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3,9

sur 575 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Il est bien difficile de lire ce "roman" jusqu'au bout sans céder à l'exaspération. Il concentre en ses deux cents pages imprimées gros à peu près tous les vices de ce que Télérama ou la télévision font passer pour de la littérature. Un récit à la première personne, encore un : bon moyen de ne rien raconter, mais de s'épancher à longueur de pages sur le "ressenti" du personnage à propos de ceci ou de cela (souvent un événement minuscule). Une indifférence totale à la vraisemblance de l'époque et des classes sociales : Proust parle le bobo-Besson (anachronismes et vulgarismes compris), Arthur le beau soldat parle le Besson-bobo khâgneux (c'est le fils de la servante, ce qui a des conséquences linguistiques et culturelles en 1916, année de l'action), et le narrateur parle le Besson tout court. Une uniformité stylistique qui laisse voir à quel point l'auteur ignore qu'un roman est fait de personnages distincts les uns des autres, non de logorrhées convenues.
La phrase est du sous-Duras simplifié, avec l'emploi constant de l'abstraction molle ("notre jeunesse perdue", "j'enlace ta nudité", "un éclatement ininterrompu d'obus" - à lire à haute voix pour l'effet Ubu-Roi), l'emploi constant du présent de l'indicatif le plus plat, donc l'absence totale de sens de la temporalité, etc ... L'histoire aurait pu être jolie, à la Radiguet, mais ce livre est paru après l'effondrement de l'enseignement du français à l'école.
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Besson Philippe/ En l'absence des hommes
Pudeur mais fadeur !
J'avoue que j'ai mis un certain temps à terminer ce roman : je n'en voyais pas le bout! Certes les conversations et les réflexions sont parfois intéressantes comme celle concernant l'art d'écrire (P.106) et la liberté (P.206). Mais le style, qui je suis désolé n'atteint pas celui de Marguerite Duras et il s'en faut, fatigue un peu avec des personnages pas toujours bien campés. Somme toute, ce roman m'a ennuyé et déçu. le thème était pourtant porteur.
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Très déçu par ce roman. On ne voit jamais vivre les personnages, ils ne font que parler, le récit est verbeux. Tout est grandiloquent, les personnages parlent par aphorismes et on sent la surenchère facile dans les sentiments. Les ficelles sont visibles, jusqu'à la ridicule et grotesque scène de Proust dépucelé par une prostituée...
Quant au style, l'auteur abuse des anaphores, se répète souvent, pastiche parfois, et mal, Marguerite Duras. On a l'impression que c'est écrit à la va-vite, maladroitement. On ne fait pas la différence entre les styles d'expression des personnages.
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La lecture de ce livre m'a été déplaisante.
Mes récriminations à son encontre pourraient s'étaler sur de longues lignes mais je n'aime pas l'acharnement. Il se trouve que ce type de roman paraît simplement mauvais quand on le compare à l'oeuvre d'écrivains qui ont publié des livres dans des thèmes similaires. Je recommande à tous de lire le roman de Yves Navarre 'Le petit galopin de nos corps' et d'oublier ce roman inélégant et brut de décoffrage.
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Philippe Besson me casse les couilles avec son tic " Voilà tout" qu'on trouve toutes les 5 pages de ses bouquins. Chaque besson à 2 -3 exception près est un redit de son autre bouquin. même ton, meme structure. Et pour couronner le tout, l'entendre raconter connerie sur connerie sur RTL dans "on refait le monde", moi qui l'aimait plus ou moins au debut a fini par me le rendre insupportable. Non je n'ai pas envie de perdre mon temps à relire le même bouquin inlassablement. L'avantage néanmoins c'est que ce sont des mini livres de 200 pages ecrit gros avec des chapitres minuscules qui laissent une demi feuille de papier vierge tous les 3 pages. En 3/4h c'est torché.
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