Un mot sur la couverture et le titre, qui ont fait débat lors de la rencontre avec les auteurs, comme je ne tarderai pas à vous en parler. La couverture m'a entièrement plu : c'est typiquement le genre de livre sur lequel je me serais retournée en librairie (et je choisis presque uniquement sur un critère de « beauté », avant de m'aventurer au résumé de 4ème de couverture). Je trouve qu'elle retrace à merveille les échanges des personnages, avec des éléments futiles et quotidiens. J'ai également aimé le titre : rien que le mot « danse », ça me suffit ! Et je trouve, là aussi, qu'il correspond bien au contenu du roman.
Il m'est difficile de vous dire ce que j'ai pensé de cette lecture, tant je suis passée par plusieurs émotions. Tout d'abord, il y a la première partie, fraîche, légère, divertissante. C'est la partie du roman qui m'a le plus séduite, je l'ai trouvée drôle et amusante. Cependant, la seconde partie se veut plus lente, plus dramatique, plus lourde, moins… moins. Et là, j'ai moins adhéré.
Etrange expérience que celle d'un roman à quatre mains ! Pour ce faire, la forme épistolaire est bien adaptée, même si nous avons la surprise de découvrir plus de deux personnages. Pourtant, malgré la dualité des auteurs, j'ai trouvé que les courriers échangés étaient écrits sur le même ton, dans une quasi uniformité de plume. J'aurais été moins surprise d'apprendre qu'il n'y avait qu'un auteur, que de savoir qu'il y en a deux !
Certes, nos personnages ont l'humour en commun, et c'est d'ailleurs ce qui m'a tant plu. Mais j'aurais aimé leur trouver de grandes différences également. C'est presque dommage, car cela m'a donné une impression de linéarité dans l'intrigue.
Les révélations qui interviennent au fil des lettres pèsent sur l'ambiance du roman, ce que j'ai également regretté. La révélation de l'enveloppe est surprenante, tout comme les dernières lettres d'Adeline… mais néanmoins prévisible. Quant à la fin… j'ai bien aimé, cette fin en suspens, sans réellement savoir ce qui se passera. Cela laisse tout le loisir au lecteur de s'imaginer ce qu'il souhaite. Fin de la fiction, début de la réalité, pour les personnages comme pour les lecteurs !
Néanmoins, j'ai vraiment aimé l'humour, le ton, les sujets abordés. Cette correspondance m'a parfois troublée par son manque d'ancrage dans la réalité, justement, mais m'a tout de même bien fait rire par ses banalités quotidiennes. Paradoxal, non ?
EN CONCLUSION
Après avoir fini
Et je danse, aussi, je garde une bonne impression de ma lecture : légère, divertissante. Cependant, j'ai regretté que se perde cette innocence dans une seconde partie plus dramatique. Un roman épistolaire qui pourra en étonner plus d'un, que je recommande pour la découverte !
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