Le passager sans visage fait suite au précédent roman de l'auteur,
le dernier message, dans lequel nous rencontrions l'inspectrice Grace Campbell. Si l'intrigue de ce second volet peut être considéré comme une enquête à part entière, il est malgré tout conseillé de lire (ou écouter)
le dernier message, afin d'avoir une plus grande compréhension de l'intrigue et des personnages.
Dans
le passager sans visage, nous renouons avec la marque de fabrique de
Nicolas Beuglet. L'auteur s'appuie une fois de plus sur un fait divers réel pour construire son intrigue. Richement documenté, loin des sentiers battus traditionnels des polars,
Nicolas Beuglet signe une fois de plus un romain noir des plus captivants et intrigants.
Le passager sans visage est plus centré sur la vie, la fragilité de l'inspectrice Grace Campbell. Personnage mystérieux dans
le dernier message, elle se révèle un peu plus au fil des chapitres. C'est donc une enquête personnelle sur l'inspectrice qui nous attend dans ce livre. Découverte glaçante, faits réels pourtant méconnus,
Nicolas Beuglet n'a pas fini de nous surprendre.
Du côté de la narration, nous retrouvons
Valérie Muzzi qui avait déjà prêté sa voix pour
le dernier message. Grace Campbell étant une nouvelle fois la protagoniste de ce roman, il était logique que ce soit la même comédienne qui donne vie à l'histoire de
Nicolas Beuglet. Sa voix est posée comme il le faut et on se laisse porter par le récit pourtant terrible du Passager sans visage.
Valérie Muzzi adopte le ton précis qu'il faut pour que d'un mot l'audiolecteur reconnaisse le personnage qui s'exprime.
Un bon roman, une belle plume, une voix parfaite.
le passager sans visage saura vous transporter une fois de plus dans le pire dont l'être humain est capable.