Bjarni Gíslason vit en Islande. Il élève ses brebis, cultive ses champs, fait les foins et d'innombrables choses de ses mains. C'est un paysan comme on n'en fait plus, un qui connaît et aime la terre, un qui perpétue les traditions des anciens, un qui chérit le travail de ses mains, le fait-maison et l'humanité des « culs terreux ».
Bjarni écrit, des années plus tard, une lettre à l'amour de sa vie, la voluptueuse Helga, de la ferme voisine…
Il y livre ses regrets, il y conte la passion - charnelle et celle qu'il voue à sa terre.
Une ode à l'amour, à la vie, un hommage à la vie rurale islandaise, aux choses essentielles - à la nature.
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Cette lettre de 130 pages n'est pas qu'une simple histoire d'amour frustré, c'est une jolie lecture pleine de sensibilité et d'émotion, qui mêle passion, tendresse, poésie et dérision. Au fil des pages, la lettre de Bjarni, vieil homme simple et attachant, devient une véritable ode à la nature, à travers la vie agricole dans les somptueuses terres islandaises. Au-delà même de son histoire d'amour, c'est toute sa philosophie et son bon sens qu'il nous livre dans sa confession passionnée. L'écriture est belle, offrant d'étourdissantes images de paysages, et nous apprenons beaucoup des traditions et de la culture. En dépit de tout cela, j'ai eu du mal à me glisser totalement dans le dédale de ce monologue, la faute peut-être aux nombreuses explications concernant l'élevage, ou les noms islandais difficile à se souvenir.
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Magnifique lettre d'amour que ce roman mettant en scène un vieillard confessant son amour à celle qui aurait pu être la femme de sa vie. Une écriture précise et poétique, au coeur de la vie agreste dans les splendides paysages islandais.
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Bjarni a aimé Helga à la folie.. Pourtant il ne lui aura jamais avoué, tout marié qu'il était avec Unnur. Helga vivait dans une ferme toute proche, avec son mari Hallgrimur et leurs deux enfants. Durant une année, ils se sont vus en secret et se sont aimés passionnement. Dans cette touchante confession, Bjarni se remémore sa longue vie, sa lâcheté de n'avoir pas su quitter sa femme pour suivre Helga. Bjarni est un homme sincère et attachant, aimant sa terre, ses animaux, appréciant le souffle du vent, les odeurs de la ferme, du foin... Mêlant humour, autodérision, poésie, douceur et passion il nous raconte son quotidien de fermier, ses sensations et les souvenirs de ses rencontres secrètes avec Helga... C'est une jolie lecture pleine de sensibilité et d'émotion
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Un très beau roman, original et poignant, décrivant la vie des paysans islandais et les choix que l'on doit faire dans la vie et leurs conséquences.
Très intéressant par rapport à ce qu'il nous fait découvrir du mode de vie des islandais à la campagne et touchant par cette histoire...
C'est un de mes coups de coeur de l'année !
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Ce beau roman est la confession amoureuse d'un éleveur de brebis islandais, d'un homme qui s'est lui-même spolié de l'amour de sa vie, Helga, pour ne pas avoir à quitter son monde pour la grande ville, Reykjavik.
L'écriture est magnifique, la description des paysages splendide, ainsi que de la nature, des saisons, du vent, du froid. L'amour charnel associé à la nature environnante y est magnifiquement traduit et prend une dimension onirique. le rapport à la nature y est intense et cet homme préfère avoir sa place dans une mini société isolée qu'être un inconnu seul dans une grande ville où il ne serait plus rien ; sans clan, sans attaches, sans importance (voir p. 100) .La passion pour cette femme n'y pourra rien changer. Beaucoup de philosophie dans cet ouvrage, pour cet homme, le sens de la vie est de rester là où il est né et de faire de ce centre, son monde. Pour lui la nature prévaut.
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Dans cette longue lettre, l'auteur nous livre quelques vérités universelles sur le sens de la vie, la difficulté de beaucoup d'hommes ( et de femmes ) à changer de vie, leur vie, malgré l'amour, la passion, le regret... jusqu'à la mort...
Au cours du texte, on ne ressent à aucun moment le froid islandais tant la passion du conteur poète est chaude et l'on découvre un univers méconnu... Très beau
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