sur la bêtise humaine, tout cela sur le même ton caustique. Sans oublier les médecins qu'il affuble de noms ridicules! Ce roman autobiographique est à la fois poignant, salutaire et doucement ironique. Puisse-t-il lui avoir fait l'économie d'une séance chez le psy... Une belle leçon de courage...

Au scanner: Comment j'ai mangé mon estomac...
Pronostic vital non engagé, en voie de guérison...
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Le dur parcours du combattant d'un homme devenu patient ...
Ce ( trop ) court récit à la fois réaliste et ironique, d'une histoire grave traitée avec humour et dérision est très réussi. La façon poétique d'aborder la maladie touche et on arpente les couloirs déprimants de l'hôpital, on attend sans poser le livre avant la fin, avant la pluie...

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Le narrateur nous raconte ici son cancer de l'estomac, alors que sa femme elle aussi est atteinte d'une tumeur au sein. Un livre déprimant ? Détrompez-vous.

En effet, là où le récit pourrait être tourné vers la maladie, la souffrance et la mort, le narrateur prend plutôt les choses avec un humour parfois particulier et une ironie omniprésente qui m'ont fait beaucoup apprécier ce roman.
On suit donc le développement de son cancer, sa chimiothérapie qui va être la cause d'une grande perte pour lui (sa moustache), le service et l'attente dans les hôpitaux, mais on a aussi droit à une petite réflexion sur ce qu'il a dû mal à digérer - à la fois au sens propre, mais surtout au sens figuré, le tout offrant un agréable (mais trop court) moment de lecture.
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