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Les extravagantes aventures de F... tome 1 sur 4
EAN : 978B08SC2S751
249 pages
Librinova (25/01/2021)
3.89/5   22 notes
Résumé :
Framboise est géniale, mais sa nouvelle idée bouscule un peu trop les codes. Cela lui vaut même d’être licenciée par les célèbres chausseurs italiens qui l’emploient !
Elle retrousse alors ses manches et décide de mener son projet à bien envers et contre tout, assistée de sept mamas sacrément coriaces. Lorsqu’elle découvre que ses anciens employeurs lui ont volé son idée, la jeune femme ne se laisse pas marcher sur les pieds : elle fonce pour récupérer son b... >Voir plus
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Que lire après Les extravagantes aventures de Framboise et les Mammas, tome 1 : La Folle Erreur de Don CortisoneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Lorsque ses anciens employeurs, de célèbres chausseurs italiens, lui volent sa dernière idée créative, Framboise est bien décidée à contre-attaquer et à faire valoir ses droits. Elle est loin de se douter que son action va faire d'elle un chien dans un jeu de quilles : celui du blanchiment de l'argent récolté par la mafia dans un vaste trafic de drogue. Elle se retrouve bientôt sur la route du parrain Don Cortisone, par ailleurs en guerre contre son rival calabrais, et serré de près par les services secrets britanniques.


Pétillante et rythmée, cette histoire truffée de traits humoristiques finit, l'air de rien et sans jamais se prendre au sérieux, par embarquer le lecteur dans le suspense de ses rocambolesques péripéties. Car, pendant que la narration s'amuse à pasticher romans et films d'espionnage tout en multipliant les références en tout genre, elle n'en oublie pas moins de soigner ses rebondissements avec précision. Leur extravagance volontairement improbable s'assortit ainsi de l'évocation crédible et détaillée des lieux et des atmosphères, et c'est avec plaisir que l'on voyage des montagnes du Japon au port de Gênes, en passant par le désert d'Arizona. Archétypaux et flamboyants, les personnages respectent quant à eux la traditionnelle opposition entre les bons et les méchants, s'adjoignant un fort capital de sympathie et de loufoquerie au travers d'un gang d'indomptables mamies italiennes.


Un peu sceptique au début, je me suis laissée emporter par ce divertissement sans prétention qui, s'il ne m'a pas fait rire aux éclats, m'a néanmoins fait passé un agréable moment, au rythme d'aventures sans temps mort. Mi-comédie, mi-roman d'action, ce livre s'imagine assez aisément adapté sur grand ou petit écran. Il laisse également facilement entrevoir la possibilité d'un second volet, où tous ces personnages seraient cette fois aux prises avec le successeur calabrais de Don Cortisone…

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Framboise est l'ingénieuse créatrice de bottines à franges mode Navajo, mais voilà ses deux employeurs ne sont pas très honnêtes avec elle et fraient surtout avec la mafia. du coup notre héroïne se trouve dépossédée de tous ses dessins et brevets.
Les deux acolytes ne savent pas à qui ils ont affaire. Framboise est très très rancunière, dynamique, fantasque et très volontaire. Ils vont voir ce qu'ils vont voir.
Et la voilà parti en vendetta contre ses deux ex-employeurs Léonardo et Michelangelo. En s'attaquant à eux elle s'attaque aussi à Don Cortisone dit Corti le dingue. Dans l'ensemble on se demande lequel en pâtira le plus.
Petit polar humoristique, sympa, avec un tas de jeux de mots qui font sourire : avec Framboise qui rencontre l'agent K6 dit Jazz, qui fait parti de la SOCISS, sorte d'agence gouvernementale chargée de missions à risque de toutes envergures.
On sourit, l'histoire est une sorte de pastiche des romans d'espionnage à la James Bond. le beau brun entouré de deux belles femmes qui se tueraient pour lui… J'extrapole n'est ce pas ;-). Les gadgets pullulent à gogo, et oui il faut bien que les gentils s'en sortent à tout prix et les méchants en prennent plein la tête.
Je me suis amusée, mais je dirais qu'il y a pas mal de longueurs dans les descriptions et actions.
Les héros sont sympathiques et plein de ressources : du gang de mamies, amies de Framboise surnommées les Tutti Fruti, à Nicolo le gamin des rues au grand coeur, au vilain méchant Don Cortisone et ses deux fils Luigi et Tonio.
Un petit polar bien distrayant et qui nous fait visiter la ville de Gênes, et nous emmène dans les grandes étendues Navajo aux USA en passant par le Japon avec K5 la belle Melodie.
Un grand merci à la maison d'auto-éditions Librinova pour cette découverte.
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Lorsque j'ai vu ce livre la première fois, j'ai tout de suite été intriguée par le titre avec un Don Cortisone, la couverture qui ne faisait pas spécialement intrigue, et lorsque j'ai lu le résumé, que j'ai vu que l'héroïne s'appelait Framboise, je me suis dit que ce roman devait être à part et surtout générateur d'humour. Difficile de ranger ce livre dans un seul genre, il mélange le polar à l'humour, le cosy mystery à un thriller plus sombre. Une chose est sûre, c'est que je me suis régalée, j'ai passé un très bon moment. L'auteur, dans la présentation de son histoire, dit qu'il veut également divertir son lectorat, et c'est un pari gagné. 

J'ai donc fait la connaissance de cette Framboise, j'adore son prénom. C'est une jeune femme dynamique, fantasque, aux idées bien arrêtées. Elle a aussi un esprit très créatif. Elle a l'idée géniale de créer des bottes à franges dans le style des Indiens Navajo. Mais ses employeurs n'adhèrent pas à cette idée et la licencient. Elle ne se démonte pas et veut alors créer sa propre entreprise avec ses propres créations. Elle se rend chez les Navajos pour obtenir des peaux, mais de retour chez elle à Gênes, en Italie, elle va vite se rendre compte que sa commande n'arrive pas. Entre temps, ses anciens patrons ont réussi à manigancer dans son dos et lui piquent son idée et sa commande. Framboise n'en reste pas là et décide de se battre, elle mène alors des actions de sabotage, mais ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle va ainsi se frotter à la mafia, et surtout à son parrain, Don Cortisone. Lui il a d'autres chats à fouetter avec son trafic de drogue et un agent secret qui lui met aussi des bâtons dans les roues et remonte petit à petit la piste vers lui. Tout ce petit monde a ses propres objectifs mais va vite se retrouver mêlé ensemble et former un beau sac de noeuds.

Framboise va demander de l'aide à sa tante Gina, dite Tante Mortadelle. Celle-ci a une bande de copines aussi déjantées qu'attachantes, surnommée les Mammas. Ces mamies italiennes ont des idées à la fois loufoques et sérieuses pour aider Framboise, taguer les vitrines vendant les bottes copiées, faire des esclandres pour occuper des gardiens, etc...elles répondront toujours présentes et feront avec leurs moyens pour que Framboise retrouve ses droits. Framboise va d'ailleurs rencontrer Jazz, un agent gouvernemental qui fait partie de la SOCISS, un autre nom qui rajoute de la drôlerie lorsqu'on le lit. Cet homme va beaucoup aider la jeune femme. 

Comme on peut se rendre compte, cette histoire a tous les ingrédients pour passer un moment truculent, drôle et déjanté. Tout en étant grave à certains moments. Car il ne faut tout de même pas oublier qu'on a affaire à la mafia, que celle-ci n'est pas tendre, les personnages vivent de réels dangers. J'ai beaucoup apprécié ces deux tons dans le roman. Lorsque cela devenait plus dangereux, l'ambiance lourde était désamorcée par une espièglerie de l'un ou l'autre. J'ai eu parfois l'impression de me retrouver dans des films de Bernard Blier, du genre Les tontons flingueurs, ou encore plus récemment, dans la série OSS117 avec Jean Dujardin. Il y a une véritable enquête avec des enjeux importants et graves, j'ai eu bien souvent peur pour les personnages, ils courent un réel danger. Et tout à coup, une réflexion, un geste, font que l'on sourit. J'aime beaucoup ce mélange.

Je me suis très vite attachée aux personnages. Framboise m'a touchée, les Mammas aussi. Il y a les gentils qu'on adore, et les méchants qu'on déteste. Il y a aussi le jeune Nicolo que l'on a envie d'aider et de protéger. L'auteur a su rendre son histoire intéressante à lire. le suspense est bien mené, les personnages sont bien décrits. Et il a aussi très bien planté les décors, que ce soit à Gênes, ou aux États-Unis avec les Navajos, et même au Japon avec un agent qui poursuit la mafia. L'univers de ce livre est vraiment très riche et dense. Je ne me suis pas ennuyée, pas de lourdeurs dans les descriptions, je suis très bien arrivée à tout m'imaginer. La narration à la troisième personne du singulier permet de garder une certaine distance avec les personnages qui n'est pas du tout négligeable. le style est très bon, fluide, ça se laisse lire tout seul, l'action démarre très vite, la tension règne et ne faiblit pas jusqu'à la dernière page. 

L'auteur a dû prendre beaucoup de plaisir à écrire cette histoire, ça se ressent à la lecture, il transmet au lecteur ce plaisir de lire. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti. Les derniers événements de la fin donnent tout de suite envie de lire le second, Au service secret de Framboise, que j'ai la chance d'avoir dans ma liseuse et que je vais lire très prochainement. À noter d'ailleurs qu'un troisième vient tout juste de sortir, Voir Venise et sourire, et je me réjouis à l'avance de savoir que je vais retrouver tout ce petit monde. 

Si vous aimez les polars avec de l'humour, distrayant, plein d'entrain et d'énergie, n'hésitez pas à découvrir Framboise et ses amies. Si vous êtes dans une période plus morose, lire ce livre vous redonnera le sourire. C'est ce qu'il s'est passé avec moi. J'ai passé un très bon moment, plein d'émotions diverses, je suis très contente d'avoir découvert cette héroïne et son auteur, Didier Bertrand.

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Quels rapports peut entretenir une jeune femme dénommée Framboise, et qui vient d'être licenciée de chez les célèbres chausseurs italiens où elle était employée, avec un duo d'espions et la mafia ? C'est ce que raconte Didier Bertrand dans ce roman au rythme soutenu.

Il campe ici le portrait d'une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux et capable de défendre bec et ongle son projet qui lui a été subtilisé par ses anciens employeurs. Quitte à se jeter tête la première dans la gueule du loup et à se retrouver au coeur d'une sombre histoire de trafic de drogue.

Didier Bertrand s'en donne à coeur joie dans ce roman. S'inspirant, et allant jusqu'à les pasticher, des codes du polar et du roman d'espionnage, l'auteur n'épargne rien à sa Framboise qui se prête de bonnes grâce à toutes les aventures que veut bien lui faire vivre son créateur.

C'est vif, drôle, plein d'entrain. L'auteur joue sur les quiproquos, les jeux de mots, les situations cocasses pour nous concocter un roman plein de charme et très divertissant. Il y met en scène une galerie de personnages truculents, parfois à la limite de la caricature, comme ce gang de mamies qui vient en aide à Framboise, mais cela entre en total résonnance avec les rebondissements qui sont la plupart du temps un brin excessifs et mais en total cohérence avec cet esprit décalé du récit.

Et cela parait parfaitement assumé par l'auteur qui s'amuse autant que son lecteur à faire naître des situations abracadabrantesques et à voir comment Framboise et ses acolytes vont s'en sortir. On sent une véritable jubilation d'auteur à inventer, jouer, pousser les événements et distordre le récit.

Plaisir qui se ressent à la lecture. Pour les journées où on a moins le moral, il ne faut pas hésiter à prendre une dose de Framboise !
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Bonjour.
Retour de lecture pour

"La folle erreur de Don Cortisone ", Didier Bertrand

Un ouvrage original : une enquête des services secrets au sein des tentacules de la mafia à travers le monde ,beaucoup d'humour, une touche de féminisme ,un brin d'histoire et de géographie.
J'ai savouré cette histoire, la plume de l'auteur est fluide, vraiment agréable à lire, le rythme est présent, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les mamas sont très attachantes avec un petit côté "7 mercenaires ", et font référence à des célébrités.
L'auteur est également attaché aux rôles féminins, et j'ai apprécié cette déclinaison des aventures de 007.
L'humour et le pittoresque sont aussi les piliers de ce récit haut en couleur tant au niveau des noms que des situations ou dialogues.
Le deuxième tome paraît à la fin du mois alors ne vous privez pas pour accompagner Framboise dans ses pérégrinations.

2ème tome à paraître : "Au service secret de Framboise ".Bonjour.
Retour de lecture pour

"La folle erreur de Don Cortisone ", Didier Bertrand

Un ouvrage original : une enquête des services secrets au sein des tentacules de la mafia à travers le monde ,beaucoup d'humour, une touche de féminisme ,un brin d'histoire et de géographie.
J'ai savouré cette histoire, la plume de l'auteur est fluide, vraiment agréable à lire, le rythme est présent, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les mamas sont très attachantes avec un petit côté "7 mercenaires ", et font référence à des célébrités.
L'auteur est également attaché aux rôles féminins, et j'ai apprécié cette déclinaison des aventures de 007.
L'humour et le pittoresque sont aussi les piliers de ce récit haut en couleur tant au niveau des noms que des situations ou dialogues.
Le deuxième tome paraît à la fin du mois alors ne vous privez pas pour accompagner Framboise dans ses pérégrinations.

2ème tome à paraître : "Au service secret de Framboise ".
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Mon nom est McIntosh, Jazz McIntosh, nom de code K6.
— Cassis ? Ça alors ! Moi c’est Framboise, dit Framboise.
— Je sais ! Nous nous sommes rencontrés en Arizona, tu te souviens ? Et, au fait, c’est K6 avec un K.
— Cassis avec Inca ? Tu es péruvien ?
— Non, écossais, pourquoi ?
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Framboise, quel nom ! Sainte Framboise, je ne connais pas, où va le monde ? pensa Innocent, le vieux prêtre de la famille en déversant nonchalamment une louche d’eau froide sur la tête de l’enfant. Framboise entra en hurlant dans la maison du Seigneur avant que la foule de parents et d’amis n’en sorte pour aller prendre un verre chez Marcel au Café de l’Église, sur la petite place aux platanes centenaires.
À vingt-quatre ans, Framboise détestait toujours autant l’eau froide, à la notable exception des glaçons qui agrémentaient ses cocktails. Elle avait été un bébé bien potelé, mais son corps s’était joliment équilibré pour garder des rondeurs juste là où il fallait. Elle avait toujours la peau claire et ses yeux gris-vert, mais ses cheveux blonds, fin et raides, s’était épaissis et ondulaient en vagues, affichant une belle couleur châtain virant sur le roux. Quelques grains de beauté aussi, joyeusement répartis dans le dos et les flancs. De grain, elle en avait également un dans la tête. Un petit grain créatif très sûrement. Ses parents avaient souvent soupiré face à ses élucubrations.
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L’empathie face à l’art, ce n’était pas nouveau, pourtant. Elle avait demandé, un jour, quelle drôle d’idée avait présidé au choix de son prénom. Ses parents avaient répondu qu’ils avaient voulu faire scission avec la branche noble de la famille, et que les prénoms royaux avaient fait leur temps. À chacun sa révolution ! Elle, elle aurait tout de même préféré s’appeler Marie, Anne ou Françoise. Pour ce dernier prénom, il aurait juste suffi d’avancer d’une lettre dans l’alphabet. Cela lui aurait évité tous ces « Tombe pas dans les pommes, Framboise », « T’as la pêche aujourd’hui, Framboise » ou le fameux « Ramène pas ta fraise, Framboise » qui avaient émaillé sa scolarité. D’un autre côté, c’est peut-être ce prénom qui lui avait permis de développer sa créativité.
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Elle aimait bien les oursins : une boule d’épines noires et luisantes cachant en son centre un œil bleu mystérieux et insondable. Elle trouvait ces bestioles un poil dangereuses, mais sympas. Elle avait recouvert le dessin pour ne pas risquer d’ennui. Au Japon, être tatoué signifiait appartenir à un clan yakuza, et même si la mafia locale inspirait la crainte,les employés n’hésitaient pas à chasser des onsens toute personne portant un tatouage. Maintenant elle se laissait flotter, nue comme le veut la coutume, dans le bassin enclos d’orgues de basalte réservé aux femmes.
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Quel que soit le nom qu’on donnait aux feuilles de cannabis ou à sa résine, tout indiquait la direction du soleil levant. Son enquête sur la déferlante de marijuana qui inondait le monde l’avait finalement conduite à Tokyo, et, étape ultime espérait-elle, à Nikko. Franchement, sa mission s’éternisait. Elle n’aurait pas dit non à un retour dans son Écosse natale pour écluser une bonne Guinness. Le cannabis l’inquiétait moins, personnellement, que la cocaïne, l’héroïne ou les nouvelles drogues de synthèse qui apparaissaient chaque mois à la périphérie des grandes villes.
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