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4,27

sur 1476 notes
Ce livre m'a bouleversé. Bon OK, déjà habituellement je suis sensible mais là......On se rend compte que nous, humains pouvons nous comporter comme des animaux!
Cette histoire de discrimination (les noirs appelés "Primas" qui sont riches et les blancs "Nihils" qui sont pauvres) m'a fait réfléchir sur ma vision du monde.
Des ados qui ne peuvent pas s'aimer à cause d'une simple couleur de peau et.....bref, malgré le fait d'avoir pleuré ou d'avoir une boule dans la gorge pendant ma lecture, je ne regrette aucunement d'avoir lu ce livre. Il nous permet de prendre conscience de ce qui se passe (ou ce qui se passait) dans le monde.
J'ai encore beaucoup de mal à encaisser les horreurs que les personnes de pays riches ont fait subir (et qui font encore subir je pense) aux autres pays pauvres.
Et puis le fait que le roman soit écrit à la première personne du singulier nous plonge encore plus dans le coeur de l'histoire.
Je n'est qu'une chose à vous dire, malgré la tristesse et la dureté du livre (peut-être dû au fait que je suis encore qu'une ado?!) c'est un livre à lire car il nous fait réfléchir aux actes du racisme.
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Les personnages, Callum et Sephy, sont très attachants et on suit leur apprentissage de la vie pas à pas. Tous les deux sont d'une certaine façon très naïf, Sephy car elle n'a pas conscience de la haine des Primas envers les Nihils et Callum car il est persuadée que la vie de son amie est une vie idéale remplie de bonheur car elle est Primas. Bien entendu, ce n'est pas si simple, Sephy va rapidement découvrir que peu de monde partage sa vision d'égalité Primas/Nihils mais Callum lui va avoir plus de mal à admettre que son amie n'est pas une simple nanti, ses pensées, ses sentiments sont bien plus contrastés et évoluent sans arrêt de la haine véritable à l'amour pure. Les autres personnages sont aussi très intéressants le frère de Callum tout comme la mère de Sephy. Ils accentuent la déchirure entre ces deux univers. Il est difficile de ne pas faire le parallèle entre le monde de ce livre et notre monde car même si les rôles sont inversés, il s'agit bien de racisme. le thème est bien traité sans vulgarité ni raccourcis faciles même si certains clochés peuvent transparaître ici et là. Il tend à vouloir croire à un monde d'égalité et à montrer la complexité du système actuel dans lequel tout n'est pas si tranché que cela : les blancs d'un côté, les noirs de l'autre. L'histoire de Callum et de Sephy sert très bien le roman et le système de narration choisi est très agréable. Nous avons tour à tour le point de vue de Sephy puis de Callum comme si les auteurs avaient mélangés leurs deux journaux intimes. de ce fait le rythme est soutenu et nous entraîne rapidement dans le récit et développe l'envie de connaître leur histoire….mouchoirs obligatoires !
Ce roman est classé dans la littérature de jeunesse, je pense que cela est justifiée par la façon un peu « simple » dont est traité le thème principal mais il y a des néanmoins des passages difficiles qu'il vaut mieux réserver pour des ados confirmés
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J'ai lu un premier livre de Malorie Blackman il y a quelques mois, pendant mes vacances d'hiver. Il s'agissait de Boys don't cry, que j'avais largement sous estimé en commençant ma lecture. Ca avait été un énorme coup de coeur pour l'auteur, alors quand j'ai reçu, lors de la box de juin, le premier tome de sa saga, Entre chiens et loups, j'ai choisi de le lire rapidement. le résumé est tentant, on sait déjà qu'on va avoir à faire à un roman sérieux, poignant, et la couverture a achevé de me convaincre. Il faut bien avouer, je la trouve vraiment jolie.

J'ai eu la même réflexion que pour ma première lecture de cette auteure pour les premières pages : je risque de m'ennuyer, ça fait très enfantin. Et comme d'habitude, on m'a fait mentir dès que je m'étais lancée dedans. On est dans un monde où tout ce qui est noir est riche et beau, et tout ce qui est blanc est pauvre et méprisé. Vous sentez un peu le retour de claque par rapport à ce qu'on vit tous les jours ? Oui ? Hé bien vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Les premières pages sont empreintes de la douceur des enfants face aux parents, mais plus le roman avance, plus on est dans la violence de la vie, de ce qui a pu se passer dans notre monde, et de ce qui se passe encore, mais retourné. Nos personnages passent du collège aux grandes études, à La milice de Libération, à l'armée... On les voit grandir, et on sent l'horreur se développer au fur et à mesure du roman. Certes, ce roman est une fiction, mais il est impossible de ne pas faire les rapprochements avec notre époque.

Les personnages de Sephy et Callum sont terriblement poignants, ils sont tout ce qui nous représentons aujourd'hui pour la plupart et expriment parfaitement où les hommes se sont perdus. Ils sont perdus entre leur amour et l'impossibilité de celui-ci car ils font partis de ceux qui n'ont pas de problème avec la différence de couleur de peau. Et c'est cette impossibilité qui mène au racisme des deux côtés, sauront-ils passer au-delà ? le combattre ?
On a également des personnages détestables à première vue, comme Jude, le frère de Caleb, ainsi que la mère de Sephy. Et plus on avance dans le roman, plus on comprend qu'on ne peut pas détester ces personnages, pour la bonne et simple raison que Malorie Blackman parvient à nous faire comprendre les pensées de ses personnages, ils n'agissent pas uniquement parce qu'ils sont aveuglés, ils agissent par la peur, et par le besoin de sortir de leur situation.

On a ici un premier tome très dur moralement, à soutenir. Parce que Malorie Blackman joue avec notre coeur tout au long du livre, entre les retournements de situation, les drames... On perd des personnages, on en récupère d'autre, on ne sait plus où donner de la tête, et pourtant on s'accroche avec eux. C'est terriblement déstabilisant.

La fin fait partie de ces moments que j'ai trouvé déstabilisants. Je ne vous cacherai pas que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, quand j'ai terminé ce livre à deux heures du matin. La fin est à la fois terriblement belle et tout à fait injuste. Et pourtant, il aurait été dur de l'imaginer autrement. C'est dur de s'y faire. On se demande d'ailleurs comment va se passer ce second tome que je compte bien lire, évidemment. On pense avoir à faire à un livre qui va vous montrer que tout peu changer, que tout peut-être combattu, à la place, on vous montre la dureté de cette tache, le temps qui s'écoule inlassablement, et à travers ça, on vous montre ce qu'il en est dans la vraie vie.

Au delà du roman : Il y a également une BD à propos de ce roman, que je me procurerai pour pouvoir la lire. Elle est sortie récemment, en 2016 et je pense que ça peut-être un bon moyen pour faire passer le message à des personnes plus jeunes, à voir quand même comment on traite la BD, car mine de rien, le roman reste particulièrement violent.
Lien : https://demynotebook.wordpre..
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Séphy et Callum sont deux adolescents insouciants, complices depuis l'enfance et fous amoureux l'un de l'autre. Ils s'aiment comme on aime à 15 ans, intensément, passionnément entièrement …

Séphy est noir, et Callum est blanc. Un obstacle qui parait infranchissable, quand on vit comme eux, dans un monde plein de haine, de violence, d'humiliations et d'incompréhension.
Un monde de différences.
Un monde de mépris.
Séphy et Callum appartiennent à un camp différent.

Les Primas d'un coté, la population noire à qui tout réussit, et le plus loin possible d'eux, les Nihils, population trop blanche pour être honnête, et donc par principe, humiliée, bafouée, rabaissée au rang de serviteur.

Envers et contre tous, Séphy et Callum persistent à croire que l'amour peut éclore sur un champ de bataille…

Un roman émouvant à découvrir d'urgence. Mais attention votre petit coeur va être malmené ! Soyez prêts à pleurer, vous indigner, vous enflammer au fil des récits, faits alternativement par Séphy et Callum.
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Un excellent roman qui, grâce à une mise en situation très efficace, nous permet de réfléchir sur la suprématie des "Blancs" sur notre planète.
En effet, dans le monde romanesque de Malorie Blackman, ce sont les Noirs, appelés les Primas qui dirigent et ont le monopole du pouvoir, de la richesse, de la culture quand les Blancs, les Nihils, sont leurs esclaves. Les uns ont tous les droits, les autres sont juste bons à les servir, ne peuvent faire d'études ou très difficilement et sont victimes d'un très fort racisme.
Dans cette société cloisonnée, Perséphone Hadley, la fille d'un puissant ministre Prima et Callum, dont la mère Nihil était autrefois la gouvernante de la famille Hadley, vivent une histoire d'amitié puis d'amour intense.
Malheureusement pour eux, tout les sépare : le fait que la mère de Sephy ait renvoyé la maman de Callum injustement ; le suicide de Lynette, la soeur de Callum qui n'a pu supporter le lynchage à mort de son amoureux Prima ; la mort du père de Callum alors qu'il cherchait à s'évader de la prison dans laquelle il croupissait pour un crime qu'il n'avait pas commis ; l'engagement de Jude et de Callum dans des entreprises terroristes commanditées par la Milice de Libération.
Rien ne réussit néanmoins à avoir raison des sentiments des deux protagonistes qui, contre toute attente, passent une nuit d'amour ensemble alors même que Callum est censé surveiller Sephy qu'il a enlevée avec ses camarades pour obtenir une grosse rançon. Il lui permet de s'enfuir et elle lui révèle que Andrew Dorn, le bras droit du général de la Milice de Libération, est une taupe au service de son père.
Callum est arrêté et pendu après un simulacre de procès dans lequel on lui a reproché d'avoir violé Sephy. Sephy, enceinte de Callum, refuse d'avorter et crie son amour jusqu'aux pieds de l'échafaud.
Un très beau livre qui, parce qu'il questionne notamment les notions de différence, de préjugés, de haine, d'injustice et de violence, semble tout à fait d'actualité après les multiples attentats de ces derniers temps.
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Je partais hésitante et j'en ressors conquise. Une vraie remise en question. Un inversement qu'on n'imagine pas et qui pourtant aurait très bien pu se faire. le racisme inversé Les blancs en esclaves, les noirs en maîtres. Et dans ce sens aussi les histoires d'amour entre un blanc et une noire qui nous touche. Et cela fonctionne. Pourtant, au fur et à mesure des pages, je me sentais mal à l'aise, car je devais regarder la couverture pour me rappeler que l'esclave était l'homme, le blanc. le contraire d'une histoire acquise et qu'on a du mal à imaginer autrement ce qui peut perturber. Une vraie leçon.
Lien : http://www.kerandre.fr/kprec..
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Depuis le temps que j'entends parler de ce livre je me suis enfin décidée à le lire et je ne suis pas déçue. J'avoue que ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai trouvé l'histoire vraiment très intéressante humainement parlant.
La couverture, il faut dire ce qu'il est, n'est vraiment pas terrible, je préfère la nouvelle. Pour une fois qu'une réédition de couverture est plus jolie !
L'histoire, je vous la raconte : Et si le racisme était inversé ? Revenons au temps où les blancs avaient les noirs en esclavage. Visualisez bien cette période... Et inversez tout ! Ce sont à présent les blancs qui sont au service des noirs, qui ont les pires emplois, qui sont pauvres. A travers cet univers inversé, à travers cette histoire que nous avons connus mais pas avec les mêmes conditions raciales on découvre deux personnages, deux adolescents de deux "races" différentes. Ils aimeraient avoir une amitié normale, une amitié qui n'est pas interdite, mais c'est malheureusement impossible. Impossible pour Sephy de côtoyer un blanc mais aussi impossible pour Callum de côtoyer une noire sans être accusée de trahison.
Malgré la très belle histoire, je n'ai pas particulièrement accroché aux personnages, ils étaient sympathiques, j'ai aimé suivre leur histoire mais les deux personnages avaient tendance à m'agacer. Ils n'arrivent pas à prendre leur destin en main ou même à assumer leur choix et je dois avouer que du coup j'avais plus envie de les secouer qu'autre chose.
Je pense que je lirais tout de même la suite quand j'aurais un peu de temps car j'ai trouvé le concept très intéressant et je me demande ce que pourra raconter les prochains tomes.

En résumé, une très bonne lecture mais ni un coup de coeur, ni un coup de foudre, juste une bonne lecture. L'histoire est très bien ficelée bien que difficile à comprendre au début et le tout est bien imaginé, le but étant surement de nous faire prendre conscience de ce que pourrait être le racisme dans la situation inversée. Les choses sont ici poussées à l'extrême mais c'est pour mieux nous faire comprendre. A voir pour la suite !
Lien : http://elixir-de-livres.blog..
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Entre chiens et loups est un très bon livre jeunesse qui amène a se poser les bonnes questions et à réfléchir sur les différence et la tolérance. L'écriture de l'auteur est agréable, vive et tranchante, et l'alternance des points de vue des deux héros nous permet de vivre au plus prés leurs sentiments et leurs réactions. Cependant ce style de narration me fait souvent ressentir un manque au niveau du monde qui entoure les personnages et du contexte comme ça a été le cas ici. La fin est particulièrement marquante, en effet l'auteur n'a pas hésité a être très dure avec ses héros et notamment en fin de livre ; mais l'ensemble du livre m'a laissé une impression de fatalité et de cause sans espoir qui m'a pesé.

Marjorie Blackman a créé un monde où les Nihils ont longtemps été esclaves des Primats qui dirigent la société . Si cette période est révolue, ils n'ont toujours que des emplois subalternes et subissent l'oppression des Primats qui se réservent les postes d'importances et bien payés ainsi que la meilleure éducation. Cette organisation appelle forcément a la réflexion sur notre société, la ségrégation qu'ont connu ou connaissent encore certains pays. Fiction destinée a priori a faire réfléchir, réagir contre le racisme, ce livre ne tombe cependant pas dans la facilité en donnant tous les torts aux Primats ou aux Nihils. Chacun est capable de violence et de haine, aussi bien que de tolérance et de gentillesse.

L'auteur nous présente ici deux personnages très biens travaillés et aux personnalités très fortes. Si je ne me suis pas forcément attachée à eux, j'ai aimé les suivre aux fils des années et j'ai trouvé leurs évolutions psychologiques très intéressante.
Sephy, alias Persephone Hadley, est fille de ministre et l'on pourrait penser que tout lui offert sur un plateau d'argent. Cependant, c'est le personnage dont l'évolution m 'a le plus plu : de naïve, elle va devenir une jeune fille qui prend conscience de l'intolérance de la société dans laquelle elle vit et va essayer de réagir à sa manière, même si ce n'est parfois pas de la meilleure manière possible.
Callum est le fils de l'ancienne gouvernante des Hadley, il a donc passé ses premières années en compagnies de Sephy.Callum est un personnage beaucoup plus dur a apprécier car il possède en lui tellement de violence et de haine ! Même si je comprends totalement que l'opression créé ce genre de sentiments et que tout ce que Callum et sa famille traverse explique ses réactions ; je ne peux m'empêcher d'avoir envie de fuir lorsque des sentiments comme la haine, la violence et la colère sont ressentis.
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Une analyse très pointilleuse de la haine raciale

Cela fait plus de 24 heures que j'ai refermé ce livre et je doute encore m'en remettre car Malorie Blackman n'a utilisé que des choses très humaines pour composer ce roman : un zeste de Roméo et Juliette sur un fond de ségrégation raciale avancé. Et pour impliquer encore plus son lectorat, Malorie Blackman a inversé les rôles des Blancs et des Noirs. Et croyez le ou non, son analyse est d'une vérité tellement criante que j'ai eu du mal à me souvenir que les rôles étaient inversés.

Alors non, je ne suis pas fière car je considère que je ne suis pas raciste et j'ai dans mon sac la panoplie de preuves qui prouvent que je suis une Blanche ouverte d'esprit. Peut être le suis-je, mais je n'ai jamais été Noire. Et je ne pourrai jamais subir les préjugés et le mal que l'on fait encore à ces pauvres gens aujourd'hui.

Quoi? Vous pensez que nous ne le sommes plus ? Parce que dans le monde dit civilisé, nous avons aboli l'esclavage ? Que la ségrégation aux Etats Unis n'est plus en vigueur? Idem pour l'Apartheid ? Avez vous déjà assisté à un contrôle de police effectué sur une personne de couleur (parce que oui, ici, on ne dit plus Noir, on dit homme de couleur) Et laissez aussi vos oreilles trainer sur les débats sur les Musulmans par exemple. Ensuite, lisez ce bouquin. Et vous aurez peut être un léger aperçu de ce que vous devrez comprendre.


Au milieu de cette détresse, une étincelle.

Car ce roman est une tragédie et au milieu de tout ceci, par pour une magnifique tragédie, il nous fallait une petite inspiration Shakespearienne, un emblème de l'amour : Roméo et Juliette, ou plutôt Callum et Séphy, mes héros.

Deux être purs, innocents, deux diamants qui sont noyés dans cette mélasse de préjugés et de haine. D'un sentiment amoureux apparemment anodin au début, Malorie Blackman va nous en faire un étendard, une armure, une épée pour aller vers ces préjugés et ces injustices et les briser. Car nos deux champions savent qu'ils sont conditionnés et ils vont littéralement briser leur chaînes pour éclater ces fausses vérités. C'est plus qu'une histoire d'amour, c'est une histoire de martyrs, un véritable symbôle contre cette situation totalement impossible quoiqu'admise.

En bref, que vous dire ? Cest un livre à mettre entre toutes les mains, jeunes ou vieilles. Car au travers de ce thème universel qu'est cette histoire d'amour, Malorie Blackman vous ouvrira l'esprit. Et peut être qu'après cela, vous pourrez découvrir l'envie de citer Martin Lutherking : "I have a dream...."

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Enorme coup de coeur pour ce tome 1!! Il m'a retourné, j'ai pris une claque! J'ai été emporté les mots de Malorie Blackman, j'ai vibré avec Callum et Sephy du début à la fin.

Le point de départ du livre est très simple. Dans ce monde, les noirs sont riches et les blancs sont pauvres. C'est l'apartheid mais à l'envers. Et dans ce monde, Callum et Sephy n'ont pas le droit de s'aimer. Et tout au long du livre, on se dit que ce n'est pas possible, que l'amour va triompher, qu'ils vont réussir à faire bouger les mentalités.

Ce roman fait réfléchir, tout ce qui nous semble normal pour nous “blancs” est remis en question au fil des pages. Je pense tout particulièrement au passage de la discussion sur les pansements (page 71). Sephy se rend compte que tous les pansements sont marrons, de la couleur de la peau des Primas (les noirs) et jamais de la couleur de la peau des Nihils (les blancs). Et ça m'a frappé. parce que pour moi il est naturel que les pansements soient couleur chair. de ma couleur de peau. Et non pas d'une autre couleur. C'est une chose sur laquelle je ne m'étais jamais arrêtée.

Concernant les personnages, on a tour à tour le point de vue de Callum et de Sephy. Pour Sephy, la vie est douce, simple, confortable. Elle n'a aucun mal à côtoyer Callum, mais durant une bonne partie du roman elle n'a aucune idée de la vie réelle de celui-ci. Car la vie de Callum est difficile, il vit dans un monde où il est considéré comme un moins que rien. Et c'est cette vie qui le poussera à prendre certaines décisions.

Ils sont faits pour être ensemble mais la société va tout faire pour les en empêcher, que ce soit les Primas ou les Nihils. Des deux côtés on trouve des gens prêts à tout pour faire triompher leur camp.C'est un monde où on ne rigole pas. A tout moment, on peut mourir.



Bref, un livre poignant! Je le conseille chaudement!

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