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Critique de glegat
Ce livre présente cinquante penseurs pouvant être considérés comme des précurseurs de l'idée de décroissance, ce concept politique et économique qui prône la réduction de la consommation. Chacun d'eux fait l'objet d'une synthèse de cinq ou six pages présentant leur oeuvre et leurs idées essentielles sur la société. J'ai été très très heureux d'y retrouver un certain nombre de personnalités que j'avais déjà rangé parmi les auteurs que j'aime lire. On trouve ainsi, Albert Camus, Jean Giono, George Orwell, Simone Weil, Gandhi, Tolstoï, Bernanos, Aldous Huxley, Henry David Thoreau et quelques autres que je connaissais moins, mais qui me semble intéressant d'étudier : Jacques Ellul, Guy Debord, Rabindranath Tagore etc.
Chaque chapitre est orné d'un magnifique portrait au crayon et commence par quelques citations de l'auteur étudié et par la liste de quelques-uns de ces ouvrages en rapport avec la thématique de la décroissance. J'ai pu ainsi noter dans mon carnet de citation celle de Camus :
“Chaque fois que j'entends un discours politique ou que je lis ceux qui nous dirigent, je suis effrayé depuis des années de n'entendre rien qui rende un son humain. Ce sont toujours les mêmes mots qui disent les mêmes mensonges.” celle d'Alexandre Grothendieck :
“Que la recherche scientifique soit nécessairement utile est extrêmement discutable et doit être sérieusement reconsidéré. En effet, trop souvent elle a servi à l'avilissement de l'homme, depuis le début de la révolution industrielle jusqu'à aujourd'hui, où elle risque de devenir l'outil pour sa destruction finale”
et celle de Gandhi :
“La paix permanente est impossible sans que les grandes puissances mondiales renoncent à leurs desseins impérialistes. Cela à sont tout est impossible sans que les grandes nations cessent de croire à la compétition destructrice spirituellement, de chercher à multiplier leurs besoins, et pour cela, de faire croître leurs possessions matérielles”.
Tout un programme !
— “Aux origines de la décroissance” cinquante penseurs, Cédric Biagini, David Murray, Pierre Thiesset, [l'échappée — le pas de côté - écosociété] [2017], 309 pages.
Chaque chapitre est orné d'un magnifique portrait au crayon et commence par quelques citations de l'auteur étudié et par la liste de quelques-uns de ces ouvrages en rapport avec la thématique de la décroissance. J'ai pu ainsi noter dans mon carnet de citation celle de Camus :
“Chaque fois que j'entends un discours politique ou que je lis ceux qui nous dirigent, je suis effrayé depuis des années de n'entendre rien qui rende un son humain. Ce sont toujours les mêmes mots qui disent les mêmes mensonges.” celle d'Alexandre Grothendieck :
“Que la recherche scientifique soit nécessairement utile est extrêmement discutable et doit être sérieusement reconsidéré. En effet, trop souvent elle a servi à l'avilissement de l'homme, depuis le début de la révolution industrielle jusqu'à aujourd'hui, où elle risque de devenir l'outil pour sa destruction finale”
et celle de Gandhi :
“La paix permanente est impossible sans que les grandes puissances mondiales renoncent à leurs desseins impérialistes. Cela à sont tout est impossible sans que les grandes nations cessent de croire à la compétition destructrice spirituellement, de chercher à multiplier leurs besoins, et pour cela, de faire croître leurs possessions matérielles”.
Tout un programme !
— “Aux origines de la décroissance” cinquante penseurs, Cédric Biagini, David Murray, Pierre Thiesset, [l'échappée — le pas de côté - écosociété] [2017], 309 pages.
