Qu'il est difficile pour des auteurs de réitérer un succès. Il ne suffit pas de prendre les mêmes protagonistes, la même forme littéraire, pour que la mayonnaise prenne. Cette fois elle a tourné.
A l'idée de retrouver Adeline et
Pierre-Marie je me réjouissais. Séduite par
Et je danse aussi, j'avais attendu cinq ans et
Oh happy day était arrivé. C'est donc en confiance que je m'y plongeais. Mais le bain fut tiède.
Suite au départ de Pierre-Marie Sotto, Adeline Parmelan a épousé Ben et tous deux s'apprêtent à déménager pour Toronto. C'est alors que
Pierre-Marie émerge d'un état dépressif causé par la mort de son petit-fils et reprend contact avec Adeline. Nous suivons avec plaisir leur échange de mails et retrouvons leur verve. Mais très vite l'histoire s'emballe et dérape vers l'extravagance, l'invraisemblance même.
L'air canadien a-t-il fait tourner la tête des auteurs qui nous embarquent avec Adeline dans le traquenard d'un Ben pervers et manipulateur ? Poussant même
Pierre-Marie et son ami Max à jouer les Zorro volant au secours de la pauvre Adeline. Tant d'énergie et d'imagination vaines pour finir par un happy end de roman feel good de médiocre qualité.
La fraîcheur, la spontanéité, l'humour, la tendresse… Bref tout ce qui avait fait de
Et je danse aussi un roman original, léger et attendrissant a perdu de son charme dans cette suite qui s'avère très décevante et n'a pas été pour moi un happy day.