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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je tiens d'abord à remercier Olivier Boile pour l'envoi de ce livre. Ce n'est pas le premier que je lis de l'auteur et certainement pas le dernier.

J'aime beaucoup la musique classique et même si je préfère Bach, il est impossible de passer à côté de Mozart. Je ne sais pas grand-chose de sa vie, un de ces jours, il faudra que je lise sa biographie.

Le 18e siècle n'est pas la période qui m'intéresse le plus en Histoire et donc je me suis lancée dans cette lecture un peu à l'aveuglette. Comment apprécier les conséquences de la modification de faits historiques dont on ne sait rien ou si peu?

La révolution phlogistique ( https://bit.ly/2Q5iL9v ) est le point de départ de cette uchronie. Elle va tout bouleverser et nous embarquer, par certains aspects, dans une ambiance un peu steampunk.

Comment Mozart va-t'il devenir le sergent Trazom ? Priver de son destin un musicien de sa trempe relève de la tragédie. C'est sous cet angle que j'ai surtout apprécié ce roman. La scène qui m'a le plus marquée est celle qui se déroule à l'église Saint-Pierre, je me suis très bien imaginée ce que Mozart a pu ressentir… un crève-coeur.

La rencontre de Mozart et Beethoven me restera aussi longtemps en mémoire.

Deux lignes chronologiques qui ne sont pas très éloignées l'une de l'autre pour garder pour la fin le moment crucial où Mozart s'efface au profit de Trazom. L'instant terrible où toutes les pièces du puzzle s'assemblent…

https://www.youtube.com/watch?v=qiMcXzfm9Mg

Un très bon roman un peu dense.



Challenge SFFF 2021
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Olivier Boile est devenu pour moi une valeur sûre. Quand je me lance dans un de ses livres, je sais d'avance que je vais voyager, quitter mon quotidien pour quelques heures. « Mort et vie du Sergent Trazom » ne fait pas exception et m'a offert un très joli moment de lecture, bien que trop court, comme c'est souvent le cas avec l'auteur.

Il y a plein de choses dans « Mort et vie du Sergent Trazom », tant et si bien qu'il est même difficile de le rattacher à un genre. Bien entendu, il y a un aspect uchronique mais c'est fait avec tant de subtilité et de fluidité que ça se remarque à peine. Cette façon d'aborder l'uchronie est à l'opposé de celle du bouquin que j'ai lu juste avant et qui était également une uchronie, à savoir « 22/11/63 » de King qui utilisait les gros sabots du voyage temporel pour mettre en place son versant uchronique (je précise que je les ai d'ailleurs beaucoup aimé ses gros sabots). Ici, l'aspect uchronique, bien que réel sur le fond, se fait discret sur la forme. Et c'est vraiment un traitement que j'ai apprécié. Dans « Mort et vie du Sergent Trazom » il y a aussi une ambiance singulière, une atmosphère qui rappelle le steampunk sauf que c'est pas steampunk (quand je dis que le roman est difficile à rattacher à un genre…). C'est un peu comme si la révolution industrielle avait un peu d'avance et prenait pour décor Vienne au lieu de Londres. J'ai adoré les éléments qui forment cette ambiance : les automates, le café, la superbe scène de la visite au palais… Ces éléments apparaissent par petites touches, viennent étoffer le décor, lui donner une originalité sans pour autant en faire le coeur du récit. le côté Historique est complètement passionnant. On sent que le récit est très documenté mais ne parait jamais ampoulé. C'est érudit mais pas prétentieux. L'immersion aux côtés des soldats est vraiment totale, leur quotidien est dépeint de façon saisissante, on s'y croirait. Je connais très mal cette période Historique et je serais bien en peine de dire où se situent les points de divergence dans le roman mais ça n'a en rien entamé mon plaisir de lecture, je me suis simplement laissée porter par le récit.
Malgré ce mélange d'ingrédients le roman ne parait jamais brouillon. Et pourtant le récit adopte une forme déstructurée casse-gueule mais dont Olivier Boile tire parti pour renforcer la tension narrative.

La seule chose qui m'apparait comme un défaut c'est que c'est trop court, comme c'était déjà le cas dans les autres romans de l'auteur. C'est certain qu'on ne peut pas lui reprocher de tirer à la ligne, son récit est court et dense. Cela permet de créer une tension palpable qui rend le récit très prenant et rend le lecteur impatient et avide de découvrir la suite. Mais, c'est mon petit bémol, cette brièveté nuit peut-être un peu au personnage principal. Autant j'ai trouvé que les seconds rôles étaient vraiment très bien campés, que ce soient le formidable Da Ponte ou l'ambivalent Salieri (que je vois toujours inévitablement avec la tête de F. Murray Abraham), autant j'ai trouvé que Mozart manquait un brin de corps. On peut trouver que cela colle bien avec ce monde dans lequel la musique ne compte pas, dans un tel contexte n'est-il pas normal que Mozart soit un peu effacé, mais je pense que je me serais davantage attachée à lui si j'avais passé plus de temps à ses côtés.

Mis à part ce petit bémol qui est bien peu de choses, après tout il faut mieux qu'un roman semble trop court que trop long, j'ai encore une fois été séduite par cet auteur qui régale encore une fois le lecteur avec sa plume simple, vive et élégante. C'est un bien bel hommage qu'il rend à la musique de Mozart. Moi qui n'y connais pas grand-chose, j'ai très envie d'en réécouter.
En plus, au roman vient s'ajouter une jolie nouvelle. le seul point commun avec « Mort et vie du Sergent Trazom » c'est qu'on y retrouve également le grand compositeur mais le sujet et le ton sont très différents d'un texte à l'autre. Cette nouvelle est aussi une réussite, un texte beau et triste à la fois.
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Tout d'abord je tiens à remercier vivement Babelio et sa masse critique ainsi que NESTIVEQNEN Editions pour m'avoir permis de découvrir ce roman.

En premier lieu, c'est la couverture du livre qui a attiré mon oeil lorsque j'ai regardé les livres proposés lors de la masse critique en question.
Cette couverture mêlant des soldats qui montent à l'assaut d'une forteresse et ce pianiste en veste rouge au milieu de ce chaos et tout simplement magnifique ! Les couleurs un peu pastel et le rouge qui sautent aux yeux. le rouge qui peut faire penser au sang versé et le blanc des uniformes à la pureté de la musique de Mozart. Une couverture tout bonnement superbe !

Ensuite, vient le récit. J'ai apprécié de manière générale la manière d'écrire de l'auteur. Il n'y a pas de passage superflu, les descriptions ne traînent pas trop en longueur et l'action arrive au bon moment. La seule chose que je pourrait reprocher est l'utilisation trop régulière de mot liés au monde de la musique classique. En soit cela ne dérange pas, mais nécessite d'aller voir les définitions pour les personnes, comme moi, qui n'y connaissent pas grand choses.
Pour l'histoire en elle même, j'ai vraiment aimé cette créativité sur la vie de Mozart s'il avait été soldat. La musique reste au centre de la trame du roman. L'on y découvre des fait historiques mêlés aux fait inventés par l'auteur. Et ce mélange est bien dosé.
Les personnages sont vraiment très bien dépeints et présentés, travaillés avec justesse.
Pour ma part, le fait que les chapitres ne se suivent pas de façon chronologique ne m'a pas dérangé, mais pourrait embêter quelques lectrices et lecteurs.
Etre plongé dans cette fin de XVIII ème siècle m'a passionné !

La nouvelle qui vient clôturer le livre est tout aussi intéressante. Elle se lit vite et vient nourrir un peu plus notre imaginaire autour de ce Mozart.

Pour conclure j'ai passé un très bon moment de lecture. Je peux dire que ce livre a été un coup de coeur !
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Je viens d'arriver dans le Nouveau Monde, la nation toute neuve. J'ai déjà visité Boston et Philadelphie, et mes contacts m'ont décrit un New York très attractif et très animé, parfait pour mes affaires. Pourtant, malgré mon âge, j'arrive à gérer tout cela tranquillement, sans trop d'inquiétude. Mais je ne suis pas connu pour cela. Après tout ce long voyage, je m'accorde un besoin de détente, avant que la nuit arrive : un salon de thé agrémenté de nombreux alcools...

Olivier Boile est un picard expatrié à Montpellier, où son accent s'entend. Travailleur négociant dans la biochimie, il est tombé dans la marmite de l'écriture. Depuis 2015, il a déjà deux romans fantasy, le tout avec humour, un fantasy russe et deux recueils. La plume de l'auteur dégage de l'adresse, des recherches et de l'envoûtement. L'histoire du Sergent Trazom est toute en originalité, d'autant plus quand on s'attaque à la vie militaire d'un homme connu – même à son époque – pour d'autres faits, d'autres connaissances. le tout est abordé avec humour, mais aussi avec les réalités d'après-guerre, les besoins de se reconstruire, l'humanité, et bien sûr l'enrichissement. A saluer également, l'illustration de Maxime Desmettre pour sa couverture, il travaille notamment avec Ubisoft pour Prince of Persia et Assassin's Creed...
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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