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3,67

sur 460 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Embarquée pour un tour du monde avec Julien Blanc-Gras qui me propose dans l'ordre :
L'Angleterre ,la Colombie, le Guatemala, l'Inde, le Maroc, le Brésil, la Chine, la Polynésie et Madagascar.

J'ai dis ouuuuuuuuuuuuiiii à toutes ces destinations sans réfléchir !

Cela faisait une éternité que je n'avais pas passé des moments aussi agréable à rire comme une midinette face à un grand et beau explorateur (pas vérifié… mais envie de le croire )^^
Et d'abord … j'ai le droit de m'imaginer la tête que je veux ^^et que pourrai avoir le personnage principal^^

C'est l'avantage de la lecture sur un film ^^

L'avantage de partir avec lui c'est qu'il a évité toutes les destinations cartes postales ^^
Choix de sa part de nous éviter le plus possible de croiser les troupeaux de voyageurs qui se contentaient de destinations formatées !
Il n'arrêtait pas de dire qu'il n'était pas un explorateur mais un touriste… mais moi je vous certifie que au fil et à mesure des pays que j'ai parcouru avec lui j'ai l'intime conviction que:
-ce n'est pas un touriste habituel et normal^^

C'est un homme exceptionnel avec beaucoup de sagesse ,de recul ,de courage, de lucidité, et surtout un humour que j'ai adoooooooorééé.
Je n'ai pas arrêté de m'esclaffer comme une gamine pendant tout le voyage !
Courageux, intelligent, joyeux ;un compagnon de voyage rêvé !
Du bonheur à l'état pur.
C'était surprenant ,inattendu mais aussi parfois grave et dangereux !!
Mais j'ai vécu intensément chacun de ces voyages !
Dès le départ il m'a évidemment fait rêver avec la couverture de son livre et ce pingouin prenant l'avion
Déjà c'était décalé et j'aime le décalage
Y compris le décalage horaire ^^
J'aurai voulu continuer encore et encore à découvrir avec lui de nouveaux pays.
Ps :Vais me précipiter sur ses autres livres pour ne pas perdre la magie de cette première découverte de cet auteur qui m'a conquise complètement !
1001 étoiles pour ce livre comme celles qu'on voit dans le désert marocain ^^
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Globe-trotteur compulsif, Julien Blanc-Gras m'a régalé de ses anecdotes.

Angleterre profonde, dangereuse Colombie, trek Marocain, surfeurs de Tahiti, tourisme en favela brésilienne, incompréhensible Chine, complexe Israël, Palestine , Mozambique et truculent épisode malgache, une prose bien tournée, instructive.

On y croise toutes les détresses du monde et pourtant c'est souvent drôle, hilarant parfois mais pas méchant, et ça c'est très fort car on ressent le respect, l'amour qu'il porte aux 'locaux' (quoiqu'il puisse être aussi cinglant avec ceux qui le méritent)

'Je travaillais à l'usine pour pouvoir voyager. Ils avaient beaucoup, beaucoup voyagé pour venir travailler à l'usine.'
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Membre officiel du fan-club ?
Cela fait deux ouvrages de Julien Blanc-Gras que je lis presque coup sur coup et je me demande si je ne vais pas m'inscrire au fan club. J'aime beaucoup ce livre, c'est vif, on va d'un pays à l'autre en dix pages. Chaque pays donne lieu à une sorte de nouvelle plus ou moins vaste. Et Julien Blanc-Gras est un observateur amusé et désabusé de notre monde. le passage au Proche-Orient est remarquable de finesse. Mais c'est à titre d'exemple car tout vaut la peine. Il sera question ici de la Colombie, du Brésil, de Madagascar. Ce dernier chapitre est très révélateur du ton de ce livre, des portraits frappants, un état des lieux drôle et terrifiant à la fois, et un regard de moraliste talentueux. Julien Blanc-Gras a sa marque à lui qui n'est jamais dans l'étalage de la culture, c'est direct, caustique et cela en fait un écrivain de voyage tout à fait reconnaissable.
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👍👍👍Julien Blanc-Gras c'est l'anti Sylvain Tesson: il est sympa, drôle et surtout, ne fait pas la leçon. Il a conscience de sa piètre condition: ce n'est pas un Voyageur, c'est un touriste. Il nous donne à voir le monde avec un regard espiègle, lucide, parfois désolé mais sans grandiloquence ni solution. Lire Touriste, c'est voyager sur son canapé, c'est réfléchir à toutes sortes de choses très sérieuses mais en gardant à l'esprit son impuissance. Grâce à Touriste, mes préjugés se sont renforcés au sujet de la Chine, pays du clinquant, de la beaufitude et du mauvais goût (Céline Dion, c'est déjà terrible mais à l'occarina électro, vous imaginez le calvaire !) et sur les ONG en Afrique qui font parfois plus de mal que de bien. Les grandes entreprises, elles, ne font que du mal; je m'en doutais fortement. Grâce à Toursite, j'ai maintenant et subitement envie d'aller en Israël, à Jérusalem et à Ramallah. Ou de rester chez moi à lire tous les livres de Julien Blanc-Gras.
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Oui il m'arrive de lire des trucs drôles, preuve en est avec Touriste. Pas vraiment récit de voyages, pas non plus roman, j'ai suivi avec beaucoup de plaisir les pérégrinations de l'auteur à travers le monde de l'Inde à Jérusalem, du Maroc à Tahati. C'est intelligent, décalé, pertinent, avec un sens de la formule qui donne envie de tout noter dans un petit carnet (même les choix des titres des chapitres sont savoureux). Au passage j'ai appris plein de choses sur les pays traversés, j'ai eu la confirmation que je n'avais pas l'ombre d'un soupçon d'une aventurière vu les conditions dans lesquelles l'auteur s'est retrouvé plusieurs fois (mais lui le vit sans peur ou presque et avec une exaltation non dissimulée). Et puis j'ai ri et ça autrement qu'à travers une bd et une illustration, c'est pas si facile. du coup j'ai très très envie de lire Paradis avant liquidation ou les péripéties d'un écrivain voyageur aux îles de Kiribati.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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L'auteur, grand voyageur, a rédigé des chroniques sur quelques uns de ses déplacements. Son regard critique est celui d'un occidental qui découvre d'autres moeurs, d'autres façons de vivre et de penser - parfois avec étonnement. Les décalages qu'il met en évidence, sans pédanterie ni sentiments déplacés de supériorité, prêtent souvent à sourire, voire à rire.

Cette lecture fut instructive et très agréable, même si les récits de certains voyages m'ont paru beaucoup moins intéressants ("En Chine", "Interlude dansant") que d'autres, heureusement plus nombreux (Colombie, Inde ou Népal, Proche-Orient…).

Pour une fois je suis d'accord avec la critique qui figure en 4ème de couverture (de Bernadette Atlan, du Nouvel Obs). Elle résume parfaitement l'ouvrage : « Cultivé, facétieux et drôlissime, Julien Blanc-Gras est doté d'un regard pénétrant et décalé de celui qui sait apprécier sans être dupe ».
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Tout d'abord, la 1ere page de couverture m'a tout de suite attiré ainsi que le titre « Touriste ». Ensuite, on ressent dès le premier mot du livre que l'auteur est fasciné, passionné de voyages et qu'il connait beaucoup de choses : un vrai érudit. C'est vraiment agréable à lire ! Une touche de technicité mais ça vaut le coup de s'informer au passage… et sans oublier la touche d'humour. Il nous raconte ces fabuleux et périlleux voyages… qui, nous donne plus que l'envie de voyager. Riche en réflexion, en citations, on ne peut qu'aimer. Un livre qui nous fait rêver, que demander de plus ? Pour moi, la lecture aurait pu être illimitée. Une réussite !
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J'ai d'abord dégusté et beaucoup souri à la lecture de ce petit livre et puis je me suis sentie si triste devant tant de destructions, à la fois humaines et écologiques. le regard de cet auteur est implacable, il sait nous faire partager ses révoltes. Comme lui, j'ai été indignée par le comportement de Philippe Boulet qui refuse de donner un simple coup de fil pour sauver de pauvres Malgaches partis en pirogues. Un de ses adjoint finira par l'y contraindre , mais trop tard si bien que seuls 2 sur 8 de ces malheureux ont été sauvés et vous savez quoi ?

En tant que chef de mission, Philippe Boulet a été décoré d'une belle médaille par le gouvernement malgache pour son rôle émérite dans le sauvetage des pêcheurs. un article de presse en atteste. Il sourit sur la photo.

La vision de la Chine est particulièrement gratinée, entre les ambiances de façades et la réalité il y a comme un hiatus. Comme souvent dans les pays à fort contrastes « le gringo » ou le«blanc » est considéré comme un porte monnaie ambulant. L'auteur se moque autant de ses propres comportements que ceux des touristes qui veulent absolument voir de « l'authentique ». Mais souvent la charge est lourde et quelque peu caricaturale. C'est peut être mon âme bretonne qui m'a fait être agacée aux portraits de bretons alcooliques. Ceci dit, pour voyager comme il le fait, il vaut mieux résister à l'alcool car on est souvent obligé de partager le verre de l'amitié qui est rarement un verre de jus de fruit quand on veut absolument vivre avec et comme les autochtones.

Enfin, le pire c'est le traitement de la nature par l'homme, c'est vraiment angoissant de voir les destructions s'accumuler sous le regard des gens qui se baladent de lieux en lieux sans réaliser que, par leur simple présence, (dont celle de l'auteur !) ils contribuent à détruire ce qu'ils trouvent, si « jolis », si « authentiques », si « typiques ».…
Lien : http://luocine.fr/?p=9939
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Récits de voyage captivants, parfois drôles, parfois émouvants. Les réflexions de l'auteur donnent envie de voyager et de découvrir le monde, même si ce dernier a fait des choix parfois discutables et manque un peu de maturité. Ses récits ne donnent certes pas le goût de faire les mêmes choses que lui (lieux de voyage, expériences), mais ils attirent tout de même l'imaginaire vers l'ailleurs, vers un désir de faire ses propres expériences et ses propres découvertes aux quatre coins du monde.
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L'auteur a beaucoup voyagé, il aime cela, un appel permanent, un métier, une soif de découvrir de l'ailleurs, la crainte de n'avoir pas posé ses baskets sur chaque pays de la carte. Au fil des séjours, professionnels pour la plupart, il note ses impressions, chroniques sarcastiques, réalistes, et réflexions sur le touriste : ce qu'il cherche et ce qu'il suscite.

A chaque chapitre sa carte postale rédigée avec passion et spontanéité. L'Angleterre et les travailleurs immigrés à l'usine, la Colombie que la réputation de violence ne devrait pas porter préjudice au tourisme, l'Inde et le Népal autour des héritages de Bouddha, la Tunisie et un interlude par un authentique club med, le Maroc et son désert, la Polynésie et les faux clichés sur Papeete, le Brésil avec les inégalités de Rio et les nouveaux treks dans la favela de Rocinha, la Chine sous la chaleur accablante de Chongqing, le Guatemala, le Proche-Orient avec les lourdes contradictions de Jerusalem, Madagascar pour étudier la biodiversité marine et voir les gens sombrer dans la crise, Paris pour une halte jet-laggée, le Mozambique au sein d'une expédition scientifique.
Ce livre se dévore. D'emblée j'ai aimé ce ton, ces petits récits de voyage façon blog, mais sans photo, toutefois très imagés grâce à une plume efficace, drôle, ironique et sincère. Son regard est le nôtre. Et ce titre, d'une grande humilité, pour contrer ceux qui prônent le discours : "je n'ai aucune envie de visiter XX, c'est trop touristique". Quels que soient les circuits adoptés, vivre un temps hors du domicile, hors de son environnement quotidien et de ses occupations habituelles, c'est être touriste. L'accepter d'abord, puis en profiter ensuite, avec respect et humilité.

(...........)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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