L'aube sera grandiose

Roman jeunesse acheté un peu par hasard. J'ai trouvé la 4ème de couverture attirante. Un secret de famille, pourquoi pas le découvrir !!
Les critiques des journalistes ont l'air enthousiaste. Je m'attends à beaucoup d'émotions et de surprises.
Alors, pour être honnête, le soufflet s'est essouflé !!
J'ai beaucoup aimé l'écriture attendrissante, le retour aux souvenirs pour les lecteurs nés fin des années 60-début des années 70.
J'ai moins aimé les sauts entre le présent et le passé. Et au fur et à mesure de ma lecture, j'ai trouvé l'histoire de moins en moins crédible.
Roman jeunesse, là encore, j'ai un doute. Je ne suis pas persuadée qu'un jeune lecteur s'attache à cette histoire, à ces souvenirs qui ne sont pas les siens, qui ne sont pas ses références.
L'auteur a, pour moi, voulu se faire plaisir, mettre noir sur blanc des souvenirs et sensations de jeunesse, des valeurs d'enfance et familiales, et autour de cela y intégrer une histoire.
C'est un roman "madeleine de Proust" pour les lecteurs d'une cinquantaine d'année jusqu'à un certain point. La chute de l'histoire me laisse sur ma faim...
L'aube est couleur pastel, senteur menthe à l'eau, mais pas vraiment grandiose en ce qui me concerne...

Difficile pour une ado de 16 ans qui s'apprêtait à aller la fête de son lycée de devoir renoncer à cette soirée tant attendue pour suivre sa mère dans une obscure cabane au fond des bois !
Et pourtant, elle est bien obligée, Nine, de passer une nuit blanche à écouter sa maman lui débobiner sa propre enfance et adolescence.
Titania, la maman de Nine, est une romancière, et elle sait y faire pour intéresser sa fille. Elle lui révèlera …une famille entière.
Bon. C'est que je me suis ennuyée.
Ce roman d'une facture très classique ne m'a pas emportée, même si j'ai été replongée dans mon passé, puisque Titania est née en 1965. On y retrouve l'ambiance de cette décennie ainsi que les années 70 et 80, avec l'énumération des faits politiques et sociaux.

Mais bon. Je n'ai pas envie de me casser la tête à voir pourquoi je me suis ennuyée, pourquoi je n'ai pas ressenti d'émotions particulières, alors que j'aurais dû éprouver quand même un peu d'empathie pour ces enfants (la mère et la fille 30 ans plus tard) en manque de père.

L'aube sera grandiose…pour Nine et pour Titania. Elle ne l'a pas été pour moi.

Un livre agréable et sympathique
Passé de Gallimard jeunesse à la collection folio, ce livre se lit de manière tout à fait plaisante. Et il me semble que cela peut tout à fait constituer une bonne idée de livre à offrir à un ou une ado aimant lire.
Pour ma part j'ai trouvé que c'était un peu convenu et scolaire mais édité en Folio cela faisait une autre impression que celle que j'aurais pu avoir si je l'avait trouvé dans sa collection initiale. Je suis persuadé que ce livre fera le bonheur de nombreux ados aimant lire !

Je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans le roman. Alors que l'auteur plante le décor pour de grandes révélations qui vont tout chambouler (le "presque" enlèvement de sa fille, la cabane isolée au milieu des bois, le récit à faire dans l'urgence en une nuit,…), j'ai eu l'impression de lire une suite d'anecdotes pas si déterminantes même si, rationnellement, je sais qu'à travers ce que raconte Titania, la mère, à sa fille Nine, c'est toute l'histoire de sa famille, de ses origines qui remise en question.

C'est peut-être dû au style d'Anne-Laure Bondoux émaillé d'une certaine fantaisie ou à la manière dont le récit est morcelé entre les souvenirs du passé et les échanges entre Titania et Nine enfermées dans la cabane.

Ou alors, le roman étant destiné à un public adolescent, je n'ai plus le bon état d'esprit...

Un soir, alors qu'elle aurait dû se rendre au lycée, Nine a la surprise de voir sa mère l'embarquer avec quelques valises pour l'emmener :
1) au-delà du périph'
2) dans une cabane près d'un lac où on ne capte pas !
Pour l'adolescente, c'est terrible - et ça fait sourire le lecteur adulte.
Titania, la mère, a juste la soirée pour lui racontée la véritable histoire de sa famille... Attention au débalage de gros dossiers, les secrets laissent toujours des traces...

Ce roman est bien le produit des discussions auxquelles ont assiste depuis quelques années. Anne-Laure Bondoux y évoque notre rapport au passé ainsi que notre besoin de l'interroger pour avancer, se construire et en tirer les leçons adéquates. Ce thème soulève aussi le problème de la difficulté de transmission et des fidélités familiales (conscientes ou inconscientes) ; et surtout de la façon dont la relation avec nos parents conditionnent nos relations.

Un roman dans l'air du temps, donc.
Si j'ai beaucoup accroché au début, j'ai trouvé beacoup de longueurs dans ce récit et avais hâte d'en finir !
Toutefois, je trouve très intéressant que l'auteur ait abordé ces thèmes pour les mettre à portée des ados.

J'ai passé un agréable moment avec Nine et Titania, cette adolescente n'ira pas à la fête prévue car sa mère va l'amener au chalet appartenant à sa famille mais sans le dire à Nine.

Là-bas les souvenirs vont remonter à la surface et Titania va raconter son histoire à sa fille, elle qui ne connait absolument rien de sa famille, sa mère ne parlant pas de celle-ci.


Nous oscillons donc entre passé et présent dans ce récit en évoquant la vie de Titania sa mère, ses frères jumeaux et les nombreux compagnons de celle-ci.

J'ai eu du mal avec tous les prénoms de récit et j'ai également été frustré de cette absence de fin à mes yeux, cependant j'ai aimé le fait que le temps du récit mère et fille se rapproche.

Un roman Young Adult sans grande originalité. Une histoire de filiation maternelle qui nous laisse entrevoir les confidences d'une mère à sa fille de 16 ans sur une enfance assez tourmentée mais pas plus extraordinaire qu'on pourrait le croire.
L'écriture de l'auteure est fluide mais les personnages restent froids en surface, le récit est plat dès le départ et il faut aller à plus de la moitié du roman pour rentrer dans le vif du sujet.
Il n'y a rien d'haletant et pas de quoi faire passer une nuit blanche à sa fille pour raconter son histoire.
Bref, rien de transcendant et vu les nombreuses critiques élogieuses, j'ai dû passer à côté de quelque chose...

l'histoire commence bien
partagée entre diverses critiques je redescends à trois étoiles.
Beau roman expliquant la vie compliquée d'une famille

Parmi les romans que je connais - et que j'ai beaucoup aimés - d'Anne-Laure Bondoux, celui-ci est le plus réaliste... et pourtant celui que je trouve le moins crédible. C'est aussi celui qui m'a le moins touchée. Il m'a manqué de la subtilité dans ce roman qui continue l'exploration des thèmes chers à l'autrice : la transmission, la filiation familiale, les secrets.
Trop jeune pour être nostalgique des années 70-80, trop loin de l'ado qui ne comprend pas sa mère, peut-être, pour y trouver ce qui vibre au fond de moi.
Ou bien gênée par la structure du texte qui coupe le récit de la mère au lieu d'en faire une longue confidence de nuit blanche qui m'aurait transportée.
Pas une mauvaise lecture - Anne-Laure Bondoux a tout de même l'art de créer des personnages qu'elle a plaisir à nous faire connaitre et de partager son amour de la vie et de la tendresse au milieu des difficultés - mais un bémol parmi les très jolies lectures offertes par cette autrice.

Je lis rarement des romans "jeunesse" mais l'histoire m'a attirée et j'ai apprécié, surtout que ce n'est pas mal écrit du tout.
Cette histoire qui tourne autour de secrets de famille est assez addictive et on tourne les pages sans peine, même s'il y a quelques invraisemblances.
Un agréable moment de lecture, et des sourires.