Des lettres fanées que l’on brûle,une fumée à l’horizon,
Et du passé qui se consume,monte une chanson.
Comme un oiseau,comme un nuage,
Comme une vague au vent léger,
Qui s’abandonne,au vent léger,
Qui s’abandonne ,comme un écho,comme un mirage,
Un souvenir est passé.
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Le souvenir,ce n’est qu’un regret apaisé
Qui vient flotter comme un parfum de sauge...
Laisse couler le temps sous les doigts de l’horloge....
J’ai bu l’oubli dans un verre brisé....
EN VERS ET...CONTRE TOUT
Quand le poète soupire un prénom
Et qu’il en fait le refrain d’une chanson,
C’est que la dame de ses pensées
A besoin d’un peu de publicité.
Si elle s’appelle Ursule ou Cunégonde,
C’est pas facile,pour émouvoir le monde.
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L’heure qui passe est la dernière.
L’oubli,déjà,brouille nos yeux.
Te souviens-tu de nos clairières,
Reflets du ciel dans la rivière ?....
Les au-revoir sont des adieux.
Magistral Francis Blanche dans "Des pissenlits par la racine" de Georges Lautner (1964)