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Les enquêtes d'Hannah Swensen tome 1 sur 9
EAN : 9791041412112
552 pages
Points (05/05/2023)
3.75/5   1045 notes
Résumé :
Hannah Swensen 01
Hannah Swensen est de retour dans sa ville natale d'Eden Lake. Entre sa mère, plutôt envahissante, et l'ouverture de sa boutique, le Cookie Jar, elle a fort à faire. Son quotidien devient plus passionnant encore quand son livreur, Ron LaSalle, est retrouvé assassiné juste derrière son magasin. Le beau-frère d'Hannah, shérif adjoint du comté, fait appel à elle pour l'aider à trouver le coupable. Un nombre surprenant de suspects et de mobiles ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (354) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 1045 notes
Si vous êtes un bec sucré, peut- être apprécierez-vous ce premier d'une série policière gourmande (un peu trop à mon goût...).

A la suite d'un échec amoureux, Hannah Swensen a abandonné l'université et ouvert une pâtisserie spécialisée dans les cookies,dans sa ville natale, Eden Lake. Lorsque le livreur de lait, meurt subitement, Hannah se retrouve embringuée dans l'enquête par son beau-frère policier dont la promotion dépend de la résolution de ce crime.
Et Hannah se met à fouiner, interroger, vu qu' en tant que commerçante, elle connaît presque tout le monde dans sa ville.

C'est un roman policier très léger que nous propose Joanne Fluke, qui tend vers le style Cosy mystery : très peu de suspens, très peu de surprises ( j'avais plus ou moins deviné dés la page 315 le nom du coupable). Vous ne trouverez donc pas les frissons promis par l'éditeur en quatrième de couverture, et encore moins les fous rires...
Vous serez peut- être agacés par la profusion de fois où est mentionné le mot "cookie". Dés que Hannah se rend quelque part, elle amène avec elle une fournée , et bien souvent elle l'offre, en guise de "monnaie d'échange" contre des informations. La gourmandise étant sensée faire tomber les scrupules des uns et des autres à se confier ou à colporter des ragots. Et quand l'héroïne n'est pas en train de donner, de fabriquer cette spécialité culinaire, l'auteur interrompt l'histoire avec la recette du cookie en question. Ce qui est complètement stupide, contre-productif et frustrant puisque la recette est américaine (donc en livres et pas en gramme) et surtout complètement imprécise ( une barquette de beurre : ok, mais de quelle taille ? Une tasse de sucre : ok, je veux bien, mais de quelle taille ? ).
Vous serez sûrement agacé par le personnage de la mère d'Hannah, qui passe son temps à vouloir la caser. Tellement de fois que c'est une caricature sur pattes...Ou par le beau-frère qui ne vaut pas grand chose, comme limier...

Donc, je résume : pas de suspens, pas d'humour, un brin caricatural , très (trop sucré) mais fort sympathique tout de même.
Très très sympathique.
J'ai le deuxième tome, je le lirai si je n'ai rien de mieux à me mettre sous la dent...

PS : Si vous aimez ce style, je vous conseille la délicieuse série "Stéphanie Plum ( 1° tome : La prime) , de Janet Evanovich, nettement plus originale, drolissime, et déjantée.
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En se rendant à sa boutique, le Cookie Jar, Hannah aperçoit comme tous les matin Ron LaSalle, en train de livrer ses produits laitiers. Elle le trouve différent des autres jours, lui si ponctuel est en retard dans sa tournée.

En arrivant, elle se met au travail (aux fourneaux) pour réaliser des cookies originaux, secondée efficacement par son employée Lisa, se promettant de demander à Ron si tout va bien pour lui, quand il fera sa livraison chez elle.

Une visite inattendue perturbe quelque peu ses plans : sa soeur entre dans la boutique, toujours pressée, pour lui confier pendant quelques heures sa fille. Elle doit faire visiter un bien immobilier à un client, c'est tellement plus intéressant que la fabrication des cookies…

Mais, soudain retentit un bruit de moteur qui pétarade et qui s'avère être un coup de feu tiré à bout portant sur Ron.

Hannah cherche à comprendre, à participer à la résolution du crime en donnant un coup de main à son beau-frère, assez dépassé par les évènements pour ne pas dire plus.

J'avais bien remarqué que NetGalley ne proposait que les 140 premières pages, et je pensais m'amuser comme le suggérait l'éditeur…

Une pâtissière, certes fort sympathique, qui mène l'enquête, les cancans du village où tout le monde se connaît et se surveille, des relents de « desperate housewives », on remplace Wisteria Lane ( ?), par Lake Eden, le tout entrecoupé de recettes de cookies, cela n'a pas fonctionné et même si l'extrait se termine sur un « élément capital », je ne lirai pas la suite. C'est trop « rose bonbon » pour moi et au lieu de me détendre, ça m'énerve… et en plus, toutes ces sucreries, cela m'a donné des nausées pour un bon moment…

On est en plein dans le cliché, la société américaine dans ce qu'elle a de plus superficiel, ou la famille avec la mère d'Hannah qui l'invite à dîner une fois par semaine pour lui présenter un prétendant convenable (pour elle évidemment) car il est choquant de ne pas être mariée à son âge etc.

Cela dit, je conçois très bien que l'on puisse apprécier ce genre de livre, étant donnés les commentaires que j'ai lus sur Babelio, mais j'assume…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Le Cherche Midi qui m'ont permis de tenter un autre style de polar et de découvrir une auteure…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un extrait et non du livre en entier avant de le télécharger.
J'ai donc été particulièrement frustrée de devoir commencer un roman en sachant que je ne connaîtrais pas la fin.
Mais, au bout de la centaine de pages proposées, je n'en avais de toute façon plus très envie car je n'ai pas accrochée à cette histoire un peu trop "girly" pour moi.
L'héroïne est une jeune femme qui tient une boutique de cookies et qui va aider le policier local dans son enquête, car un voisin a été assassiné.
On ne comprend absolument pas pourquoi elle se retrouve mêlée à cette histoire, d'autant qu'elle n'a aucune compétence en criminologie.
Elle va donc aller bavarder innocemment avec les uns et les autres de choses aussi primordiales que d'une couleur de rouge à lèvres, de petites robes ou de dents fêlées...tout en essayant d'éviter que sa mère la case avec tous les célibataires du coin.
Les allusions aux cookies sont innombrables, au point que ça m'a semblé indigeste, comme si on m'obligeait à en manger un à chaque fois que l'héroïne en fait cuire, en vend ou en offre !
Et en plus, on a les recettes avec.
Le style est très féminin, et je ne ne dois pas correspondre au lectorat visé car cela m'a ennuyé et semblé très creux.
Je pensais lire un polar léger, en fait il s'agit plutôt d'une comédie romantique avec une enquête policière insipide en toile de fond et ce n'est pas du tout mon style de lecture.
Je remercie NetGalley et les éditions du Cherche-Midi pour cet envoi.
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Hannah Swensen, une jeune célibataire, rentre au bercail afin de démarrer une nouvelle vie en ouvrant sa propre boutique, le Cookie Jar. Ses cookies font un véritable tabac. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où Hannah découvre le cadavre de son livreur Ron LaSalle ... Elle décide de mener l'enquête.

Un "cosy mystery" agréable à lire, entrecoupé de quelques recettes gourmandes qui vous mettent l'eau à la bouche. L'intrigue est bien menée et l'humour ne fait pas défaut mais il manquait cette petite touche de piment pour me captiver totalement.

Challenge féminin : item 28. Couverture attractive
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Ce livre, publié en même temps que le tome suivant (que j'ai également dans ma PAL) a fait beaucoup parler de lui au moment de sa sortie. Déjà rien que sa couverture a eu son lot de commentaires, certains la disant « magnifique » ! Bon, pour moi, elle évoque avant tout un essuie de cuisine (un torchon, pour mes amis français, mais un torchon étant tout autre chose chez moi, je reste sur mon essuie de cuisine, on dit aussi essuie-vaisselle, à la belge !) ; alors, certes, elle est très sympathique cette couverture, mais elle n'est pas au top du glamour non plus, quand même !

Quant au contenu…
Dans la série « les cosy mysteries sont à la mode », parmi les quelques séries dont j'ai déjà lu l'un ou l'autre tome, celui-ci gagnerait sans aucun doute le prix de la mièvrerie, à peine sauvé par un certain humour. Certains disaient que ça a quelque chose de « Desperate housewives » - pour le peu d'épisodes que j'ai vus de la série, je ne saisis franchement pas le lien ; on est davantage dans une espèce de « Bridget Jones » à l'américaine, farouchement accrochée à son célibat mais qui finit toujours par sa laisser convaincre par sa mère, autoproclamée marieuse en cheffe, de rencontrer autant de mâles que nécessaires, auxquels elle est moins insensible qu'elle ne prétend, jusqu'à espérer trouver la perle rare qui deviendrait son époux… Par ailleurs, notre Hannah n'a pas une cour d'amis plus clichés les uns que les autres (bye bye, Bridget !), mais un chat qui, à l'en croire, penserait comme un humain particulièrement hautain (ah ben si, il y a du cliché quand même, finalement), et Lisa, sa charmante assistante à la boutique de cookies qu'elle tient dans la petite ville de son enfance, depuis son retour parmi les siens après ses études.

C'est une petite ville à l'esprit « village », où tout le monde se connaît, où les cancans et autres ragots vont bon train dans tous les sens, où les diverses fêtes des différentes associations (que ce soient les scouts ou des réunions féminines assez improbables parfois) rassemblent tout le monde, et font toujours appel au « Cookie Jar » dont la réputation semble bien acquise.
Ainsi, quand Hannah découvre un matin par hasard que son livreur de lait et crème habituel est mort, vraisemblablement tué, dans son camion de livraison, c'est le branle-bas de combat !

Le hasard fait bien les choses : le policier en charge de l'enquête n'est autre que son beau-frère, c'est-à-dire le mari de sa soeur Andrea – Hannah ayant deux soeurs dont elle est l'aînée, mais Michelle, la benjamine, ne sera que citée de temps en temps, tandis qu'Andrea, la cadette, tient un second rôle de pimbêche, mal à l'aise dans son rôle de mère, d'autant plus qu'elle semble préférer sa carrière dans l'immobilier qu'elle a provisoirement mise de côté pourtant. Et surtout, on se demande ce qu'une femme aussi stéréotypée « pétasse » (désolée pour l'expression, mais je ne trouve pas mieux, car même si le mot n'est jamais dit, c'est vraiment ainsi qu'elle est décrite tout au long du livre, ou presque !), fait avec ce Bill, policier qui rêve de devenir inspecteur, mais qui n'a pas la moindre envergure, pas le début d'une idée, pas la moindre capacité d'initiative – pas de cerveau, on dirait parfois le benêt du coin ! Ah, pardon, si, il a une idée de génie : il va demander à Hannah de l'assister dans son enquête, lui prêtant des qualités qui pourraient aider à débusquer le coupable, d'autant plus que, avec ses cookies, comme on l'a compris, elle est toujours présente partout et connaît tout le monde, mieux que personne !

Et c'est ainsi que Hannah se lance à corps perdu dans cette enquête, parfois aidée par sa soeur Andrea dont elle se rapproche peu à peu (une Andrea qui, en plus, sera l'un des rares personnages à réellement évoluer), tandis que Bill, qui est quand même le principal enquêteur, du moins en théorie, non ? sert essentiellement de potiche.
Jusque-là, ce n'est déjà pas follement emballant, mais ça peut le faire, pourquoi pas après tout ?
Hélas, l'enquête devient très vite poussive, selon un schéma récurrent qui est intéressant la première fois, mais dont la répétition systématique est plus que lassante : Hannah a une soudaine idée sur tel ou tel point de son enquête, paf elle se rend chez la personne qui pourrait l'éclairer sur ledit point, et invente alors une quelconque histoire plus ou moins plausible dans laquelle elle noie sa question principale, au milieu d'un inévitable sachet de cookies… et des litres et des litres de café ! Et ainsi, d'idée en réponse, de question en nouvelle découverte, elle cerne peu à peu le coupable de ce meurtre, car il s'agit bien de ça.

C'est tellement trop facile et irréaliste que j'ai peu à peu décroché, avec l'impression que cette enquête sans queue ni tête apparente n'aboutirait jamais ; ça devenait extrêmement long et lassant. J'étais à peine aux alentours de la page 170 (32% du livre) quand j'ai provisoirement mis de côté, je n'en pouvais plus !
Il a fallu que ce livre soit proposé en LC sur l'un des (nombreux) challenges auxquels je participe, pour que je me rappelle que je l'avais en cours quelque part. le lire avec d'autres était une bonne façon de m'encourager à le terminer – moi qui n'aime décidément pas ne pas finir un livre ! Je l'ai repris là où j'étais arrivée quelques semaines plus tôt : pas envie de reprendre à zéro un livre qui m'avait déjà tellement ennuyée ! Et pour preuve qu'il n'est décidément pas passionnant : je n'ai eu aucun mal à le reprendre ainsi en plein milieu, il se passe tellement peu de choses intéressantes que j'ai très vite retrouvé le fil, sans souci, avec l'espoir de le terminer au plus vite désormais, quitte à passer quelques passages en diagonale…

Lors de cette reprise toute récente, la première chose qui m'a choquée, si l'on peut dire, c'est ce que je disais juste ci-dessus : Hannah boit des mégalitres de café, du matin au soir (et même parfois du soir au matin), sans oublier que certaines personnes qu'elle va voir préfèrent le thé, et alors, même si elle n'aime pas ça (elle le répète à chaque fois à l'attention du lecteur), elle l'accepte quand même… Ciel ! Déjà moi, qui adore pourtant le café, avec 2 à 3 tasses entre matin et midi (pas ultra-corsé, mais pas du jus de chaussette non plus !), j'ai déjà tendance à me transformer en pile électrique ; à partir de la 4e tasse, j'ai des soucis potentiels d'insomnie… mais alors, soit notre Hannah est définitivement immunisée, soit elle est une centrale atomique en puissance et couve un méchant ulcère qui va éclater tôt ou tard !?
Quant aux cookies qu'elle avale et distribue également à longueur de journée, on finirait par croire que tous les habitants de cette petite ville vont finir par se transformer en Obélix…

En parlant de ces cookies : l'autrice nous partage un grand nombre de recettes, et réellement ça met l'eau à la bouche – à condition de dépasser la déception qu'on est alors davantage dans un livre de cuisine que dans un roman policier. Mais alors, je ne comprends pas – du tout – la démarche de l'éditeur… C'est que toutes ces recettes sont traduites « à l'américaine » ! Les mesures sont des cuillères à thé, des tasses, etc., autant de façon de compter les ingrédients qu'on utilise outre-Atlantique (il me semble avoir vu de telles mentions dans des recettes sur des sites canadiens, notamment), mais de ce côté-ci du monde, on parle en grammes, en cuillères à café (tiens donc !) ou soupe, au pire en pots de yaourt ou ce genre de choses « courantes » dans les basiques d'une cuisine, mais pas en « livres », en cuillères à thé ou autres tasses !
Oh, pardon : en fait, si, il y a, à la toute, toute, toute dernière page du livre, après même l'index des recettes, une page de « Conversion des volumes ». C'est une blague !? Était-il donc si compliqué d'appliquer ces conversions directement dans les recettes ? Ce choix de montrer les recettes « à l'américaine », était-ce censé participer à l'ambiance ? Ça dépasse mon entendement, car le vrai problème, c'est que ça va surtout compliquer la vie du lecteur qui, lassé de lire ce livre inintéressant, aurait tout à coup des envies de pâtisserie…
Et surtout, cela donne un goût tout à fait inabouti à la traduction, et c'est bien dommage, car le texte de chacune de ces recettes est quant à lui bien traduit : pourquoi ne pas avoir été cohérent jusque dans le « détail » qu'est la liste des ingrédients ? La traductrice est-elle donc si mauvaise cuisinière (et l'éditeur / éditrice pire encore) pour n'avoir pas vu que, présentées ainsi, ces recettes sont impraticables sans une conversion supplémentaire, dont on se serait pourtant bien passé.e.s au moment de tester ces fameux cookies ?

Sans même parler du fait que lesdites recettes sont prévues pour plusieurs douzaines à chaque fois – normal dans une boutique de cookies, nettement plus embêtant pour une maman (par exemple) qui veut juste faire à goûter pour sa famille : dommage que les quantités n'aient pas été adaptées (par l'autrice alors ?) pour un format plus familial.
Ou encore : certains ingrédients sont (quasi) introuvables chez nous, mais ça non plus ne semble pas avoir posé problème, ni à l'éditeur, ni à la traductrice. Je pense notamment à la mélasse, jamais vue en Belgique, mais présente dans plusieurs recettes : mes co-lectrices (françaises) m'ont informée que ça peut se trouver au rayon exotique de certains supermarchés, dans les spécialités du Maghreb. Sérieusement ? Il faut aller chercher une spécialité du Maghreb pour réaliser une ou plusieurs recette.s américaine.s ?!? J'ai halluciné ! Après consultation rapide sur Internet, il semble que ce n'est pas si simple que ça à trouver, mais que ça peut être remplacé (avec plus ou moins de succès) par l'un ou l'autre ingrédient plus courant chez nous, allant du miel au sirop d'érable, certains compatriotes parlaient même de notre fameux « sirop de Liège », sauf qu'alors le goût devient fruité ; les plus avisés conseillent de commander cette fameuse mélasse sur l'un ou l'autre site de produits américains en ligne…
Alors, bien sûr, une fois encore, je ne demande pas que la traductrice fasse une adaptation complète de ces recettes (quoique : quelque part, c'est quand même son job) ; mais adapter les unités de mesure à ce qu'on connaît en Europe n'aurait pas été du luxe, pour cette édition destinée à la France et aux pays voisins, et donner une indication (en note de bas de page ?) sur le concept de mélasse ou autres ingrédients plus inhabituels aurait été bienvenu !

Tout cela n'empêche pas (heureusement !) ce livre d'être gentiment plaisant : on est à fond dans le « cosy » (à défaut du « mystery » qui, pour moi, ne convainc guère), dans l'ambiance très marquée, à la limite de l'exagération même, d'une petite ville américaine et en plus « à l'ancienne », dans cet esprit « village » que je mentionnais plus haut : tout le monde se connaît au moins de vue, tout le monde participe à l'une ou l'autre association qui resserre encore davantage ces liens entre les habitants, ou bien dans un autre registre : on va encore acheter ses vêtements à la boutique du coin où la gérante sait d'un coup d'oeil ce qui vous ira (à part dans mon village quand j'étais petite, pour moi c'est du jamais-vu !). Et bien sûr, c'est une époque où les portables sont encore très peu répandus : seul le riche bourgeois du coin semble en avoir un, et Hannah par exemple passe et reçoit tous ses appels sur son fixe ou celui de sa boutique ! le tout est saupoudré d'une fine couche d'humour léger, parfois teinté de sexisme mais qui ne m'a pas fait hurler.
Tous ces éléments donnent un petit goût suranné à l'ensemble, désuet mais sympathique ; par moments, on aurait presque envie d'aller s'installer quelques instants au « Cookie Jar », déguster l'une de ces spécialités tellement alléchantes réalisées par Hannah, avec un inévitable café bien sûr… et surtout, qu'on ne me parle pas d'un quelconque meurtre ! Bref, c'est agréable, malgré l'enquête qui ne rime à rien.

En ce sens, la nouvelle qui clôt le livre (sur près de 125 pages quand même !) est beaucoup mieux réussie ! Elle se déroule dans cette même ambiance, mais débarrassée d'un crime inutile, mettant à la place une gentille petite énigme, et on ne peut que craquer… ou, pour le moins, se réconcilier un tant soit peu avec les déceptions de l'enquête principale de ce livre.
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Hannah trouvait honteux qu'un professeur gagne moins qu'un vendeur de fast-food.
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Moshe ronronnait de bonheur en regardant Hannah remplir sa gamelle. Il lui était si reconnaissant de n'avoir plus à quémander le gîte et le couvert qu'en retour il cherchait constamment à lui faire plaisir. Le matin même, Hannah avait trouvé l'arrière train d'une souris sur la table de la cuisine, (...).
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Hannah leva les yeux des nuanciers que Rhonda lui avait fournis à titre d'exemple et décida de mettre en pratique la vieille devise de sa grand-mère, à savoir qu'on attrapait plus de mouches avec du miel qu'avec du vinaigre.
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- Tu as dit chocolat ?
Andrea se retourna brusquement, le front soucieux.
"Tracey ne doit pas manger de chocolat. Ça la rend hyperactive."
Hannah hocha la tête et adressa un clin d'oeil discret à sa nièce.
"Je m'en souviendrai, promit-elle.
(...) Tracey attendit que la porte se referme pour se tourner vers Hannah.
"Ca veut dire quoi, hyperactive ?
- C'est un mot qu'on emploie pour dire qu'un enfant s'amuse."
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La scène qu'elle découvrit lui causa une telle frayeur qu'elle bondit en arrière et faillit s'étrangler avec sa salive. Ron LaSalle, le héros local, le footballeur le plus titré de Lake Eden gisait sur le dos, immobile. Son calot blanc traînait par terre. Ses bordereaux de commande voletaient sur l'écritoire à pinces. Hannah vit un sachet de cookies, les siens, ouvert sur le siège, près du corps. Des croquants aux pépites de chocolat étaient répandus un peu partout dans l'habitable. Elle écarquilla les yeux. Ron en avait encore un dans la main.
Quand son regard passa de la main du cadavre à son torse, Hannah comprit de quoi il retournait. La chemise Cozy Cow que Ron portait pour faire ses livraisons était percée au niveau de la poitrine et la déchirure présentait des traces de brûlé sur le pourtour. Ron LaSalle avait été tué avec une arme à feu.
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Les Enquêtes d'Hannah Swensen 4 : Meurtres et tarte au citron meringuée de Joanne Fluke et Florianne Vidal aux éditions du Cherche Midi https://www.lagriffenoire.com/1086355-romans-les-enquetes-d-hannah-swensen-t4-----meurtres-et-tarte-au-citron-meringuee.html • Les Enquêtes d'Hannah Swensen 3 : Meurtres et muffins aux myrtilles de Joanne Fluke et Florianne Vidal aux éditions du Cherche Midi https://www.lagriffenoire.com/1086356-romans-les-enquetes-d-hannah-swensen-t3-----meurtres-et-muffins-aux-myrtilles.html • Les Enquêtes d'Hannah Swensen 2 : Meurtres et charlotte aux fraises (02) de Joanne Fluke et Florianne Vidal aux éditions du Cherche Midi https://www.lagriffenoire.com/1079985-romans-les-enquetes-d-hannah-swensen-t2-----meurtres-et-charlotte-aux-fraises.html • Les Enquêtes d'Hannah Swensen 1 : Meurtres et pépites de chocolat (01) de Joanne Fluke et Florianne Vidal aux éditions du Cherche Midi https://www.lagriffenoire.com/1079986-romans-les-enquetes-d-hannah-swensen-t1-----meurtres-et-pepites-de-chocolat.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com • Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv • Notre Newsletter https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter • Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel • • • #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #conseillecture #éditionscherchemidi
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Comment Ron LaSalle a-t-il été tué ?

Il a été abattu.
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