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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'erreur serait de s'arrêter à cette couv' fleurant bon le Harlequin style.
Un mec testostéroné qui aurait foiré dans les grandes largeurs son make up Lancôme rouge in love car :
a- monsieur pogotait alors comme un fou sur Carla Bruni et là, je dis respect.
b- monsieur serait parkinsonien et là, je dis pas d'bol.
c- le lecteur, un brin hâtif dans ses jugements, se plante comme rarement.
Réponse c, bien évidemment, même si l'on sent bien que tout le budget promo n'a pas dû passer dans cette accroche visuelle à la perfidie sans égale.

Le Donnybrook, ça vous parle ?
Moi pas.
Faut dire qu'avec ma ceinture noire en mikado, mes chances d'y survivre avoisinent le néant absolu.
Tu es gaulé de la mort, chéris la baston et cherches à renflouer un compte chèque qui tire la gueule dès le 3 du mois alors ce tournoi pourrait bien titiller tes phalanges en mal de désossage.

Et ils sont nombreux à croire en leur potentiel alors qu'au final, et c'est Denis Brogniart qui le vend bien mieux que moi, il n'en restera qu'un ! L'unique survivant, le poing levé, trônant fièrement sur une montagne de cadavres.

Bienvenue en ce monde d'amour absolu.
Dalaï n'a qu'à bien se tenir, l'univers de Frank Bill n'est qu'adoration et altruisme.
Idolâterie de la dope, de la luxure, de la torture et du fritage en règle.
Non, au Donnybrook, y a pas de règle. Ultimate fighting à tous les étages.
Faire mal, dérouiller son prochain, l'éparpiller façon puzzle. Un état d'esprit nécessaire à la réalisation de son karma.

L'univers de Bill est d'une noirceur absolue.
Tuer avant de l'être semble résumer la motivation principale de tous ses protagonistes.
Des êtres bestiaux, sans aucuns repères, évoluant dans un monde d'ultra-violence.
Des personnages difficilement attachants, bien que certains démontrent un réel talent en la matière, motivés par l'appât du gain et le fracas des os.

Donnybrook ne décrochera certainement pas le Goncourt mais assure parfaitement son rôle de lecture coup de poing, coup de tatane dans ta face et autres petites douceurs.
Deux références, comme présentées en quatrième de couv', s'imposent au lecteur dès les toutes premières pages, Pollock et Palahniuk. C'est dire la dose de tendresse esséminée en cette Amérique profonde en pleine déliquescence.
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Vous vous souvenez peut-être de la série télévisée Shérif fais-moi peur (The Dukes of Hazzard en VO) avec Bo et Luke Duke, l'oncle Jesse, la cousine Daisy, le machiavélique Boss Hogg et le shérif un peu demeuré Rosco P. Coltrane et son basset hound Flash.
Imaginez maintenant qu'au lieu de produire de la gnôle de contrebande l'oncle Jesse se soit mis à fabriquer de la méthamphétamine, que Bo et Luke, au lieu de faire des combats de boxe, s'essaient, complètement défoncés, aux arts martiaux dans des combats à mort, que la cousine Daisy ait gardé ses mini-shorts en jean mais abandonné son côté légèrement pudibond pour courir après toutes les bites susceptibles de lui offrir du fric et quelques doses de meth, que Rosco soit devenu moins bête et mis à la musculation, et que Boss Hogg ait abattu Flash pour le remplacer par une meute de pittbulls avant de se mettre à organiser le plus grand tournoi de combats à mains nues et à mort du sud des États-Unis. Alors vous aurez une assez bonne idée de l'ambiance de Donnybrook.
On peut d'ailleurs se demander si Frank Bill n'a pas un peu fait exprès de faire démarrer son roman dans le comté – réel – de Hazard, Kentucky, histoire de nous rappeler le comté – imaginaire – de Hazzard, Georgie.

Bref, c'est à Hazard, que Marine Earl braque l'armurerie du coin et repart avec les mille dollars qui lui sont nécessaires pour s'engager dans le Donnybrook, tournoi de combats à poing nus qui se déroule dans le sud de l'Indiana et dont le vainqueur remporte cent mille dollars. de quoi permettre à Marine Earl de nourrir enfin ses gosses. de son côté, Angus la Découpe, combattant légendaire reconverti dans la production de méthamphétamine, sadique et décidé à se venger de sa soeur, Liz, qui l'a laissé pour mort et s'est enfui avec sa réserve de came pour la revendre pendant le Donnybrook, chemine lui aussi vers l'Indiana. Marine Earl, Angus, Liz et quelques autres personnages s'apprêtent à converger vers les lieux du tournoi en semant derrière eux le chaos et la destruction jusqu'à un final que l'on imagine apocalyptique.

Avec Chiennes de vies, paru l'an dernier à la Série Noire et qui sort maintenant en Folio Policier, Frank Bill avait livré un recueil de nouvelles d'une grande noirceur et d'une grande violence et l'on se demandait ce que cela pourrait donner sur une distance plus longue. Avec Donnybrook, il conserve et accentue même nettement la violence de ses récits, teinte la noirceur d'une bonne dose d'humour tout aussi noir et démontre qu'il en a suffisamment sous la pédale pour tenir tout un roman.
Toujours percutant, avec un sens de la formule des plus efficaces (« Liz se massait l'oeuf de pigeon qui enflait sur le côté de son visage. Tout ce qu'elle voulait dans la vie, c'était avoir assez de meth, de cigarettes et de Bud pour passer la journée. Et puis une bite bien raide pour satisfaire sa soif de contact humain. Angus s'était débrouillé pour détruire tout ça. »), Frank Bill se lance donc dans une épopée pulp dont l'action ne baisse jamais d'un cran, ponctuée de scènes dantesques (l'agression du shérif par une famille de camés dont les enfants entreprennent de lui ronger les mollets est fabuleuse dans le genre) et parsemée de cadavres qui, avant de mordre la poussière, ont été des personnages tous plus détestables et déjantés les uns que les autres.

Ce faisant, Frank Bill crée une sorte de mythologie de série B du trou du cul de l'Amérique avec ses dieux indestructibles et féroces et même des Chinois à lunettes maniant avec dextérité les hameçons, sans toutefois négliger de nous faire apercevoir, derrière le spectacle grand guignol, la réalité de cette Amérique profonde qu'il connaît bien pour y vivre, qui a été oubliée depuis bien longtemps par le reste du pays et qui s'est pris la crise de plein de fouet :

« Ils avaient parcouru les routes de campagne, étaient passés devant des maisons délabrées et des mobile homes en bout de course, devant des pneus suspendus aux arbres, des gosses suspendus aux jupes de leurs mères, sur lesquelles des pères au chômage avaient mis le grappin. Les chefs de famille se tenaient avachis sur des chaises pliantes en métal, une Bud ou une Miller à la main, cernés par le vide comme par ces rejetons qu'ils méprisaient. »

Sale, violent, sanguinolent, grossier, complètement échevelé et réjouissant, Donnybrook n'est sans doute pas à mettre entre toutes les mains, mais on est heureux d'avoir mis les nôtres dessus.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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C'est vrai que la couverture n'est pas engageante, mais que voulez-vous, Bernard Poirette a tant vanté son précédent recueil de nouvelles, que je n'ai pas pu résister à son premier « vrai polar ».

Si des générations d'auteurs de polar se sont illustrés à nous montrer la face glauque de l'Amérique urbaine, Frank Bill reste dans son Indiana natal pour nous monter une autre Amérique, la rurale gangrénée par la violence, la drogue, la misère et le désoeuvrement.

Si Tapply nous peignait le Maine bucolique avec la poésie, Frank Bill colle à la réalité du terrain avec un langage cru, imagé, et sans métaphore qui peut choquer le bourgeois…ou la bourgeoise…. A ne pas mettre entre toutes les mains !!! de temps à autre, cela fait du bien de se faire un peu secouer la cervelle.

Ici, inutile de chercher les bons….il n'y en a pas ; Tous méchants, et même pire encore !! Pas très engageant ? Et pourtant, on s'y attache malgré tout à ses salopards, ou à cette dépravée avide de « bite bien raide », d'amphétamines, de cigarette, de bière et minée par la vengeance.

Oui, c'est cru, violent, sale, grossier. On n'en lirait pas tous les jours, certes ; mais sur 230 pages, cela passe aisément. Les chapitres sont courts. Et Frank Bill parvient à captiver son lecteur. Je suis bien contente de cette découverte, et je me laisserais presque tenter par le recueil de nouvelles de l'auteur, moi qui ne suis pas une acharnée du genre.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Issu de la lignée des Daniel Ray Pollock, Benjamin Westhler et consort, voici Frank Bill qui nous plonge dans l'univers brutal des pugilistes avec Donnybrook. le titre de l'ouvrage porte le nom d'un tournoi de combat à poing nu qui se déroule au coeur de l'Indiana où la particularité réside dans le fait qu'il n'y a aucune règle et aucun arbitre. Deux séries de combat où l'on met en scène 20 concurrents sur un ring entouré de fil de fer barbelé. Les deux survivants de chaque série doivent ensuite s'affronter au milieu d'un public défoncé à l'alcool et à la méthamphétamine.

C'est sur une série de portraits de types féroces que se concentre le récit avec Marine, le père désespéré qui braque une armurerie (seul commerce qui n'a pas encore péricliter dans une région ravagée par le chômage) pour s'emparer de la somme nécessaire pour s'inscrire au tournoi. Il y a également Angus, l'ex combattant légendaire et invaincu qui s'est reconverti dans la fabrication de meth. C'est l'explosion de son labo et la trahison de Liz, sa nymphomane de soeur, aussi cinglée que lui qui contraindra Angus à retourner au Donnybrook. D'autres protagonistes vont venir des quatre coins des Etats-Unis pour se mesurer les uns aux autres dans un enfer de violence et de perdition.

Pour vous faire une idée du roman, on peut évidemment penser à Doux, Dur et Dingue ou Ca Va Cogner avec Clint Eastwood dans le rôle de Philo. Mais la vague d'une crise sans fin et la déferlante toxique du cristal meth ont assombri le tableau d'une Amérique du Midwest que Frank Bill a su parfaitement nous dépeindre par le biais de ses personnages aux caractères abrasifs qui ne sont porteur que de leur propre désespoir.

Frank Bill, Donnybrook, gallimard, série noire, Avec Donnybrook, ne cherchez pas de messages sous-jacent ou universels sur le bien ou le mal. Il n'y a que noirceur et violence au travers de scènes dantesques qui transporteront le lecteur d'un bout à l'autre d'une histoire dépourvue de la moindre lueur d'espoir. le récit est âpre et brûlant sans aucune pause que ce soit durant les parcours de chaque protagoniste ou durant le combat qui clôturera l'intrigue dans une suite de confrontations qui paraissent sans fin.

Le parti pris de Frank Bill c'est l'action et rien d'autre, il laisse les considérations philosophiques et autres réflexions humanistes sur les bords de ces routes sombres de l'Indiana et du Kentucky pour porter une espèce de conte funeste uniquement centré sur les actes désespérés de ses personnages qui ont depuis bien longtemps mis de côté toutes les considérations morales en évoluant dans univers qui en est totalement dépourvu.

Méchant, sale et violent, Donnybrook de Frank Bill est un roman tout aussi déroutant que percutant qui saura surprendre le lecteur peu habitué à cette vision amorale d'une Amérique perdue dont le chapitre final laisse présager une suite. Finalement Donnybrook c'est un bon direct du droit bien assaisonné dans la mâchoire qui n'a pas fini de vous faire grincer des dents.
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"Donnybrook" est un tournoi de combats à mains nues qui se déroule sur un terrain de cinq cents hectares dans les forêts du sud de l'Indiana. Différents personnages guidés par leurs propres obsession, vont se diriger irrémédiablement vers ce haut lieu de la drogue, de la violence, de l'argent et du sexe...

Si vous cherchez à faire monter votre adrénaline et laisser s'exprimer vos pulsions les plus primaires, laissez votre cerveau au vestiaire et lancez vous dans "Donnybrook"!
Dès l'ouverture du livre, vous recevez un coup de poing... suivi d'un coup de genou, d'une rafale de balles et d'une bouffée de méthamphétamines. On y suit plusieurs personnages, plusieurs destins en quête d'argent ou de vengeance, qui vont se croiser avec étincelles dans différentes scènes d'actions violentes. le but ultime de tous ces têtes brûlées est d'arriver à Donnybrook pour remplir leurs objectifs respectifs. Cela ne passe ni par la poésie, ni par la finesse, ni par l'introspection mais par un déferlement de colère et de baston.
J'ai pris beaucoup de plaisir avec cet éventail de personnalités atypiques et cette démonstration de violence percutante qui m'ont secoué sans interruption du début à la fin. Moins, cela aurait été frustrant, plus, cela aurait été trop, mais 200 pages de testostérones, ça déchausse vraiment les dents!
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Marine Earl, Liz et son taré de frère Angus la Découpe, Ned, Fu le Chinois, Wheeler le flic tourmenté… Frank Bill dépeint dans son premier roman une galerie de personnages fracassés à l'alcool ou à la meth, de fous à la gâchette facile, qui s'échangent des coups de poings, de fumon ou de serin le plus naturellement du monde. le lecteur se prend le récit en pleine poire, le souffle coupé par tant de violence et de misère humaine. Mais il continue à lire, épaté par cette énergie, ce lyrisme du désespoir.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Au dix-huitième siècle, Donnybrook était un lieu en Irlande où était organisée une foire tous les 26 aout pendant 15 jours. Il se dit que ceux qui y venaient préféraient se taper dessus qu'acheter ou vendre quelque chose. Ce terme est devenu une façon de décrire une manifestation tapageuse et désordonnée. Ne cherchez pas, je viens de vous faire un résumé de l'encart de la première page ! Mais si le contexte est bien le Donnybrook organisé dans le comté d'Orange, dans l'Indiana, le bouquin que voici parle d'hommes et de femmes, il parle de l'Amérique de la campagne, de l'Amérique oubliée.

« Il aiguisait le tranchant (du couteau) sans cesser de penser au journal qu'il avait lu plus tôt dans la journée. Des articles sur les réductions de salaire et la montée du chômage, les entreprises qui s'effondraient les unes après les autres, à travers tout le pays. Celles qui ne coulaient pas tentaient de faire plus avec moins. le rêve américain avait vécu, puis il s'était perdu. A présent, travailler aux Etats Unis signifiait juste que vous étiez un numéro qui essayait de gagner un peu plus de fric pour ceux d'en haut. Et si vous en étiez incapable, il existait d'autres numéros pour prendre votre place. » (Page 61-62)

Dans la campagne profonde, on y trouve des gens dont on a oublié l'existence. Chacun essaie de survivre comme il le peut. Il y a Marine Earl, père de deux enfants, Zeek et Caleb, marié à Tammy, qui a besoin de 1000 dollars pour aller au Donnybrook. Alors, il braque un marchand d'armes pour lui prendre la somme avant de se diriger vers Orange. le Donnybrook, c'est un combat sans limites, où vingt gars entrent sur le ring et le dernier debout va en finale. le gagnant remportera 100 000 dollars. Il y a Angus, qui, en guise de travail, s'est reconverti dans la fabrication de méthamphétamine. Outre qu'il fut une légende dans les combats, il est aussi connu pour ne pas prendre de gants. Son surnom : La découpe.

Liz, la soeur d'Angus, est du genre droguée et nymphomane. Son petit plaisir : baiser un homme et au moment de l'éjaculation, lui tirer une balle dans la tête. Elle vient d'accepter un marché avec un dénommé Ned : Voler la drogue et le fric de son frère, et le flinguer ; ce qu'ils font. Puis ils se dirigent vers Orange pour vendre la drogue. Sauf que … Angus n'est pas tout à fait mort.

Voilà pour les personnages principaux. Mais on va trouver toute une bande de frappés, de décalés du bulbe lors du trajet de Marine et de Ned et Liz. On ne peut pas dire que Frank Bill fait de la publicité pour le tourisme dans l'Indiana. On peut même dire qu'il est dangereux d'adresser la parole à ces gens là ! Trêve de plaisanterie : Avec ce roman que l'on pourrait essayer de classer dans la rubrique Road book, Frank Bill va rejoindre les grands auteurs de romans noirs tels Larry Brown ou Harry Crews.

Au travers de tous ces personnages, il nous montre des gens amochés par la vie, abandonnés de tous, qui se sont recroquevillés sur eux-mêmes et sont retournés à l'état de bêtes. Plutôt que de nous montrer des combats à mains nues, Frank Bill nous détaille le parcours de ces gens qui vont vers leur destinée, celle d'un combat dont on a peu de chances de sortir vivant. Mais c'est la seule option restante pour pouvoir nourrir sa famille. Et leur trajectoire va aboutir dans une scène finale d'apothéose.

« – Pour quelqu'un qui a quitté l'école, on dirait que la seule manière de survivre est de se salir les mains.

Le monde change. Nous entrons dans une ère où l'éducation, le mérite n'ont plus aucune importance. On revient à l'époque où l'homme doit prendre conscience de ses aptitudes. Ton passé est soit un atout, soit un handicap.
(…) de nos jours, les gens oublient que l'histoire se répète, vu qu'on retient rien de nos propres erreurs. Et maintenant, plus personne peut arrêter ce qui est commencé.

(…) On est au début d'un cycle de violence. Plus de boulot. La dignité et les valeurs morales ont été bradées. » (Pages 126-127)

C'est aussi la confirmation d'une plume extraordinaire et rare, de celles qui vous décrivent en une phrase et le lieu, et l'ambiance et les personnages présents. Et Frank Bill a rencontré un traducteur qui lui va à merveille, à savoir Antoine Chainas, et on peut lui faire confiance pour trouver les mots justes.

Evidemment, cela parle de d'affreux, et en ce sens, toutes les scènes, aussi visuelles soit elles sont d'une violence rare. Chaque scène sent la sueur, la peur, la sang, la sable. Chaque personnage a ses blessures, ses bleus, ses cicatrices, sa mort par balle. Et pour autant tout se tient, l'intrigue nous amène vers le ring final. Au final, il n'en restera qu'un mais il ne pourra pas pour autant vivre une vie tranquille, pas dans un monde d'une telle violence.

Donnybrook est un roman hallucinant, de couleur rouge sang, qui va vous salir les mains car tout ce qui est décrit est sale. Frank Bill y montre l'état de son pays qu'on a gratté le vernis de surface et vous ne sortirez pas indemne de cette lecture. C'est une lecture à ne pas mettre entre toutes les mains, violente à l'extrême, vulgaire, crade et dont on se remet difficilement.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Petit livre qui serait passer inaperçu si je ne l'avais pas fait tomber du rayonnage de ma bibliothèque, "Donnybrook" s'est révélé être une bonne surprise. Un style fluide et rythmé pour ce livre où tout s'entrecroise pour terminer dans un final assez spectaculaire.
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