AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 26 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Richard Bohringer se met à nu au cours de ces quinze rounds et se raconte toujours avec cette fièvre et cette passion qui l'animent. De la cité HLM aux cotés de sa mamie, la seule personne à s'être occupée de lui, aux mauvaises rencontres. De ses premiers rôles au cinéma à l'Oscar reçu pour "Le grand chemin". De ses aventures amoureuses au grand amour de sa vie. De la drogue et de l'alcool dans lesquelles il s'est réfugié aux séjours à l'hôpital. De ses enfants dont il est si fier et qui font aujourd'hui son bonheur. De ses nombreux voyages qui lui ont fait découvrir l'Afrique, un continent qu'il chérit tant et porte en lui. De la musique, de l'écriture, de la vie, de l'espoir en la vie, de son propre succès dont il s'étonne toujours. De ce foutu cancer. Et de toutes ses rencontres qui l'ont marqué, notamment au cours de ses tournages.

Homme de coeur et de passion, de fièvre et de frisson, ces quinze rounds nous mettent KO tant l'on ne peut qu'admirer l'homme qu'il est devenu.
Combatif, révolté, écorché vif, ravagé, sensible, à la fois fort et fragile, attentif, Richard Bohringer a vécu plusieurs vies. Toutes à fond. Fougueusement. Passionnément.
Des regrets et des blessures mais aussi des instants de bonheur. Et la vie, plus que jamais présente.

Un carnet de bord profondément humain et intime porté par une écriture à la fois rythmée, brute et poétique.

À fleur de maux. À fleur de peau.
Commenter  J’apprécie          6910
Quand on lit Bohringer , on sait que le voyage sera intense, décousu, éclairé de fulgurances poétiques, de cette envie de croquer la vie à pleines dents, de crier à pleins poumons cette soif de vivre malgré les excès qui en ont fait un homme difficile à suivre pour ses proches. Ces quinze rounds sont aussi un merveilleux hommage aux potes qui ont rejoint les étoiles, Richard Bohringer fait son mea culpa, désolé d'avoir pu blesser ceux qu'il a aimé dans cette vie souvent borderline, mais aussi nourrit de rencontres inoubliables. Ce récit est le récit d'un homme qui sait que la facture de ces années d'errance, se paye un jour ou l'autre. Une belle déclaration d'amour aussi à la vie. Très émouvant.
Commenter  J’apprécie          521
L'homme se sent proche de la fin. Il va y passer, c'est sûr. La grande faucheuse est juste derrière lui, prêt à lui couper la tête, la patte folle ou lui enfoncer sa faucille en plein coeur. Ô Richard, coeur de lion. le coeur battant, comme un guerrier de la vie, un résistant des abus, il survivra à son putain de cancer, putain de vie. Mais au cas où, il a rédigé ses mémoires, son épitaphe en quinze rounds.

Du coup, le vieil homme raconte ses souvenirs et surtout l'amour qu'il a pour tout ses amis. Pas un ne manquera à l'appel, il les remerciera tous, acteurs, réalisateurs, chanteurs, boxeurs. Il est entouré d'amis et cela fait du bien de sentir cette amitié qui le protège encore un peu.

La fin est proche, c'est - ou ce sera - peut-être son dernier bouquin, alors l'homme Richard aime tout le monde. Et ce livre sonne comme la déclaration d'amour d'un homme qui peut basculer de l'autre côté de la barrière à tout instant. Je ne dirais pas qu'il y a trop de bons sentiments, mais l'écriture en est bourré et si la liste des remerciements est aussi longue et éloquente que la profondeur de mes silences, il m'a manqué la poésie et la folie à laquelle Richard l'auteur m'avait habitué. Richard un coeur de lion, Richard, un coeur de poète.

Voilà si je devais résumer sa vie en quinze rounds ou moins, je citerai le Diva de Beineix que j'ai revu il n'y a pas si longtemps. Ce film m'émeut, me bouleverse, m'hypnotise même, le regard humide d'une petite larme venue s'échouer sur ma joue.
Je te parlerai également d'une émission de radio qui a longtemps éclairé mon spleen du dimanche soir, le regard porté sur le plafond de ma chambre adolescente. Oui, Richard, c'est beau une ville la nuit. C'est beau un silence la nuit, c'est beau tes mots la nuit.
Traîne pas trop sous la pluie, tu va attraper la mort, ô toi lecteur de Bohringer. Un petit roman, forcément autobiographique, Richard écrit sur lui, sur l'amour, sur la mort, sur la vie. Et c'est un putain de bouquin !
Je me souviendrai de la dernière pièce de théâtre que j'ai vu avec sa fille, père et fille sur la même scène, un moment inoubliable. J'avais un beau ballon rouge. D'ailleurs, je regarde ma montre, oui il est l'heure de mon ballon de rouge. Richard je t'accompagne dans tes excès.
Mais aussi Richard, c'est un disque qui m'a fait voyager, qui m'a accompagné pendant des années entre le Sénégal et New-York, la grande Aventures. 42ème Rue.

Richard, je t'aime, même si tu as survécu à ce putain de cancer, je te le dis déjà...
Lien : https://www.youtube.com/watc..
Commenter  J’apprécie          365
De l'enfance aux frasques de la jeunesse, des premiers rôles aux succès qui ont jalonné sa carrière, de la découverte de l'Afrique à la passion de l'écriture, Richard Bohringer se raconte dans 15 rounds, récemment paru chez Flammarion, un récit au style enfiévré, au rythme syncopé. Tour à tour fulgurant et émouvant, entre coups de blues et coups de coeur, Quinze rounds est un combat qui se livre sous nos yeux en même temps qu'une déclaration d'amour à la vie.

Ce récit de la vie de cet acteur multicarte et inclassable est comme le titre du livre l'indique découpé en quinze chapitres consacrés soit au cinéma, soit en l'amour soit en son rapport avec la religion.... Un livre dans lequel notre acteur si singulier rend hommage à tous les belles rencontres faites connus (Roland Blanche, Bernard Giraudeau…) ou inconnus désirant parler uniquement des personnes qu'il a aimées, oubliant les autres. Et dans lequel il fait son mea culpa, reconnaissant avoir été trop difficile à vivre et à suivre pour ses proches et pour le milieu du cinéma français qui n'était pas du tout le sien au départ.

Le tout enrobé dans son style reconnaissable pour qui a déjà lu du Bohringer ( mais moins décousu que dans son décevant traine pas trop sous la pluie), percutant, bouillonnant, contrasté qui mêle de belles leçons de vie à de belles images poétiques

» « le quinzième round, c'est toujours le plus difficile pour les boxeurs, c'est le round des héros » Et ce 15eme round qui clôture ce livre c'est celui de la maladie, ce cancer des ganglions dont souffre l'acteur depuis plusieurs mois, et qui donne énormément d'émotion à ce livre bien fidèle à l'image qu'on a de l'acteur..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          220
Ce que j'aime chez Bohringer c'est qu'il écrit comme il parle, avec son coeur et ses tripes, sans triche. C'est un homme que l'on aime, ou que l'on déteste, mais dont on ne peut pas être indifférent. Il vous balance sa vérité en pleine gueule, des piquouses d'héro dans des endroits sordide, l'alcool qui coule à flot, mais il vous éclabousse d'amour parce que l'amour il en a revendre. Son histoire est un long voyage qui vous embarque dès les premières pages. J'ai suivi ce périple, bercé par sa voix, et je reste fan du personnage.
Commenter  J’apprécie          213
Un direct du gauche en plein coeur, dès les premières phrases du roman ! du Borhinger tout craché ! Et sa manière à lui de vous happer tout cru , cette langue de feu d'un écorché vivant, vibrant, brûlant de ce désir de vivre intensément. Un embrasement de mots palpitants, incandescents !

Un être souvent en perdition (came, alcool en forte addiction) , puis en rémission, après bien des galères, l'amour et l'amitié en bandoulière.
Une autobiographie très intime, parfois même impudique.
"Les mots maladroits sont beaux. Ils swinguent, courent à leur perte, se suicident en plein printemps. Il avait toujours aimé les mots, le chant d'une phrase, de plusieurs mots qui s'accouplent tout en lenteur, ou dans la fulgurance du spasme."

A bout de souffle, certes, au terme de ce roman, mais quel voyage, quelle cavalcade verbale, quelle frénésie de vie !
Commenter  J’apprécie          190
QUINZE ROUNDS DE L'AUTEUR RICHARD BOHRINGER 292 PAGES EDITIONS FLAMMARION MAI 2016

Résumé :

« J'ai passé ma vie sur la route. Tout seul. Avec la blonde. Avec mes fils, avec la musique, avec mes filles. Des milliers et des milliers de kilomètres. Coureur de savanes, enjambeur d'océans. T'as trop couru, t'as le souffle court. Les hanches, ça va toujours. Même si elles servent plus à grand-chose, elles ont le tempo pour écrire. Voilà ce que je ramène. Quinze rounds. Celui qui clôt. Qui ferme le rideau. »
De l'enfance aux frasques de la jeunesse, des premiers rôles aux succès qui ont jalonné sa carrière, de la découverte de l'Afrique à la passion de l'écriture, Richard Bohringer se raconte dans ce récit au style enfiévré, au rythme syncopé. Tour à tour fulgurant et émouvant, entre coups de blues et coups de coeur, Quinze rounds est un combat qui se livre sous nos yeux en même temps qu'une déclaration d'amour à la vie.

Mon avis :

Cet auteur que j'ai toujours aimé pour son côté rebelle et son franc parlé, raconte sans détour sa maladie et ses conneries. Cette souffrance que j'ai toujours vu sur son visage, que j'entendais dans ses paroles m'a toujours interloqué. En lisant ce livre, je me demande si sa naissance n'est pas le point de départ de tout son mal de vivre.

Né pendant la guerre d'un père Allemand et d'une mère Française, il est le fils du boche. Elevé par sa mamie, il ne verra pratiquement jamais ses parents. Il est mis sur la touche comme un paria. Je pense que Richard a été blessé dans son coeur dès l'enfance par ses origines.

Nous allons vagabonder avec lui au gré des pages. Il nous parle de son addiction pour l'alcool et la drogue qui lui ont fait du tort tout au long de son parcours.

Je crois qu'il a des regrets concernant son comportement, les choix qu'il a fait dans le passé. En revanche, il a fait de belles rencontres, des mauvais et des beaux tournages.

Lisez son roman pour entendre sa voix que j'ai toujours trouvé roque. Elle résonne dans notre esprit au fil de la lecture.

Il connaît bien ma région de Compiègne et ses alentours, sa fille, Romane, est née pas très loin de chez moi. Une sacrée vie, un sacré mec qui je l'espère tiendra tête encore longtemps à son cancer.

J'aimerais vraiment lui parler et lui confirmer que la vie est présente et qu'elle peut encore illuminer « le grand chemin », comme ce film que j'ai adoré avec Anémone.

Ecrivez encore pour notre plus grand plaisir Mr Bohringer…
Commenter  J’apprécie          90
J'aime ce bonhomme, j'ai lu l'intégralité de ses livres et si j'entends sa voix à la télé je m'arrête et je l'écoute. Je l'aime parce que ses combats je les comprends, sa souffrance aussi et parce que c'est un sensible, un écorché , un pudique , des qualités qui me parlent , qui me touchent. Alors, je ne me suis même pas posé la question de lire ou non ce livre qui sonne comme une conclusion (et je croise les doigts pour que ça n'en soit pas une et pour que ses mots résonnent encore), c'était une évidence.

Encore une fois, j'ai été emporté dès la première page, il y a quelques choses d'hypnotique dans le phrasé et dans le rythme de son écriture, de la poésie partout même dans les moments les plus sombres. J'adore, j'en ai appris un peu plus sur lui, sur ce qu'à été sa vie avant le succès, sur ses amitiés , ses galères, ses espoirs. Il ne s'épargne pas, ne se trouve pas d'excuses sur ses failles, ses conneries et ses errances, il relate des faits en étant entier, honnête, il écrit comme il parle et on croit parfois entendre sa voix en lisant.

Quinze rounds, quinze tranches de vie d'aventures, de rencontres bonnes comme mauvaises, il ne règle pas de comptes, il prend le parti de parler que des personnes qu'il a apprécié laissant à d'autres les livres poubelles , la classe, la vraie classe ! On ne peux qu'être touché par ce parcours hors norme, par cet homme écorché et pas épargné par la maladie, ce foutu cancer qu'il craint de voir revenir. Fort en émotions j'ai aimé ce livre et j'aurai voulu en lire plus encore. J'ai aimé la pudeur quand il parle de sa blonde comme il l'appelle et ses enfants.

Un texte sauvage, fou, rythmé , des émotions, des paysages, des rencontres, la foi, le cinéma, l'écriture, l'amour, l'amitié, la drogue, l'alcool, les voyages, l'Afrique, la boxe c'est tout ça que vous trouverez dans cette autobiographie poétique , intense. Il nous raconte sa vie, il se raconte et c'est sa voix que j'entends comme s'il se confiait pour que l'on se souvienne et que l'on ne l'oublie pas tout à fait. Un picotement lacrymal lorsqu'il parle de sa mort prochaine, j'ai fermé le livre avec une furieuse envie de vivre, de profiter de la vie et avec la confirmation que ce mec est un type bien et que j'aimerai en croiser plus souvent.

Monsieur Bohringer vous êtes un grand homme et je vous respecte, votre sensibilité, vos coups de gueule et vos coups de coeur m'émeuvent et me touchent. Je croise les doigts pour avoir la chance de vous lire encore.

VERDICT

Ceux qui aiment Bohringer adoreront assurément ce livre, ceux qui ne l'apprécient pas ne changeront pas d'avis après ce livre. A lire, ne serait-ce que pour la beauté des mots, la musique des mots... Conquise
Lien : https://revezlivres.wordpres..
Commenter  J’apprécie          61
Mise à part une remarque liminaire à l'éditeur, sur l'orthographe du nom de l'auteur tour à tour Bohringer ou Borhinger (la bonne est sur la couverture représentée, mais si on ôte la jaquette, c'est l'autre, pareil en 4ème de couverture, ça change en fonction de la ligne), puis sur quelques coquilles laissées, je dois dire que ce livre m'a énormément plu, comme tous les autres de Richard Bohringer. J'aime son écriture, on a l'impression de l'entendre nous lire son texte avec ses changements de rythme, d'intensité, sa voix si reconnaissable, pleine de vie, ses emportements, ses moments de tendresse, ses pauses, tout ce qui fait de l'auteur ce type attachant à la si forte personnalité.

Les premiers rounds sont consacrés à sa jeunesse et aux maladies qu'il a contractées : cécité pendant deux ans puis scoliose sévère qui l'ont obligé à partir loin de Paris pour se faire soigner. Puis le retour, les petites conneries, puis la montée crescendo vers la dope et l'alcool. le cinéma, le théâtre, les voyages, les rencontres masculines, ceux qui deviendront ses amis, ses proches, les rencontres féminines -la maman de Romane et la maman de ses autres enfants surtout : "C'est en Savoie que j'ai rencontré Astrid. Si jolie avec son anorak bleu dans la neige blanche. Jolie comme l'aurore derrière la montagne. Gracieuse comme une gazelle avec du bélier qui coule dans ses veines. Elle était la nature. Ça me plaisait. J'ai toujours aimé profondément la nature et elle en était un moment." (p.104)-, la recherche du père et de la mère qui l'ont laissé auprès de sa grand-mère....

Je serais trop long si je voulais aborder tous les thèmes dont parle R. Bohringer, c'est l'histoire d'une vie, de sa vie, de sa naissance à la maladie qui le ronge depuis quelques années, le cancer. le lire, c'est l'entendre, d'autant plus qu'il s'adresse directement à nous, apaisé, sa colère transformée ou laissée de côté pour ne se souvenir que des belles choses : "J'ai soixante-quatorze ans et je tire la route avec toute l'énergie de chaque instant. Il y a des gens qui m'aiment et des gens qui ne m'aiment pas. Alors, ma quête, mon graal, mon attirail de quincailler, mes bontés et le bruit que fait ma vie, le beau et le pas beau, juste un humain, je suis juste un humain. Ça peut prendre toute la vie. C'est promis, vous qui désespérez, chers lecteurs, de devenir meilleurs, vous avez de longues années encore devant vous. Il faut juste se mettre dans l'idée ! Se préparer à son olympisme." (p. 245)

Au fil de ses ouvrages, Richard Bohringer a su construire une oeuvre à part, littéraire assurément, qui lui ressemble. J'ai presque tout lu et tout aimé (seuls trois autres titres sont recensés sur le blog, les autres je les ai lus avant : Traîne pas trop sous la pluie, Les nouveaux contes de la cité perdue, C'est beau une ville la nuit). Quinze rounds est différent dans le ton, ressemblant dans la forme. Ceux qui aiment Richard Bohringer apprécieront de le voir apaisé, tranquille et auront -au moins- un pincement au coeur de le voir parler de sa mort. Ceux qui ne l'aimaient pas avant, eh bien je doute qu'ils l'aiment plus avec ce livre. Tant pis pour eux.
Lien : http://www.lyvres.fr
Commenter  J’apprécie          50
Lors de l'écriture de ce livre, Richard Bohringer est en plein traitement d'un cancer (du système nerveux) et, dès lors, le texte est celui tendre et délicat d'un homme qui se confie en faisant, en quelque sorte, le point sur son existence.
Les rencontres sont tantôt personnelles, tantôt professionnelles. A plusieurs reprises, l'homme nous livre le fond de son coeur, regrettant les « disputes » ayant mené à la disparition de certaines amitiés, le tout sans régler de comptes. Juste une mise à plat des choses, une photographie de ses réalisations, espoirs, déceptions, réussites et échecs.
Les phrases sont courtes et incisives (j'entendais la voix de Richard Bohringer), le ton parfois humoristique, parfois plus grave.
Personnellement, bien que je connaisse relativement bien la carrière cinématographique et théâtrale – son magistral « J'avais un beau ballon rouge » de Bohringer (un peu moins le pendant musical de sa carrière), étant plus de la génération de sa fille Romane, j'ai éprouvé quelques difficultés à situer toutes les personnes citées dans ce livre.
La bonne nouvelle le concernant étant qu'il a vaincu son cancer, je ne peux que lui souhaiter encore de belles rencontres!
Lien : https://letempslibredenath.w..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (65) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1088 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}