AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 1082 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Longue lettre-confession d'amour ( 130 pages ) d'un éleveur de brebis islandais nonagénaire, d'un homme qui a préféré renoncer à l'amour de sa vie plutôt que de quitter sa campagne islandaise. Il se qualifie d'ailleurs lui-même ainsi : "Un bonhomme qui a préféré croupir dans son trou plutôt que suivre l'amour. "

Ce testament amoureux pour Helga m'a dès le début fait penser à Lettre d'une inconnue de Zweig. J'y ai retrouvé cette même blessure d'amour inachevé, cette passion qui dévore en secret. Mais la comparaison s'arrête là. En effet, l'intrigue, le cadre et surtout le style sont différents, j'ai envie de dire : heureusement. J'ai apprécié la découverte de l'Islande, et le ton direct et cru par moment qui s'accorde avec justesse au caractère rugueux du vieil homme, sans être pour autant dénué de poésie et d'humour. Un cockail islandais stimulant et original !
C'est assurément un beau roman, plus fin et puissant qu'il n'y paraît au contact des premières pages, que j'ai eu plaisir à lire. Reste à savoir si dans quelques années, son souvenir sera aussi vivace que la lettre de l'inconnue de Zweig...
Commenter  J’apprécie          991
L'amour le plus ardent
Est l'amour impossible
Mieux vaut donc n'aimer personne.

Pourquoi ? Pourquoi Bjarni a-t-il attendu si longtemps pour répondre à Helga, pour répondre à sa lettre ? Si ce temps d'attente a été nécessaire pour écrire ce qu'il a écrit, pour décrire ainsi la beauté, clamer son désir et crier son amour, alors nous le comprenons, nous le respectons, le coeur serré.
« La lettre à Helga » est la lettre d'une vie, qui raconte, qui déroule le fil d'une vie, en plein coeur d'Islande, ses difficultés, ses espoirs déçus, ses rares lumières, ses désirs et ses occasions ratées. de celle qui explique afin de mieux se comprendre et savoir se pardonner avant la mort, imminente. de celle pour laquelle on écrit de sa plus belle plume, de sa poésie la plus intime. Sans rien cacher. de celle qui confesse. « La lettre à Helga » est la déclaration d'un vieillard. Une déclaration belle à tomber. Un testament amoureux au bord de la tombe. « Vieille buche vermoulue et pourrie gisant sur le rivage du temps d'où le ressac bientôt m'emportera », il écrit.

Ce livre est l'histoire d'un amour impossible dans la campagne islandaise entre Bjarni et Helga. Bjarni, âgé de 90 ans, raconte, le temps d'une sortie de sa maison de retraite pour passer l'été dans sa chambre avec vue plongeante sur la ferme où habitait Helga…Il laisse son esprit vagabonder, les souvenirs remonter, il les capte et les restitue avec tendresse, franchise et poésie. Il veut expliquer pourquoi il a préféré renoncer à l'amour de sa vie pour rester sur sa terre natale islandaise.

Il raconte sa vie en tant qu'éleveur de brebis dans cette terre rude et hostile qu'il aime, loin des turbulences et du travail ouvrier et asservi de la capitale Reykjavik au début du 20ème Siècle. Il livre de belles réflexions sur la sagesse des anciens, sur les dangers du progrès, sur la religion, et nous fait ressentir l'amour profond pour ses bêtes qui lui a permis de rester debout. Il nous offre quelques anecdotes des moeurs anciennes islandaises assez étonnantes.

« Kristin, ma grand-mère avait l'air aussi vieille que les premiers colons de ce pays ; elle est baignée de douce ancienneté dans ma mémoire. A son époque, à la campagne, le savon n'existait pas ; on lavait le linge et les vêtements à l'urine fermentée, comme de toute éternité. Elle faisait souvent la remarque que ce n'étaient plus des cheveux mais une tignasse morte qui couvrait la tête des femmes d'aujourd'hui. Dans sa jeunesse, disait-elle, quand les femmes se shampouinaient à la pisse, leur chevelure longue et épaisse resplendissait ».

Il raconte ses difficultés avec sa femme, Ennur, devenue stérile suite à une opération, qui s'est réfugiée toute sa vie dans le travail sans accorder la moindre place à la tendresse, à l'amour, aux plaisirs simples. Morte il y a quelques mois, les cinq années qu'a duré sa maladie ont été éprouvantes tant elle a passé ce temps à tourmenter Bjarni.

Et bien sûr, il raconte Helga. La belle Helga. Les formes d'Helga. L'amour avec Helga. le choix qu'il a fait ou plutôt qu'il a été contraint de faire. Cet amour impossible, sa solitude, l'amour secret qui ronge et obsède, son envie de mourir. L'espoir toujours qui revient comme une fleur de pissenlit à chaque printemps, fleur jaune comme la flamme qui renait perpétuellement en lui. C'est tour à tour sensuel, poignant, touchant. A la fois sauvage, cru, et beau, à l'instar des paysages islandais, taillés dans la lave et pétris de poésie.

« Quand nous avons fait l'amour, tes seins ballotaient contre le râtelier. Comme des cygnes sur la vague ».

« Te voir nue dans les rayons de soleil était revigorant comme la vision d'une fleur sur un escarpement rocheux. Je ne connais rien qui puisse égaler la beauté de ce spectacle ».

C'est un très joli roman, très touchant, et qui permet aux lecteurs de découvrir les us et coutumes du peuple islandais au début du 20ème Siècle. Un monologue vigoureux et délicat qui raconte pourquoi cet homme s'est spolié lui-même de l'amour de sa vie. Un petit livre à découvrir que l'on termine touché en plein coeur.
Commenter  J’apprécie          9728
Bjarni revient de la maison de retraite pour passer l'été chez lui et la fenêtre de sa chambre plonge sur la ferme où habitait autrefois ses amis Helga et son mari décédé d'un cancer l'hiver précédent. Sa femme est morte, il y a quelques mois aussi dans des conditions difficiles car sur les cinq années qu'a duré sa maladie, elle en a passé quatre et demie à vouloir mourir er à tourmenter Bjarni.
Il décide d'écrire une lettre à Helga, durant laquelle on en saura plus, sur toute son existence, la vie en Islande et ses difficultés au début du XXe siècle, ses relations avec Helga et son mari, avec Unmur et comment il exerçait son métier d'éleveurs de moutons à l'époque.

Ce que j'en pense :

C'est un joli roman, bien écrit, qui nous fait découvrir ce pays mystérieux qu'est l'Islande, les conditions de vie très dures, les méthodes d'élevage et de soins des bêtes qui laissent pantois les agriculteurs de notre époque alors que ces paysans étaient pleins de sagesse et de respect de la nature, cette nature sauvage qui nous aime si on la respecte.
L'auteure a choisi la lettre comme mode d'expression, ce qui permet de voir évoluer tant les conditions de vie que les personnages et surtout les sentiments.
Bjarni a 90 ans, il peut donc s'exprimer sans retenue ni censure car la mort est proche. Il peut parler de son amour pour cette femme qui a duré pendant toute sa vie d'adulte, qu'il a mis du temps à reconnaître, à admettre. Il lui a été difficile de choisir l'amour car il y a d'abord ses hésitations entre l'amour et le devoir (comment peut-il abandonner son épouse Unmur mutilée par une intervention chirurgicale qui la rend stérile à jamais et donc acariâtre, jalouse de Helga qui, elle, peut avoir des enfants.
Cette Islande, il l'aime comme une femme et il nous transmet son histoire, sa nature sauvage, sa culture aussi en parsemant le texte de poèmes d'auteurs inconnus pour moi, de poèmes qu'il a écrit lui-même mais aussi que sa grand-mère récitait. Les descriptions sont très belles.
Bref une belle histoire et un beau voyage que je vous incite à tenter si vous ne l'avez pas déjà fait. Il a été qualifié de « bijou épistolaire » par un lecteur dans son blog et c'est mérité.
Note : 8,5/10

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          750
Un petit livre assez étonnant.
Le testament confession d'un éleveur de moutons et brebis, contrôleur de fourrage vivant en Islande.
Quand on approche de la mort, on n'a plus de retenu, le ton est vite cru entre aveux et repentir pour dire ses regrets, ses secrets ( même les plus honteux ) et les tensions que sa vie a connues.
Bjarni a toujours aimé Helga avec laquelle il a vécu une passion amoureuse et sensuelle intense, de celle qu'il marque toute une vie. Il lui raconte tout dans une lettre extrêmement touchante et d'une absolue sincérité.
Cet habitant de la lande islandaise se révèle plus qu'un simple berger ou qu'un simple amoureux frustré. C'est toute sa philosophie de vie qu'il nous offre en nous livrant sa blessure d'amour éternel, celui d'un être simple, fidèle à son environnement : sa lettre se transforme en hymne à la nature, la géographie des lieux incite aussi bien à la poésie qu'à un érotisme champêtre réjouissant.
Commenter  J’apprécie          700
La Lettre à Helga, roman de Bergsveinn Birgisson, est une lettre sous forme d'une confession amoureuse, d'un homme nonagénaire, au crépuscule de sa vie, Bjarni Gíslason, qui fut éleveur de moutons et de brebis et par ailleurs contrôleur des réserves de fourrage en Islande.
Cette lettre, il l'écrit et l'adresse à celle qu'il a toujours aimée, d'un amour incandescent et charnel, Helga.
Tout le récit est cette longue lettre à Helga, vers Helga, une sorte de chemin à reculons, pour revenir à elle, sur les terres sauvages et rudes de l'Islande. Par-delà le coeur qui l'a mis en lumière comme un chant, l'Islande est en effet l'écrin, le réceptacle de ce texte. C'est un voyage dans ce paysage sublime et sensuel, c'est un voyage qui ressemble à la silhouette fugitive, fuyante à jamais d'Helga.
Ils étaient voisins, chacun mariés. Elle à Hallgrímur, qui ne savait pas la rendre heureuse. Lui à Unnur qui ne pouvait pas avoir d'enfant.
Il a suffi d'un instant arraché à la dérive des continents, une grange, l'odeur des foins, la lumière d'une lucarne sur ses seins nus, sur ses courbes généreuses, sa peau blanche où frémissaient des vagues de désir.
« C'était comme toucher du doigt la vie elle-même. »
Et puis faire l'amour dans l'arôme du foin nouveau. Il y a dans ces pages incandescentes un érotisme bucolique, jubilatoire, qui dégringole à gorges déployées dans la lumière crue du jour, conviant la nature charnelle à cette célébration des corps et des sens. On se croirait dans un tableau de Renoir...
Plus tard, enceinte de lui, Helga lui demande alors de la suivre à Reikjavík.
Il n'a pas eu le courage de renoncer à lui-même, à la campagne, au travail de la terre. Il n'a pas eu le courage de quitter Unnur.
C'est l'amour éternel d'un homme blessé qui a lui-même renoncé à cet amour, alors qu'il se trouvait à la croisée des chemins.
Cette longue lettre, c'est le chemin qu'il n'a pas pris, devenant un animal blessé, perdu dans la débâcle des glaces.
Longtemps après, Helga continue de marcher nue dans son esprit.
Bjarni a quatre-vingt dix ans mais Helga continue d'être un brasier dans son coeur et sous sa peau désormais flétrie.
Que faut-il faire pour retrouver Helga ? Interroger la bergeronnette pour connaître l'avenir ?
Cette lettre, c'est aussi un hymne à l'Islande où les paysans savent déchiffrer les nuages, le vol des oiseaux, le comportement des chiens.
Éprouver l'angoisse du feuillage aux éclipses de lune.
Aimer le chuchotement d'un ruisseau, la compassion d'un phoque, l'intelligence du renard.
L'amitié des moutons.
Célébrer l'entraide, les gens qui veulent du bien aux autres...
Parfois, il y a aussi des moments pittoresques et savoureux, comme ce vieux paysan habitant un lieu retiré de l'Islande, venant de perdre sa femme, et qui crut bon de suspendre le corps de la défunte dans le fumoir comme un vulgaire jambon afin de mieux protéger son corps en attendant qu'on puisse venir chercher la depouille pour les obsèques...
Cette lettre est le brasier d'un volcan d'Islande qui ne s'est jamais éteint.
« ...et je compris que le mal, dans cette vie, ce n'était pas les échardes acérées qui vous piquent et vous blessent, mais le doux appel de l'amour auquel on a fait la sourde oreille. »
J'ai aimé brûler mes doigts à l'incandescence de cet amour...
Commenter  J’apprécie          6511
Une douce mélancolie m'envahit encore après avoir tourné la dernière page de cette belle lettre d'amour…
Je me suis attachée à Bjarni Gislason, l'auteur de cette confession adressée à la belle Helga, le grand amour de sa vie. Je me suis sentie enveloppée par les paysages islandais qu'il décrit longuement et avec sensualité malgré la rudesse de ses conditions de vie à Kolkustadir.
Cet ancien éleveur de brebis nonagénaire lui raconte ses souvenirs, ses regrets, son attachement à sa terre, son mariage avec Unnir, une femme aigrie, devenue stérile après une opération… Cette missive tardive est avant tout une fiévreuse déclaration d'amour à cette femme qu'il a aimé passionnément et de tout son être. Il garde le souvenir intact de leurs furtives étreintes clandestines empreintes d'une grande volupté. Mais il assume aussi son choix de ne pas avoir tout quitté pour la rejoindre en ville malgré la force de ses sentiments et de son désir pour elle…
Fidélité viscérale à sa terre natale et ses traditions ou lâcheté, sentiments sincères ou fantasmés, Bjarni Gislason n'esquive aucune question, son flot de souvenirs poétiques, crus, tendres et drôles aussi parfois m'a enchantée et profondément touchée.

Commenter  J’apprécie          541
Voici le magnifique chant d'amour d'un fermier Islandais au crépuscule de sa vie,à l'âme de poéte ou la confession épistolaire pastorale d'un homme simple , taillé à la serpe. Sa voix a assimilé les lectures dont il porte merveilleusement les influences et le style. Lyrique mais aussi d'intelligence terrienne , au caractère un peu brut et primitif, cet homme délivre une longue missive, tendre, enflammée, coquine, crue parfois ,à la femme de sa vie, Helga....Il retrace sa passion charnelle pour elle, entre plénitude sensuelle, assouvissement et culpabilité....Écartelé entre fidélité viscérale à sa ferme et à sa terre natale, loyauté de mari, racines familiales, honnêteté et droiture, il portera cette déchirure et cette douleur sa vie durant....Un amour sans limites d'un homme qui s'est lui- même privé de l'amour de sa vie!
Tendresse, poésie,hommage à la rudesse du monde rural, humour débridé, sensualité, vigueur, considérations sur le désir, le destin, la nostalgie du passé , ce roman touchant, intime est un pur bijou d'émotion!
Bouleversant ! Découvert par hasard!
Commenter  J’apprécie          450
« L'être humain peut faire de grands rêves sur un petit oreiller »

Puisque tout a déjà été écrit, pourquoi ne pas profiter de cette longue lettre pour un court adieu pour parfaire nos connaissances en élevage ovin ? Par exemple se rappeler comment éliminer la gale des moutons avec de l'urine fermentée. Ou comment palper les agnelles pour décider de leur sort avant l'hiver, l'abattoir ou le doux séjour dans la bergerie, peau contre peau avec les congénères et nourries de bon foin bio. Revoir aussi la façon de favoriser les portées doubles chez les brebis, de façon naturelle, sans aucun apport hormonal ou médicamenteux.

J'ai passé un bon moment avec Bjarni, ce paysan islandais (moi qui croyais que les Islandais étaient tous pécheurs de père en fils, me voilà détrompée - et détrempée, mais là rien à voir, la faute à la saison) qui chante son amour pour Helga. Elle, belle, non pas comme un camion, mais comme un tracteur Farmall. Elle, une fille du Nord au sang chaud, plus chaude que le climat, et qui n'a pas froid aux yeux. Bjarni dit aussi l'amour pour son pays, les Vikings et les sagas, dans une atmosphère qui m'a évoqué de temps en temps les racontars de Jorn Riel.
Commenter  J’apprécie          434
Bjarni était éleveur de moutons et contrôleur des réserves de fourrage du Canton de Hörgà. Il a 90 ans et écrit à Helga et revient sur sa vie.
Il lui explique pourquoi, malgré tout l'amour qu'il lui portait et la naissance d'une petite fille, n'a pas quitté sa femme pour aller refaire sa vie avec elle à Redjavik.

Dans un style sobre mais non démuni de poésie, d'humour et parfois de langage cru, l'auteur nous livre l'histoire d'une vie.

On y découvre la rudesse, la solidarité, les jalousies qui font la vie des paysans islandais.

Les révélations de Bjarni, ses états d'âme nous le rendent très attachant. Il nous partage, par beaucoup d'anecdotes, la passion pour son métier et aussi son amour fou pour Helga.

Jamais je ne me suis senti voyeur mais plutôt confident de ces moments intimes.

Prenez le temps de faire connaissance de la vie rustique des paysans islandais en parcours ces quelques pages.
Commenter  J’apprécie          430
Ce beau livre, tant par l'aspect que par le fond ,( la collection des éditions Zulma est vraiment superbe, visuellement) nous plonge dans l'Islande sauvage et profonde, et nous présente le monde paysan, tel qu'il existe encore aujourd'hui dans certaines régions isolées de cette île énigmatique.

Il s'agit bien d'une lettre que le narrateur proche de la mort , éleveur de moutons,envoie à celle qu'il a toujours aimée sans avoir pu vivre avec elle. Une lettre bouleversante, où il met son corps et son coeur à nu pour évoquer leur amour intense, sensuel, vibrant.

Il regrette de ne pas avoir franchi le pas, de ne pas être parti avec elle à la ville. Malgré son amour sincère, il n'aurait pas su se détacher de sa terre, il explique être enraciné dans ce paysage désolé, loin de tout.

Cette lettre-aveu, cette lettre-cri du coeur reste longtemps , comme un écho, en nous, elle nous transporte par sa poésie sublime, dans l'univers islandais rude, battu par les vents, pierreux, à la lumière changeante et mystérieuse.

Terminons par ce quatrain composé par le narrateur pour celle qu'il aimait,qui reflète parfaitement l'atmosphère passionnée de ce court mais puissant roman:

" Quand elle aimait,
Les cimes résonnaient,
Elle lavait ses cheveux de soie
Dans les sources des montagnes".







Commenter  J’apprécie          380




Lecteurs (2008) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5267 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}