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3,67

sur 839 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un récit tout en sensibilité, pour évoquer le départ de son petit. Maman d'une fille unique, je sais que ce jour arrivera, car c'est notre devoir de parents ; éduquer au mieux, donner les bonnes clés pour que nos enfants puissent s'en sortir en quittant le nid, mais je n'ose pas y penser. Je sais maintenant ce qui m'attend 😭. J'ai beaucoup aimé cette fine analyse du couple, qui change avec l'arrivée des enfants. Comment va ton faire quand on va se retrouver à deux ?! Un roman juste et plein de tendresse, qui parlera à tous les parents.
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Voici un auteur que j'apprécie de lire à chaque sortie.
"Le dernier enfant" de Philippe Besson
C'est l'histoire Anne-Marie mère de trois enfants et qui va nous livrer ses sentiments, ses émotions, quand son petit dernier quitte la maison !
Quand notre dernier petit oisillon quitte le nid pour prendre son envol, nous sommes plusieurs mamans à avoir déjà vécu ce changement, qui peut être brutal, mais c'est ainsi. le temps passe trop vite, mais nous pouvons et devons faire évoluer notre relation mère/enfant.
D'une belle plume Philippe Besson, nous décrit avec finesse et justesse l'amour d'une mère pour son enfant.
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Quand l'enfant quitte le nid, que faire, que dire ?
Une maman souffre de l'envol de son petit même si cela est dans l'ordre des choses. Une histoire banale du quotidien mais qui saura toucher le coeur de toutes les mamans.

Théo, le petit dernier d'une famille de trois enfants part faire ses études dans la ville proche. Il faut l'aider à emménager dans son petit studio, il faut accepter que tout ne sera plus comme avant.
Patrick le père, est philosophe sur le sujet et puis il n'a pas l'habitude de laisser parler ses sentiments. En revanche, Anne-Marie, la mère de famille, voit partir son petit, celui qu'elle n'a pas vu grandir. Ce sont tous ces repères qui éclatent, la famille qui se désagrège. Comme si l'enfant disparaissait à jamais.

Comment faire pour garder pour elle la souffrance qu'elle ressent ? Une souffrance dont elle sait qu'on va lui reprocher. Une souffrance qu'ils ne vont pas comprendre.

L'intrigue se déroule sur une seule journée mais une journée cruciale dans la vie d'Anne-Marie. On suit cette famille presque comme dans un huis clos tragique, du départ au petit matin, à trois, serrés dans le petit camion de déménagement, dans un silence pudique, jusqu'au soir au retour, dans ce camion vide, à deux.

Ce camion vide, c'est le vide qui s'ouvre devant Anne-Marie, un vide qui l'appelle. Que faire de sa vie désormais quand elle comprend qu'elle a consacré 30 années à ses enfants et seulement à ses enfants ?

Théo lui, du haut de ses 18 ans, ressent le chagrin de sa mère. Ce n'est pas ce qu'il veut, mais il n'a pas le choix, il doit se détacher, il doit vivre sa vie. Alors tout au long de la journée, c'est avec une certaine maladresse d'adolescent ingrat qu'il va tenter de rassurer sa maman. Et elle, c'est avec maladresse qu'elle va essayer de donner le change. Une journée toute en tendresse retenue.

C'est un roman, tout en subtilité et en sobriété que nous livre Philippe Besson. C'est un roman sur l'enfance qui s'en va et qui ne reviendra pas. C'est un roman sur le déchirement de la séparation, sur le passage à l'âge adulte, sur la prise de conscience qu'il y a une vie après le départ des enfants.

Je suis maman moi-même d'un grand garçon et la description de cette situation m'a beaucoup émue. Elle m'a beaucoup parlée.
Je dois bien avouer que je me suis même demandée comment l'auteur pouvait être si juste en tant qu'homme, tant ce qu'il décrit des pensées de la maman est finement décrit et tellement juste.


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Philippe BESSON quitte son cycle de vie personnel (arrête avec tes mensonges-un certain Paul DARIGRAND-où encore un personnage de roman) pour retrouver le véritable genre romanesque.

Je suis un fidèle de l’écrivain charentais depuis ses premiers ouvrages grâce à mon épouse et je retrouve dans ce dernier ouvrage tout ce qui me plait sous sa plume :
L’intimité des personnages, ici des parents mais plus particulièrement une mère Anne-Marie qui aide au déménagement de son dernier enfant Théo dans un appartement étudiant ;
Le huis clos de leur dernière journée qui achève une vie de famille ;
L’importance de ces petits riens ou de ces phrases anodines qui cachent les véritables sentiments.

Le tout est raconté avec un ton juste, grave mais pas larmoyant avec une pudeur qui rend l’histoire universelle tant du point de vue du jeune homme que des parents.

Les neuf parties nous font entrer dans l’intimité de cette famille qui est à la fois la nôtre et en même temps une autre, c𠆞st un livre que l’on ne lâche pas, qui nous tient en haleine jusqu𠆚u terme.
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Je vous conseille la lecture de ce livre. Philippe Besson décrit le départ du dernier enfant du domicile familial pour vivre sa vie et les sentiments ressentis par les parents.
Un livre touchant et délicat avec beaucoup d'empathie.
L'écriture de Philippe Besson met merveilleusement en avant ses personnages qui sont touchants et nous ressemble.
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un des rares romans de Philippe Besson que je n'avais pas lu.

Une fois de plus il fait mouche .
Quelle lecture : il trouve réellement les mots justes et arrive à nous toucher même si l'on ne sent pas concernée par le sujet abordé a priori.

Ici il s'agit du départ de la maison familiale du dernier enfant en l'occurence ici « le petit garçon ».
Le ressenti de la mère est touchant. Quand au père les réactions sont plus discrètes.

Le jour J le dernier enfant quitte le nid familial.
Il emménage dans un « mini appartement «  qui va lui imposer de travailler pour payer son loyer !
Pourquoi ?
Car c'est la vie ...

Comment leur couple va t'il réussir à vivre maintenant qu'ils sont tous les deux sans enfant a charge ?

Une histoire magnifique avec une fin surprenante qui a reussi a me toucher même si je n'ai jamais vécu cette situation.
A mon avis beaucoup beaucoup de mamans qui ont connu ce moment ont dû verser leur petite larme en lisant ce roma qui est une fois de plus UN ENORME coup de coeur
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Le rôle de mère questionné ici dans ce livre avec justesse et intelligence. L'écriture de l'auteur est limpide. Je n'est pas trouvé l'histoire triste mais plutôt délivrant un message authentique d'une maman qui aime son fils quoi qu'il advienne : tout simplement une mère.
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Dévoré, résume parfaitement la lecture de cette nouvelle œuvre de @philippebessonauteur . Vous le savez, je ne m𠆞n cache pas, c𠆞st mon auteur pre𰇾́ré. C𠆞st un homme que j𠆚ppre〜ie particulièrement et que j𠆚i hâte de pouvoir rencontrer un jour.

Cette fois ci, @philippebessonauteur e〜rit sur les mères. Ces femmes donnant la vie, ces femmes qui sacrifieront leur temps pour l’offrir pleinement à leurs enfants. Ces femmes, respecte〞s, aime〞s, idolâtre〞s très souvent.

Anne-Marie est une mère de 3 enfants. Son dernier Théo, est sur le point de de〛uter sa jeune vie d𠆞́tudiant. Il doit s’installer dans son appartement, quittant ainsi le cocon familial, la chaleur d’une maison, les bons plats préparés par une mère aimante.

Anne Marie souffre, intérieurement. Elle est dévaste〞 de devoir laisser son petit au sein de 20m carré. Extérieurement, c㉺ va; intérieurement, c𠆞st une he𰇊tombe. Que va-t-elle devenir désormais ? Qu𠆞st ce qui va la motiver à se lever sans le bruit de son petit dernier dans la maison ?

@philippebessonauteur signe une œuvre sentimentale, re〚liste, transposable à la vie de chacun. Quelle mère n𠆚 pas pleuré quand un de ses enfants quitte le navire ? Quelle mère n𠆚 pas tenté de tout faire pour garder son enfant auprès d𠆞lle lorsque celui-ci de〛ute ses études supérieures ?

C𠆞st criblant d𠆚mour, de sincérité, d𠆚uthenticité. C𠆞st une nouvelle fois beau. C𠆞st comme détailler le portrait d’une mère, d’une femme qui donne tout son temps à ses enfants, c𠆞st beau. C𠆞st à la limite de se dire « On dirait tellement mon histoire, quand j𠆚i quitté la maison pour aller vivre de mes propres ailes. »

Anne Marie est une de ces mamans qui donnent tout, une de ces femmes qui en oublie d𠆞̂tre une femme avant tout, de plaire, parfois. Elle ressent un vide sidérale quand elle rentre chez elle, il n’y a plus de bruits. Les rires, les pleures, les cris, ils ne sont plus là, ils sont dans sa mémoire. Et pourtant, il faut avancer. Aux @editions_julliard
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Première lecture de Philippe Besson,



J'ai aimée son écriture et ses détails. Ce livre nous amène à une réalité oubliée.



Quand on a 18/20/25 ans, qu'on est dernier de fratrie ou dernier à sortir du cocon familial, on oublie que ceux qui ont passé la moitié de leur vie pour nous peuvent ressentir des conséquences atroces.



Je trouve que Besson a apporté avec faciliter les mots et l'état d'esprit qu'il fallait.
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Ce matin, le petit dernier de la famille se prépare à voler de ses propres ailes et déménage dans son premier appartement. Anne-Marie tente de faire bonne figure mais elle est assaillie par un questionnement intérieur, dévastée, elle perd tout ses repères... Que devient la place d'une mère lorsque ses petits ont quitté le nid ? Comment se réinventer en temps que femme, qu'epouse ? En a t'elle d'abord envie ? Quelles pourraient bien être ses nouvelles préoccupations au quotidien ? Sur quoi focaliser son attention ? A-t-elle suffisamment préparé son fils à affronter le monde seul ? Anne-Marie se sent vide, déboussolée, perdue...
Un très bon roman qui traite de l'amour maternel, de ce qui attend les parents une fois leurs enfants partis du foyer familial. Un roman qui résonne dans mon coeur de maman, parce que même si ma petite bouille n'a que 4 ans, je n'ai pas vu passer ces 4 années et qu'on aimerait toujours prolonger le temps, pour ne pas lâcher ce rôle de parent, ne pas voir nos petits anges s'éloigner... C'est un changement de vie, de perspectives, il n'est pas toujours simple de réécrire un nouveau nous après de nombreuses années. J'ai adoré ce livre qui a énormément raisonné en moi, j'ai été émue. Les mots sont choisis avec soin, ils sont justes et n'ont pas besoin d'être entourés de fioritures. Pas de répétitions à outrance. Juste une introspection et un déferlement d'émotions. Une merveille qui se lit en moins de temps qu'il en faut pour le dire.
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