Un garçon d'Italie

"Un garçon d'Italie" fait partie des livres les biens moins notés sur Livraddict mais je dois dire que je me tourne vers les romans de cet auteur sans réellement faire attention aux notes, aux avis. Et je pense avoir encore une fois eu raison de faire ainsi.

C'est une histoire de deuil. D'un deuil partagé entre deux personnes qui ont toutes les deux aimés. Luca est mort, sans savoir pourquoi, sans savoir comment. Tout ce que l'on sait, c'est qu'aujourd'hui Anna, la compagne De Luca, pleure sa disparition. Ainsi que Leo un homme, un ami peut-être ?

Encore une fois, c'est avec une plume fine et non dénuée de beauté que Philippe Besson dépeint les affres du deuil. On comprend très rapidement pourquoi Anna est dévastée par la disparition De Luca. Mais pourquoi Léo, qui est-il ? On apprend petit à petit que le destin de Léo est indéniablement lié à celui d'Anna, grâce à Luca. Grâce à l'amour qui les unit tous les trois. 

J'ai été captivé par la beauté de cette histoire mais surtout par sa douceur notamment dans la notion de deuil. C'est délicatement écrit. C'est d'une beauté rare.

Encore une fois, Philippe Besson ravit mes lectures. Lorsqu'il est difficile de lire, il me suffit d'ouvrir l'un de ses livres pour reprendre goût à la lecture. 

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Luca est retrouvé mort, par les Carabiniers, sur la rive gauche de l'Arno, quelques jours après sa disparition. La famille et les proches sont endeuillé•e•s par cette triste tragédie, et il y a Leo, qui est en colère.
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Découpé en 4 parties, ce roman est narré par le défunt lui-même, Anna sa compagne, et Leo. le premier décrit ce qu'il observe et ce qu'il ressent depuis sa place de mort. La seconde relate le processus de deuil qu'elle traverse et Leo se livre sur son passé et son présent dans cette gare, ainsi que les émotions qu'il revit à travers ses souvenirs.
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Qu'est-il arriver à Luca ? de quoi est-il mort ? Une première autopsie révèle des traces de somnifères dans son corps. Pourtant, il ne semblerait pas qu'il en prît régulièrement. Meurtre ou suicide ? L'inspecteur Tonello est chargé de l'enquête. Il doute rapidement que ce soit un accident. Anna, quant à elle, va de découverte en découverte, le tout dans un tourbillon d'émotions mêlant colère, tristesse et résilience, alors que Leo tente de reprendre le cours de sa vie.
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Je trouve, une fois de plus, que la plume de Philippe Besson est très poétique. Je regrette quelques longueurs et une fin qui aurait mérité une chute magistrale.
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Théodore

Ce garçon d'Italie avait pour nom Luca.

Avait car Luca est mort, retrouvé noyé dans les eaux de l'Arno. Suicide, accident, crime l'enquête policière le dira surement.

Luca, Anna et Léo, les trois protagonistes de cette histoire, de couple à trois ou presque car si Léo amant secret De Luca connaissait l'existence d'Anna, celle-ci ne découvrira Leo qu'après la mort De Luca.

La narration a trois voix est intéressante et chacun dévoile un pan de vie et d'histoire De Luca. Son couple avec Anna, sa rencontre avec Léo jeune prostitué de la gare de Firenze et sa double vie ensuite.

Le personnage De Luca ne m'a pas particulièrement semblé sympathique, le sentiment de sa lâcheté et du silence qu'il impose à Léo m'a franchement agacée et en même temps l'homosexualité est souvent cachée comme si c'était honteux.

Anna c'est celle qui découvre la vérité sur l'homme qu'elle aime d'une façon abrupte, qui ne comprend pas, qui veut savoir.

Quant à Léo, il vend son corps mais recherche l'amour malgré tout. Luca était-il l'homme de sa vie?

Petit à petit les éléments se mettent en place et les personnages se dévoilent. L'épilogue nous révèle la vérité sur la mort De Luca...

J'ai passé un bon moment avec cette histoire mais je l'ai tout de même trouvée beaucoup moins intéressante et passionnante que Arrête avec tes mensonges ou Vivre vite.

Je reste tout de même complètement fan de l'écriture de Philippe Besson qui transporte avec toujours les mots les plus justes.
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Au coeur de ce roman choral la mort d'un jeune homme. Accidentelle? Criminelle? Volontaire? le doute subsiste. Rien à voir pourtant avec une enquête policière. En effet, c'est bien la vie du défunt qui est disséqué par le regard de deux proches, les non-dits, les mensonges, les contradictions.
Une écriture travaillée mais qui ne m'a pas particulièrement plu, des personnages antipathiques que l'on contemple avec détachement. Un roman agréable à lire mais pas inoubliable.

Aujourd'hui, je vous plonge dans les pages envoûtantes de "Un Garçon d'Italie" de @philippebesson . 🇮 Cette histoire intrigante et captivante nous emmène à Florence. L'été prend fin, mais l'histoire De Luca commence à se dévoiler, mêlant amour, courage et douleur.

"Un Garçon d'Italie" est un roman qui m'a totalement déstabilisé. Philippe Besson, l'un de mes écrivains favoris, nous livre une histoire unique, racontée par une chorale de trois protagonistes, dont l'un est déjà mort. Cette narration originale ajoute une profondeur émotionnelle saisissante à l'ensemble du récit et un petit coté science fiction.

Au fil des pages, l'histoire entre Luca et Léo m'a surpris par son attachement poignant malgré le contexte. Les personnages sont si bien développés qu'ils semblent prendre vie sous nos yeux, nous transportant dans leurs émotions et leurs vécus.

Malgré ma décision de lire ce livre pendant l'été en raison de son cadre en Italie, je dois admettre que c'était une grosse erreur, je pensais bêtement qu'il nous décrirait une Italie lumineuse et alanguie. Ce livre court est un véritable tourbillon d'émotions et d'intrigues, et il m'a captivé bien au-delà de ce que j'aurais pu imaginer.

Si vous recherchez une lecture qui vous fera voyager dans le temps et l'espace tout en explorant les complexités des relations humaines, "Un Garçon d'Italie" est un choix que je vous recommande vivement.

Décidément, je suis véritablement séduite par l'écriture délicate de Ph. Besson.
C'est l'histoire d'un jeune homme retrouvé mort et qui continue de se raconter, d'outre-tombe. Il était amoureux d'une femme mais aussi d'un jeune prostitué qui, eux aussi, racontent leur douleur du deuil. C'est un trés bon roman qui dénonce l'intolérance et une certaine forme d'obscurantisme. Bref, je recommande.

Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008)

L'originalité de ce livre repose sur sa méthode narrative. Luca, un jeune florentin dont le corps sans vie vient d'être repêché dans l'Arno. Anna, son amie, qui va découvrir des secrets insoupçonnés, au fur et à mesure que l'enquête les révélera. Léo, enfin, ce jeune prostitué de la gare, amant De Luca, qui vit le deuil et subit l'enquête comme il peut. Tous trois racontent leur histoire, ce qui les relie, à tour de rôle.

La mort De Luca, d'apparence accidentelle, déclenche une enquête policière qui va bouleverser la vie d'Anna et de Léo. Si le second connaissait depuis toujours l'existence de la première, parce que Luca lui avait montré des photos, Anna, elle, ne sait rien de cet amant, et va découvrir avec l'enquête les secrets que Luca avait.

L'histoire est touchante et sensible, mais pas autant que les précédents romans de Besson (Son frère, En l'absence des hommes). On y retrouve des thèmes qui lui sont chers, le secret, la famille, l'homosexualité, l'ambiguïté des relations. Sans être un roman extraordinaire, Un garçon d'Italie puise sa force dans les questions que se posent (et nous posent) les trois personnages, dans les zones d'ombres qui s'éclaircissent, dans les mystères qui se révèlent. A lire.

Il est bon de relire certains livres, après quelques années !
L'histoire semble oubliée, enfouie, mais non ! Elle resurgit page après page et on l'apprécie encore plus, avec plus de force.
Ce fut le cas pour ce livre de Besson "Un garçon d'Italie", dans lequel il nous fait partager une histoire de sentiments un peu compliquée, mais avec tout son talent il nous embarque à la découverte des uns et des autres, des questionnements sur un homme que l'on croit connaitre et qui reste finalement un inconnu, sur les préjugés qui prennent la place des sentiments.
Un très bon "Besson" qui m'incite à en reprendre d'autres, lus il y a aussi quelques années.

Luca est retrouvé mort au bord de l'Arno en Toscane. Suicide? Meurtre? Ou accident?

Dans ce roman choral, nous allons découvrir ce qui a causé la mort De Luca. Ils sont 3 à prendre la parole : Luca, Anna, sa compagne, et Léo. Nous allons au fur et à mesure connaître Luca et les liens entre les différents protagonistes. Luca, c'est la voix du mort. Il va revenir sur ses histoires d'amour, ses sentiments ambivalents envers Anna mais aussi envers Léo. Anna quant à elle est en quête d'une vérité dont elle n'aura pas toutes les réponses. Elle pensait que l'amour De Luca à son encontre était exclusif. Or, elle va découvrir l'existence de Léo et va chercher à comprendre qui il est, Luca n'ayant jamais prononcé son nom en sa présence. Anna a le sentiment qu'elle ne connaissait pas vraiment Luca. Elle va dès lors remettre en doute les sentiments De Luca à son égard et va à tout prix rechercher Léo pour comprendre. Léo va peu à peu dévoiler cet amour caché, celui qu'il faut taire, qu'il ne faut pas montrer.
C'est un beau roman sur l'amour, mais aussi sur l'acceptation de soi. Il y est beaucoup question de souffrance : souffrance de la perte de l'être aimé, mais aussi celle d'avoir été trahi, celle de ne pas réussir à assumer ses choix, son homosexualité. Je retrouve ici la plume de Philippe Besson que j'apprécie énormément, avec une écriture toute en sensibilité, touchante, après ma déception suite à le lecture de « Un personnage de roman« .

Bref, j'ai beaucoup aimé cette lecture, une histoire sur ces rencontres de la vie qui bouleversent et qui parfois remettent tout en question.

3 personnages, 2 belles histoires d'amour et une enquête.
C'est un roman qui se lit tout seul, où on détaille les sentiments de chacun des personnages et où on apprend au fur et à mesure un peu plus la vérité.
J'ai bien aimé ce roman avec ce côté original de passer d'un chapitre à l'autre dans la peau d'un des 3 personnages.