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Enfin un Blake & Mortimer digne de ce nom… La suite des histoires de nos deux anglais sans la paternité d'Edgar Pierre Jacobs, aurait pu nous interroger voire même nous inquiéter depuis quelques années. C'était sans compter avec le tome 29 qui renoue complétement avec la tradition jacobsienne tant au niveau des dessins que du scénario. Les amoureux du détail graphique et des phylactères fournis en texte vont être servis.

Nous sommes pour le capitaine Blake en 1963 à Berlin au summum de la guerre froide. Pour notre ami le professeur Mortimer, nous nous retrouvons toujours à la même époque, mais dans l'Oural Soviétique. Nos deux héros, sous le crayon d'Antoine Aubin, n'ont pas perdu de leur superbe. Même si notre ami Blake est souvent en civil (Dans le secteur russe de Berlin, il vaut mieux passer inaperçu) les personnages sont parfaitement représentés et nous replonge sans effort dans les premiers albums de la série originale. On retrouve chez Antoine Aubin une précision des détails aussi bien dans la réalisation de ses véhicules que sur la qualité architecturale de ses bâtiments urbains. L'ensemble des planches rehaussé d'un coloriage d'époque, nous ramène aisément au bon vieux temps de la série.

Pour les textes, nous avons droit à un duo inédit de scénaristes avec José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental. Les puristes seront rassurés, le récitatif de Blake & Mortimer est bien présent. Nos auteurs nous abreuvent d'un récit dense dont l'intrigue fait appel au canon jacobsien du savant fou et du grand méchant (Olrick est de retour !!!). Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour passer un bon moment de lecture. Avec un peu de science-fiction et beaucoup d'espionnage, l'histoire est palpitante avec une multitude de rebondissements. Enfin, la conclusion de ce 29eme opus en évitant l'éternel cliffhanger des précédents épisodes, ne laissera pas les fans sur leur faim avec une véritable fin.

Mon premier coup de coeur bédéesque de l'année2023 !!!


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Les nouvelles aventures de Blake et Mortiner, dans l'après -Jacobs, comblent habilement les trous et lèvent le voile sur les espaces laissés vides entre des récits trop espacés... de plus en plus espacés par un créateur aussi minutieux que scrupuleux, victime de son souci du détail vraisemblable.
Voilà donc nos deux Anglais de légende, partis l'un en Union Soviétique et l'autre à Berlin, avec un scénario qui les feront se rejoindre... Non sans qu'ils retrouvent leur meilleur ennemi de toujours: Olrik, au mieux de sa néfaste forme!
Ces Huit heures à Berlin oscillent entre John le Carré et Curt Siodmak, sur ce fond de Guerre froide et des putrides relents du nazisme et de la période stalinienne... le lecteur est servi: C'est passionnant, captivant, avec une chute appropriée au célèbre Centaur Club.
Décidément, Blake et Mortimer restent immortels et incontournables dans le paysage d'une bande dessinée classique et inventive.
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1963
Mortimer est appelé en Union soviétique, dans l'Oural où une de ses amies dirige une mission archéologique qui vient de découvrir 7 cercueils, pas vraiment anciens, contenant 7 cadavres écorchés du visage.
Parallèlement Blake se trouve à Berlin où un espion a été abattu en franchissant le mur et dont la dernière parole a été : doppelgänger = sosie.
Dans un cas comme dans l'autre un point commun : Julius Kranz spécialiste des manipulations sur le cerveau humain.

J'ai été le premier à toucher cet album qui venait tout juste d'arriver à la bibliothèque de mon village.
Jolie couverture avec, fait rare, Blake en civil.
Cet album est un bon cru, du moins à mon avis. On retrouve le style des aventures chères à Jacobs, un savant tordu et les deux amis enquêtant séparément, pour se retrouver dans le final. Ils bougent pas mal, ils font le coup de point, ils sont surpris, ils se retrouvent pour une fin du tonnerre dan le plus pure style de l'ambiance chère à John le carré.
Et puis il y a Olrik qui informe qu'il va conquérir le monde comme le désire son maître, Basam Damdu, alors on est sauvés, il y aura une suite.
Les personnages sont parfaitement maitrisés, je revois une vignette où Blake, sortant de l'eau, a les cheveux défaits dessinée de belle façon tant et si bien que cela m'a fait tout drôle, peu habitué de le voir ainsi. Un Blake est toujours impeccable. Aubin est très bon dans son trait, il est très proche de Jacobs, d'ailleurs je n'ai pas vu de différence sauf une autre organisation des vignettes peut être.
C'est bavard comme d'habitude et la fin est formidable.
Un bon moment.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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J'ai un faible pour les personnages de Blake et Mortimer, et comme j'ai eu l'occasion de pouvoir lire ce nouvel album, je m'y suis plongé immédiatement, une fois n'est pas coutume.

De l'intrigue je ne dirai pas grand-chose sinon qu'elle se déroule largement dans le Berlin des années 1960.

Le graphisme est entièrement conforme aux albums originaux (je suppose que les auteurs appelés à travailler sur ces albums obéissent à une charte graphique particulièrement précise). Ce qui me plaît plutôt : la ligne claire c'est vraiment ce que je préfère en BD.

Au fond qu'importe que le scénario ne soit guère original, les personnages attendus : c'est tout de même très réussi !
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Un nouveau trio d'auteurs pour cette série mythique : Antoine Aubin au dessin, qui s'y est déjà collé (tome 20 le deuxième partie de la Malédiction des Trente Deniers, et tome 22, L'onde Septimus), mais sa production est assez discrète, et au scénario, un duo improbable, José-Louis Bocquet que je connais principalement pour ses biographies avec Catel est associé à Jean-Luc Fromental dont j'apprécie surtout ses collaboration en albums pour enfants avec Joëlle Jolivet, on est loin du registre de la science-fiction ou de l'espionnage de notre célèbre duo britannique.


Le dessin est très fidèle à Edgar P. Jacobs, Antoine Aubin s'en rapproche encore plus, on retrouve quelques caractéristiques incontournable de la série originale, l'ambiance début des années 60, les représentations rigoureuses des villes, ici, Berlin tout particulièrement. Son trait est toujours un peu raide, mais moins que dans dans l'Onde Septimus. La colorisation rétro de Laurence Croix est très soignée. Les didascalies font aussi partie des caractéristiques de la série, souvent redondantes avec l'image, elles sont ici toujours aussi nombreuses, mais ne dérapent jamais vers le superflus. Je fais partie des fans de l'époque du vivant de son créateur, j'avais lu toute la série d'Edgar P. Jacobs dans les années 1970. et je ne conçoit pas un Blake et Mortimer sans cette prose insistante, je dois même avouer que quand elle est faite dans le style d'origine, je trouve ça assez jouissif : dans un Blake et Mortimer, il faut de la surcharge de texte !


L'intrigue fait appel à une petite part de science-fiction, avec un énième savant fou (j'adore les savants fous !) et beaucoup d'espionnage, faisant référence à l'épisode “La Machination Voronov”. Cet épisode est ancré dans l'histoire, avec certains évènements de l'époque, et cet aspect est vraiment bien exploité, avec un final à la hauteur des ambitions. le rythme et l'action sont maîtrisés, du mouvement, des énigmes, avec deux lignes en parallèle, Mortimer d'un côté, Blake de l'autre. C'est un récit à la James Bond, mais qui n'écarte pas pour autant l'ambiance des Blake et Mortimer. Je trouve cet épisode réussi, distrayant bien mené, malgré quelques actions un peu trop rapide et trop faciles, en voici quelques uns qui m'ont un peu déçu : Ça aurait mérité quelques pages de plus.


Ce n'est sans doute pas le meilleur épisode de la série, mais je ne vais pas faire la fine bouche, cette lecture m'a donné du plaisir, j'apprécie de retrouver encore ce duo de personnages incontournables, dans un genre et un style que j'affectionne, et je ne vois pas ce qui pourrait affecter ma fidélité, je n'ai jamais été vraiment déçu.
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Ce nouvel épisode de la longue série BD Blake et Mortimer offre un plaisir immédiat : celui de retrouver le style graphique de E.P. Jacobs avec les dessins d'Antoine Aubin. La plongée dans des années 60 so british est alors immédiate.

Côté scénario, les auteurs se placent en pleine guerre froide en 1963. Staline est mort, mais les asiles psychiatriques où on enferme les opposants politiques sont toujours là, même si les cartes de l'URSS ne les mentionnent pas. Un mur a été bâti entre Berlin Ouest et Berlin Est « pour protéger le paradis communiste », mais des ruses et des tunnels permettent toujours de rejoindre les deux parties de la capitale allemande.

Pendant que le professeur Mortimer est appelé dans l'Oural, où, prés de fouilles archéologiques, ont été découverts des cadavres aux visages mutilés, le capitaine Blake enchaîne les réunions entre services secrets occidentaux en vue de la visite prochaine à Berlin d'un leader du monde libre.

Le début est très marqué par les activités d'espionnages. Rapidement toutefois (et quasi inévitablement) Mortimer va se mettre dans une situation difficile, sa curiosité de scientifique l'amenant à s'intéresser à un lieu où se mènent dans la plus totale discrétion d'horribles expériences.

Les ingrédients habituels des aventures créées par Jacobs sont donc là, plutôt bien amenés et maîtrisés. le maître belge aurait sans doute validé ce mélange espionnage – recherche scientifique, qui ne perd pas de saveur après plusieurs relectures attentives.
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A un rythme désormais régulier, chaque fin d'année voit paraître un nouvel album de la série Blake et Mortimer. C'est désormais une nouvelle équipe qui est à pied d'oeuvre et qui nous propose une plongée dans les années 1960.

La première de couverture, plutôt habile, bien qu'un brin mensongère, et peut susciter quelques inquiétudes. Les personnages ne paraissent-ils pas un brin aplatis par une ligne éditorialiste trop commerciale ?
Tout cela n'est que mauvaise impression !

Quelques nouveautés seront ici au rendez-vous. La plongée dans les années 1960 aura ici surtout pour conséquence l'introduction d'un personnage historique. La dernière partie de l'intrigue sera également étonnamment dynamique, laissant une grande place à l'action, à défaut d'inquiétude, la curiosité n'en demeure pas moins piquée (bien que tout cela soit cousu de fil blanc). Les références cinématographiques font partie des belles surprises à noter.

L'histoire est intéressante, donnant toutefois de nombreuses clés au lecteur pour comprendre l'objectif et la motivation des méchants. Bien que quelques surprises viennent émailler la lecture, dans l'ensemble le scénario reste prévisible, surtout pour les adeptes de fantasy, ou plus généralement pour les personnes plus à l'aise avec la langue et la culture allemande. Germanophones, n'oubliez pas que vous vous doutez peut-être mais cela n'est pas le cas de tout le monde.

Nos deux compères vont être rapidement séparés pour vivre leurs aventures de leur côté avant de se retrouver et de dénouer un sinistre complot. L'histoire est parfaitement équilibrée entre les deux, ce qui est particulièrement louable pour une série qui a parfois trop tendance à valoriser Mortimer. Même s'il est questions d'archéologie et d'espionnage, la science-fiction (comme vue des années 1950-1960) sera également de la partie.

Les dessins sont à la hauteur, sans être exceptionnels non plus. A certains endroits, l'on peut percevoir une forme de rigidité qui saute aux yeux. le rythme de la mise en page reste lui aussi immuable.

Sans être exceptionnel, cet album n'en reste pas moins sympathique et nous offre une balade à Berlin, mais pas que…
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Mortimer est appelé par une vieille amie sur un chantier de fouille en Oural, pendant que Blake doit se rendre à une réunion des services secrets pour une opération conjointe avec la France, l'Allemagne et les Usa. Mais nos deux britanniques vont se retrouver à une mystérieuse affaire.

Un thriller policier et d'espionnage bien ficelé sans trop déraper dans la science-fiction. Nous avons un savant fou adepte des neurosciences aidé par une chirurgienne dans la reconstruction faciale. Au lieu d'aider des patients dans le besoin, ils se sont lancés dans un vaste projet mondial où l'ennemi de toujours, Olrik, va mettre son grain de sel.
Blake et Mortimer commencent leur investigations chacun de leur côté, ne sachant pas qu'en réalité leurs affaires sont liées. Ils vont se retrouver en plein Berlin-Est pendant la visite historique du président des États-unis à Berlin-Ouest.
Au final l'histoire comporte pas mal de rebondissements et d'action et fair passer un bon moment de divertissement, une fois passé tous ces noms Allemands difficiles à retenir.
Un bon tome de reprise des Blake et Mortimer, dans lequel on retrouve cette ligne claire efficace, ces aplats de couleurs et son texte narratif très descriptif.
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Beaucoup de monde aux commandes de ce dernier opus des aventures de Blake et Mortimer, trop peut-être.
Car si le dessin d'Antoine Aubin, la mise en couleur de Laurence Croix et le lettrage d'Eric Montesinos sont impeccables, le scénario de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental laisse à désirer.
Premier agacement cette obsession à bien faire avec les détails systématiques sur le type des voitures ou des avions (Une gaz-69, la jeep russe, un long courrier DH 106 comet 4B …)
Côté scénario, dès le début on se demande pourquoi aller enterrer des corps en plaine loin du centre de recherche de montagne dans lequel Mortimer va s'introduire. La science déployée dans ce centre aurait dû pallier à ce problème d'élimination des cadavres bien autrement.
Mais de là à les ensevelir dans un champs de fouilles archéologiques probables…

Quant à Mortimer, son irruption venant de nulle part dans ce nid ennemi n'étonne pas, on ne l'interroge même pas pour savoir s'il a été suivi !!
Cela commence mal sur le plan de la crédibilité.
Puis le terme Doppelanger est lâché. Pour un lecteur de Freud, on comprend toute de suite et l'intrigue est grillée.
Seule l'action et le plaisir de retrouver nos héros feront oublier ces maladresses.
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Blake et Mortimer font le mur

Avant toute chose, je voudrais aborder ce qui semble une préoccupation récurrente de personnes à tendance masochiste qui s'infligent régulièrement l'épreuve de la lecture des dernières aventures de "Blake et Mortimer".
Je prends donc quelques appels de ces lecteurs mécontents, là, devant vous, en direct.
- 1er appel : Mister Delagrandepirami : Mais au fond, tout ça, ce n'est qu'une affaire de fric, non ?
- Oui, les éditeurs ont trouvé un produit qui se vend bien et ils l'exploitent. C'est un peu leur métier. Il se pourrait même, que les dirigeants de Média-Participations n'en aient rien à faire des oeuvres de Jacobs. Et alors ? Vous croyez que les éditeurs d'antan -Lombard par exemple- étaient de purs esprits ? Et puis, est-ce davantage blâmable que la pratique de certains amateurs de BD qui payent des gens dans les salons pour faire la queue lors des séances de dédicaces, avant de les revendre dans la foulée sur Internet ?

- 2ème appel : Madame Dubois-Dépauvre : Les histoires sont nulles, les dessins sont nuls, Jacobs doit se retourner dans sa tombe. Aucune reprise n'a égalé son travail…
- Il est vrai que les nouvelles aventures sont parfois très décevantes ("Les Sarcophages… ", "L'Onde Septimus", "La Vallée des immortels "…), mais jamais nulles. de toute façon, aucune reprise ne pourra rivaliser avec les " grands" albums de Jacobs (parce que "Le piège diabolique" ou "Les 3 formules "…) pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, Jacobs était un génie en termes de dessin et de composition. Donc on peut imiter, tout au plus.
Ensuite, il y a aujourd'hui un décalage important entre la période où se déroulent les aventures de B&M et notre époque, qui génère un côté artificiellement vintage.
Enfin, ces nouvelles aventures sont destinées aux nostalgiques, aux séniors. C'est un doudou et il faut le prendre tel quel.

A part ça, que vaut selon moi, ce nouveau B&M ?

Côté scénario, c'est un peu décevant. José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental proposent une histoire un peu passe-partout qui ne met pas spécialement en valeur la spécificité du trio Blake, Mortimer et Olrik. Contrairement au "Dernier Espadon", ce récit n'apporte rien de plus à la saga dont il est complètement détachable. Ça reste malgré tout, un bon scénario de film d'espionnage qui nous ramène au temps de la guerre froide.

Côté dessin, on retrouve le talent d'Antoine Aubin, qui réalise un superbe travail. Je regrette juste certaines poses un peu hiératiques (on est loin de l'horrible "Les 3 formules" tome 2 massacré par Bob de Moor, mais il est surprenant que les personnages soient aussi souvent représentés en mouvement arrêté, sans lignes de vitesse ou de mobilité et avec également très peu de signes) et des visages (celui de JFK !) un peu limites.

En conclusion, voici un album honnête, qui ne fait pas avancer la série, mais qui n'est pas déshonorant.

Je rends l'antienne. A vous les studios.
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