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sur 161 notes
Comme d'habitude on ne lit pas Christian Bobin pour l'aventure ou pour l'histoire, ce livre ne déroge pas à la régle on est dans la poésie des mots, les émotions, les ressentis, la description toute en sensibilité et finesse de cette abbaye du XI ème.

Une seule nuit et voilà notre auteur rempli de grâce qu'il partage et revit de retour chez lui.

Un récit qui nous ouvre les yeux sur ce qui nous entoure. Que l'on connaisse ou pas Conques, Christian Bobin nous donne envie d'y aller faire ou refaire un tour pour partager au delà des mots la spiritualité du lieu.

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C'est un dialogue sans cesse renouvelé, une idée sortie du néant qui surprendrait, figé dans les siècles, l'impatience d'un mot, l'expression d'une idée, un échange de regards entre le passé et le présent. A l'abbatiale de Conques, une discussion entre les siècles et le poète s'engage. Christian Bobin, témoin de son siècle et des murmures du passé nous conte sa rencontre avec les vitraux de l'abbatiale de Conques, ses pierres de lumière, ancrées sur un lieu saint. Rien d'autres de ce voyage qu'une grâce renouvelée, un air froissé par trop d'attente, figé dans les siècles. Comme toujours avec Bobin, ouvrir l'un de ses livres c'est découvrir un sanctuaire, s'en étonner, le retourner comme un jouet d'enfant, le faire sonner d'une mélodie joyeuse.
Un bel hommage à cette ville vide d'attentes, généreuse, innocente dans sa délicatesse pure. L'auteur y dépose ses lettres d'amour, flamboyantes, et présente à son lecteur avide, une composition pure, à l'écriture puissante, étonnante, rafraîchissante.
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« La nuit du coeur » de Christian Bobin . Un de nos voyages en 2018 nous amena à la découverte éblouie de l'abbatiale de Conques et des vitraux de Pierre Soulage qui l'ornent . Il me paraît de bon augure d'ouvrir ma série de chroniques de lecture par « La nuit du coeur »,célébration poétique de ce lieu par l'écriture lumineuse de Christian Bobin . Dans une centaine de courts textes, l'auteur entrelace souvenirs d'enfance, évocation de disparus, célébration de la nature et de l'écriture avec toujours comme point d'ancrage son émotion devant le monument du 11ème siècle . A lire avec modération , à voix haute ou murmurée , dans la solitude ou le compagnonnage , comme un déguste un grand cru pour en sentir les saveurs du terroir d'origine et le labeur du vigneron .
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Bizarre ce livre. Ce n'est ni de la prose, ni de la poésie. C'est une suite de divagations sans lien à propos d'un voyage à Conques pour voir l'abbaye depuis la chambre 14. Il y a des phrases mise à bout à bout sans forcément de sens. Je repensais au livre de Serge Koster où il évoquait les hallucinations provoquées par la dopamine.
J'ai pensé au départ qu'il fallait le lire plus lentement pour savourer le texte, mais cela n'a pas suffi. Amis lecteurs, passez votre chemin !
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« Conques est un village introuvable. Les routes qui y mènent imposent une lenteur dont le monde n'a plus goût ». C'est une des premières phrases de ce livre, La nuit du coeur.
Christian Bobin débute ce récit dans la chambre 14 de l'hôtel Saintes Foy à Conques. L'une des fenêtres de sa chambre donne sur la célèbre abbatiale du onzième siècle, dont les vitraux ont été conçus par le peintre Pierre Soulages il y a vingt-cinq ans.
Il écrit depuis cette chambre, à nous peut-être, mais certainement à celle qui n'est plus et pour laquelle il écrit depuis tant d'années, la plus que vive qu'il promène dans son cœur de pages en pages.
Je suis allé trois fois à Conques...
La première fois, c'était pendant un séjour d'été dans une maison de campagne près de Figeac. Il pleuvait ce jour-là et nous avions décidé de visiter Conques. Je me souviens que la route qui y menait était sinueuse. Je n'ai gardé que très peu de souvenirs, peu d'images de cette journée. Peut-être seulement celle du magnifique tympan qui domine l'entrée de l'abbatiale et retrace le Jugement Dernier, et aussi une pluie fine qui tombait en continu comme un crachin breton sur le village médiéval...
La seconde fois, j'y suis allé seul, à pied, par le chemin de Saint-Jacques de Compostelle qui emprunte le GR 65. J'avais dormi la veille à Golinhac, l'étape qui m'amenait à Conques faisait vingt-six kilomètres. Je me souviens des tous derniers kilomètres où le sentier s'enfonçait peu à peu dans une vallée. La pente était tout d'abord douce, puis devenait rapidement abrupte. Ce qui m'avait marqué, c'était cette approche sans fin du village, qui semblait protégé par un immense écrin de verdure. C'était le mois d'août, il faisait très chaud. Mes yeux emplis de sueur guettaient à chaque instant le paysage, les premières maisons se dévoilaient et je ne voyais toujours pas la fameuse abbatiale. Puis brusquement ses deux flèches et son toit m'apparurent comme par magie, mais seulement à l'ultime détour du chemin, alors que j'étais déjà au bord du village... Le soir et la nuit passée à Conques furent pour moi des instants d'enchantement. J'y retrouvais le fameux tympan et la verve intarissable de frère Jean-Daniel pour le commenter...
La troisième fois, c'est par ce très beau récit de Christian Bobin, dont je viens d'achever la lecture. Comme les vitraux de Soulages, ce sont des mots façonnés par l'ombre et la lumière. Il n'est pas facile d'y entrer, comme il n'est pas facile d'approcher Conques par le GR 65.
Mais ce texte impose la sérénité. Il convoque le silence d'une abbatiale vieille de onze siècles, celui d'un ciel matinal qui sépare la nuit du jour... Il nous invite à prendre la distance avec le tumulte d'aujourd'hui, à entrer dans la patience des forêts, à se défaire de soi peu à peu...
Une citation de Saint François de Sales pourrait lui correspondre : « le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien ».
Alors, nous entrons avec ses mots dans cette abbatiale, nos pas hésitent au bord de ces grandes dalles brunes, pas une ne ressemble à l'autre.
Je sais que l'écriture de cet écrivain peut agacer certains. Parfois il m'arrive de m'en lasser aussi, comme enivré de trop d'images et puis plus tard je reviens par d'autres sentiers. On peut parfois rester au bord du texte sans pouvoir y entrer. Il ne faut pas forcer les choses...
Et puis je vais vous avouer quelque chose, on peut aimer Bobin sans croire forcément en Dieu. On peut être athée ou bien même agnostique et se laisser prendre la main par le sacré. Ce sont ces chemins-là qu'il me plaît à découvrir dans les quelques livres que j'ai aimés de cet auteur.
Dieu a ce côté malicieux de nous faire croire, par quelques supercheries sublimes, qu'il existe : une cantate de Bach, un rouge-gorge qui fait ployer la branche légère d'un pommier en fleurs, la palette d'un ciel de traîne où des nuages viennent poser leurs touches d'aquarelle... Les mots de Christian Bobin disent un peu tout cela et puis... brusquement au détour d'un chemin en pente surgit l'abbatiale de Conques et ses vitraux...
Ici au départ, le texte m'a tout d'abord résisté, je ne savais pas par quel bout le prendre. C'est un peu comme les vitraux de Soulages. Au début, on ne voit que le noir. On ne perçoit pas la clarté qui cherche à venir à travers le tamis de la nuit. Et puis peu à peu, ces vitraux se révèlent à nous, séparant la lumière entre le dedans et le dehors, ou peut-être l'unissant dans une alchimie incroyable. Le noir de Soulages et le jaune de la lumière de l'abbatiale se fondent alors dans une même ivresse, un seul vertige qui emporte définitivement les yeux et le coeur.
Les mots de Bobin sont peut-être comme cela aussi, une sorte d'alchimie...
La nuit du coeur, ce sont des fragments de lettres offerts à celle qu'il aime et qui n'est plus. J'ai eu tout d'abord l'impression de surprendre une conversation qui ne me regardait pas. Peut-être ne faut-il pas entrer de plein pied dans ce texte ? Peut-être faut-il l'approcher par petites touches, entrer par la porte arrière du jardin ?
C'est le rire d'un amour emporté dans le froid de l'hiver, gisant désormais sous la terre ou peut-être ailleurs. C'est l'écho d'un coeur ancien, mais qui bat encore. Et il suffit d'une abbatiale qui s'éveille au frémissement du matin pour faire entrer dans les pages la lenteur des nuages, un moineau qui picore au bord d'une flaque d'eau, c'est un jardin en pente, c'est l'enfance que l'on retrouve par nos gestes perdus, éperdus.
C'est une phrase posée au bord d'une page et qui s'enfuit comme une fugue de Bach, courant après la beauté du monde.
De temps en temps, nous entendons peut-être le chant d'une eau claire qui descend dans les pages, à moins que ce ne soit le rire d'une femme aimée et qui n'est plus de ce monde... Le ciel d'été est criblé d'étoiles filantes. Comment vivre après cela ? Comment tenir debout dans le bruit dérisoire du monde ?
Mais après le doute de quelques secondes, l'évidence de vivre survient, comme la lumière qui descend brutalement dans la cascade d'un vitrail.
Le temps d'une lecture, nos yeux deviennent peut-être alors ceux d'un enfant qui regarde les nuages trouer le ciel et par où le visage d'une femme défunte revient.
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Bel hommage à Conques, à son abbaye et à ses vitraux depuis la chambre numéro 14 de l'hôtel Sainte Foy

Texte dédié à son épouse - compagne décédée
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Ouvrir un livre de Christian Bobin, c'est être certain de lire de la poésie en prose, de toucher, avec le poète, ces petits riens qui font la vie, celle que l'on aime.

Cette fois-ci, le poète nous emmène dans l'abbatiale de Conques, ce chef d'oeuvre du XIe siècle où il ne voulait pas aller.

De sa chambre 14, les vitraux et les brins d'herbe parlent.

Je dois vous avouer que j'ai été moins séduite par ce dernier livre de Christian Bobin. Mêler Conques et le processus d'écriture m'a paru artificiel.

Bien sûr, il y a quelques phrases comme des fulgurances, mais je ressors mitigée de cette lecture.

Je n'en dirai pas plus, je vous laisse malgré tout le plaisir des mots de Monsieur Bobin.
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LORSQUE L'ECRITURE SE FAIT AUSSI SECRÈTE QUE LA COQUILLE...

Lorsque Christian Bobin loue la chambre 14 dans le petit hôtel donnant sur la célèbre abbatiale de Conques - cette merveilleuse petite cité médiévale blottie autour de son joyau de l'architecture religieuse - sait-il qu'il en résultera à ce point les mots du silence et du sacré ? Poète dans l'âme autant que celui des âmes, il est à parier qu'il l'espérait un peu, quoi qu'à telle distance de son Creusot rassurant et inspirant rien de moins certain. Mais il est tout autant à parier - l'immense Pascal n'est jamais loin, qui paria avec le divin - que cet échange du poète avec le geste de l'artiste se faisant pour l'heure vitrailliste - le grand artiste Pierre Soulage est à l'origine des vitraux qui éclairent d'ombre l'intérieur de l'abbaye - a particulièrement remué l'esprit fin de Christian Bobin, cette plume toute de douceur, de tendresse, d'élégance et de sensibilité humaine, plus que jamais poète.

Ces quelques jours à Conques se transmuent - à la manière des mirifiques formules d'un antique alchimiste cherchant la pierre philosophale, travaillant pour le grand oeuvre, hypothéquant ses certitudes de plomb pour les ors chimériques - en véritables recherches du soi le plus intime, de ce qui fait que l'on écrit, de la magie invraisemblable de cette lectrice aperçue à la devanture d'un triste lavomatic, de la force de cette foi millénaire - on peut parfaitement ne pas croire, ce qui est le cas de votre insigne chroniqueur, et se trouver touché, interpellé par cette force créatrice qui prend source dans la belle spiritualité de l'auteur de la nuit du coeur.

Ce texte, c'est aussi une recherche devenu tellement difficile - impossible ? - dans nos mondes affairés, pressés, bruyant - monstrueusement bruyants - de silence, de calme, de sérénité qui s'accomplit dans la pénombre de l'abbatiale, dans la noirceur sensible et régénératrice des quelques nuits d'hôtel passées sur place, dans le cheminement vers le lieu inconnu (c'est ce qu'il nous dit, en quelques mots très incisifs, lorsqu'il traverse Bordeaux, exact inverse de Conques). Ce silence, cette espèce d'absence au monde - celui de nos vies quotidiennes - se sent, se ressent à travers une parole devenue très épurée, que d'aucuns pourront trouver sèche après bien des volumes d'une poésie parfois un rien (trop) sucrée à mon goût - Bobin s'adonnant alors à ce que j'appelle, avec un peu de dépit teinté d'énervement, à des "bobinades", vous savez, ces bien jolies phrases toute d'enrobement, toute de suavité un peu facile, légèrement "new-age", qui ne choquent personne tant elle semble faites d'évidences vertueuses et absolues, mais qui lassent et ennuient à force de se répéter de titres en titres, raison pour laquelle j'avais cessé de le lire après un affligeant et sans aucun intérêt "La grande vie". Après l'avoir pourtant beaucoup lu et aimé -. Ici, presque rien de ces anciens travers. L'écriture s'est resserrée mais sans perdre de sa profondeur, bien au contraire. Elle invite sans cesse à reposer son livre, y promener la pensée, à goûter ce silence attentif et profond, méditatif - oui, on peut même l'ajouter : un silence religieux ! - d'un regard insondable sur le monde qui nous entoure et celui, plus difficile à atteindre sans doute, le nôtre, intérieur.

L'arpenteur impénitent et amateur d'architecture religieuse que votre humble critique est, à ses heures perdues, ne peut que se sentir comme chez lui - ou plus exactement, au sein ce chez-soi impossible à moins d'être profondément croyant, mais où l'on se sent pourtant tellement bien, rasséréné, reposé, et dispos aussi à la parole de l'autre, à la musique des sphères d'un Bach ou d'un motet grégorien s'il s'en joue un, juste le temps d'une visite, le temps de retrouver l'intime, la physique des pierres franches, la puissance solitaire d'un arc en plein cintre, la poésie d'une ogive courant vers le presque infini de sa clef de voûte, la majesté d'une nef qui a conquit les siècles sous ses arceaux de lumière jamais identique par la grâce sans cesse renouvelée de la lumière du jour, de "frère soleil" aurait confirmé le François d'Assise, et de la danse des nuages... le temps de ces quelques dizaines de pages, on se laisse aller au plus inattendu des vagabondages.

"Il y a quelqu'un qui me suit depuis toujours, qui s'appelle «moi» et qui me joue ces tours. C'est un homme quelconque. Je ne devrais pas le laisser écrire, même une dédicace. C'est tellement dur d'être hors du monde", nous confie Christian Bobin au détour d'un chapitre... Pourtant, cette écriture-là, lorsqu'elle sait se faire rare, lorsqu'elle cesse de se contempler dans le miroir de ses petites satisfactions vaines, indiciblement mais bien certainement, elle nous manquerait s'il elle ne s'était pas faite chair, par le sang de son encre, par la subtilité de ses doutes quant à ce qu'elle essaie d'être. Heureux de vous avoir retrouvé, toujours vous-même et pourtant revenu de vos errances passées. J'attends la suite avec grande impatience !
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Comment parler d'un recueil qui n'est que le surplus de ce qui nous rend vivant, nous fait ouvrir les yeux sur ce que nous voyons plus, n'entendons plus, ne sentons plus.
Comment écrire sur des mots qui ne parlent que de beauté, cette fracture étincelante qui nous transperce sous la jupe de ce quotidien qui nous emporte loin, loin de tout, loin de rien, loin de ce qui nous touche, nous relève, nous apaise, nous conquit, nous donne, nous ressent, nous assemble.
Que dire quand les mots sont lumières, silences, respect, l'infime détail de nos émotions et ressentis, sensations. Que dire quand sous nos yeux fatigués de tant de bruit, d'éclats polluants, se glisse par la fenêtre entrouverte devant nous, la beauté simple d'une pierre du XIème siècle. Que dire quand ce simple bâti, cet étrange lieu nous offre l'équivalent d'une ouverture, d'une beauté éphémère ressentie, d'une composition plus fine qu'une simple feuille de papier et nous procure pourtant tant de frissons nous rappellant à la vie. L'éblouissement soudain de ce brulant souvenir qui enfant nous faisait rêver.
Il n'y a rien de nouveau, rien de sublime ou de merveilleux dans les mots de Christian Bobin. Rien de ce que nous pourrions nommer littérature ou poésie poétique savamment orchestrée, recherchée. Il n'y a rien d'éclatant ou de luxuriant.
Au contraire, et je ne sais comment en parler, Christian Bobin écrit comme on respire, comme on ressent passer le souffle de l'encre, l'ondulation de la lettre ou la fugue de la phrase. On entend chaque mot. On lit chaque phrase. Comme une lettre, une émotion, un chemin qui serpente en nous et fait son itinéraire, nous touche en plein coeur. Et se pose la question de comment parler des mots de Christian Bobin sans être fat ou son contraire, dans l'extrême émotion que les mots nous procurent.


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Que s'est-il passé dans l'âme de Christian Bobin ce 26 juillet 2017 ?

Ce jour l'abbatiale de Conques est devenue son tourment, un tourment exquis, un tourment divin.

Christian Bobin écrit à G. la femme qu'il aime et qui n'est plus.

Est-ce le texte d'une illumination, d'un éveil à Dieu, de la naissance d'une certitude divine ?

Est-ce le texte de la nature de Dieu ?
Le « très bas » de Bobin hante sa prose comme il hante les pierres les plus basses, les dalles de l'abbatiale de Conques.

Ce vide toujours, ce vide de Conques, ce vide de l'abbatiale, ce vide du coeur, ces vides en forme de Dieu et qui l'appellent.


Des chapitres très courts, des poèmes voguant entre aphorismes et haïku. Chacun apporte sa touche en formant notre esprit à cette idée évanescente du divin.
C'est bien ça : la lumière, les vitraux, les pierres, les oiseaux, les mousses, les fleurs sautent d'un poème à l'autre précisant insensiblement leur message.

Ce splendide ouvrage est éminemment chrétien et moi, je ne le suis que….sommairement ; mais Christian Bobin est un de mes écrivains introspectifs fétiches. Son écriture magnifique est un long travail de déblaiement puis de ciselage. Ce qui reste est absolument magnifique ; rien à ajouter, rien à enlever. La phrase fait mouche. Si elle ne le fait pas instantanément, elle le fait dans la rumination.
Un livre qui contribuera au pavage de mon chemin.
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