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sur 150 notes
Nathalie et François s'étaient rencontrés dans la rue. Entre eux, c'était comme une évidence. Une simplicité déconcertante. Elle poursuivait ses études tandis que lui travaillait dans la finance. Au bout de deux ans, il la demanda en mariage. Les noces furent célébrées dans la joie et les rires...
Cinq ans plus tard, Nathalie travaillait dans une entreprise suédoise. le directeur, Charles Delamain, était très content de la compter parmi ses proches collaborateurs d'autant que la jeune femme était brillante et travailleuse. Charles n'était d'ailleurs pas insensible à ses charmes mais ses tentatives de séduction restèrent vaines. le jeune couple était toujours très amoureux et passait leurs week-ends chez eux. Épuisée, elle lisait tranquillement sur le canapé, lui, aimait faire des puzzles et allait souvent courir. Un jour, il ne rentra pas de son footing. Renversé par une voiture, il se retrouva dans le coma mais mourut quelques jours plus tard. Un drame pour la jeune femme qui peine à s'en remettre. Il lui faudra plusieurs mois avant de reprendre le chemin du travail, ne se doutant pas que sa vie va de nouveau basculer...

Adapté du roman éponyme de David Foenkinos, cet album, qui a sa propre patte, retrace l'histoire entre Nathalie et Markus au sein de l'entreprise qui les embauche. Après le décès de son mari, François, la jeune femme fera la connaissance de Markus, un personnage original, touchant, délicat et profondément humain. Cyril Bonin s'est approprié avec aisance le best-seller de David Foenkinos et l'a parfaitement adapté en bande dessinée. En à peine 100 pages, il rend tout à fait compte des situations et des sentiments qui habitent chacun des personnages, que ce soit la tendresse et l'attirance que Delamain éprouve pour Nathalie ou encore l'amour que Markus éprouve pour elle. Il émane de cet album beaucoup de tendresse et de sensibilité, un brin de mélancolie. Les personnages ont touchants dans leur faiblesse et leur maladresse, notamment Markus. le trait anguleux parfaitement reconnaissable de Cyril Bonin charme de suite ainsi que les couleurs allant de l'ocre au marron.
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Quelle déception...!
Je n'ai ni lu le livre d'origine, ni vu le film, je découvre donc cette bande dessinée dont seules les couleurs m'ont plu.
J'ai eu l'impression que l'ensemble était totalement froid et impersonnel, c'est peut-être dû à la façon de raconter l'histoire comme si c'était un narrateur anonyme qui relatait une histoire qui lui était étrangère.
J'ai trouvé ça dénué de sentiment, ça semble faux, les dialogues m'ont semblé artificiels et l'histoire de deuil et d'amour m'a paru fade. Les personnages sont à peine ébauchés et quand ils parlent, c'est pour évoquer leur nombril et sortir des phrases trop travaillées pour être toutes naturelles.
Une Isabelle Huppert plus jeune aurait été parfaite pour interpréter le rôle de cette femme à la fois effacée, hautaine et glaciale.
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Je n'ai pas lu le roman de David Foenkinos, j'ai vu le film dont je garde quelques images sans plus très bien me rappeler l'intrigue.

Redécouvrir cette histoire d'amour à travers les planches de Cyril Bonin a été un pur plaisir. Un amour réveillé par un baiser inopiné. Un coup de foudre pour Marcus et un malentendu pour Nathalie. Un homme quelconque qui n'a rien d'un séducteur et une femme triste, belle et travailleuse que tout le monde adore. le début d'un joli conte de fée moderne naissant sur le lieu de travail.

De belles couleurs et un trait non dépourvu de charme font de cet album plein de tendresse une bande dessinée réussie.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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La vie de Nathalie, son amour pour François, sa mort, sa difficulté à s'en remettre. Au bureau son patron qui lui fait (lourdement) des avances. Elle préfèrera un collègue timide, maladroit, mais "délicat"...

Je n'ai pas lu le roman, c'est donc par ces dessins, délicats eux aussi, avec de belles couleurs pastel dans les bruns-orangés, que je découvre le récit de Foenkinos. Au vu de l'histoire, j'imagine bien les personnages sous ces traits. Cette bande dessinée réussit à donner une belle part au rêve et je pense qu'elle correspond bien à l'univers de Foenkinos.
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Je n'ai jamais vu une adaptation en BD aussi fidèle et complète ! le texte de la BD est constitué de phrases du texte original, avec parfois juste un ou deux mots en moins. On pourrait dire que c'est une version abrégée (et non un résumé), car c'est le texte d'origine avec seulement quelques coupures d'éléments non indispensables. Ainsi on a le fil du récit, le rythme, l'ambiance, les hésitations, les faits marquants... chaque scène a un espace suffisant, on voit presque les héros respirer. D'habitude, je trouve toujours les BD trop rapides par rapport au livre, alors j'ai regardé : il a fallu quatre-vingt-douze pages de BD (un double album).
A propos des illustrations : j'ai tout de même une réclamation à formuler. Est-ce que, pour une question de délais, les dessins auraient été rendus inachevés ? On dirait que seuls les yeux marrons ont été faits, il fallait changer de pinceau ? Je trouve pénible que le héros, Markus, n'ait que les pupilles au milieu des yeux blancs, sans iris autour. (Le patron, Charles, a la même chose, mais on le voit moins souvent.) Comme s'il n'était pas tout à fait humain, des yeux d'extra-terrestre. François a des yeux normaux, les femmes aussi (sauf la grand-mère, qui a juste les pupilles – et d'ailleurs une tête improbable, mais c'est secondaire).
A part cela, selon moi, cette BD exprime magnifiquement, tout au long de l'album, la délicatesse. Je suis contente de percevoir que les deux adaptations que j'ai vues de ce roman, la BD et le film, ont été faites avec délicatesse.
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J'ai passé un très bon moment avec cette bande dessinée et ça a été un vrai plaisir de retrouver la belle histoire de Nathalie et Markus.

La palette de couleurs choisie par Cyril Boni n'est pas tout à fait à mon goût et c'est assez étrange de voir les personnages avec d'autres visages que ceux que je leur connaissais, ceux du film. Mais je me suis très vite laissé absorber par le récit plein de tendresse.

Une belle lecture...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Une adaptation du célèbre bouquin de Foenkinos. Une belle adaptation, qui respecte l'univers, les personnages, le texte, l'histoire... Les dessins sont délicats, doux, tendres... Je me suis plongée avec plaisir dans cette lecture. Un régal pour les yeux... J'ai beaucoup aimé.
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Comment ne pas être tenté par l'adaptation du délicat roman de David Foenkinos lorsque l'on est réalisateur, ou dessinateur.
Son potentiel d'expressivité est énorme. Foenkinos a foncé le premier au cinéma. Et auteur oblige, il a eu le choix de ses acteurs : Audrey Tautou et François Damiens.
Mais là où l'écrit seul fait merveille parce qu'il laisse le lecteur imaginer le visage de ses protagonistes, le cinéma impose. Ni Audrey Tautou, et surtout pas François Damiens n'étaient les personnages que je m'étais projetés en lisant le livre.
Il en est de même avec cette adaptation graphique par ailleurs excellente de Cyril Bonin. Dessins délicats et fins, jeux d'ombre et de lumière, tendre mise en couleur. Tout a été fait pour « coller » à l'histoire.
Mais…Mais… me voilà avec une Nathalie qui a la tête de Rachida Dati, un Markus qui ressemble au grand Duduche et une grand-mère qui est la caricature de Francis Blanche ! Et je préfère et de loin, mes propres mises en images mentales !!
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Disons le immédiatement : les amateurs de David Foenkinos et de son roman La délicatesse ne seront pas déçus : les personnages sont justes, l'ambiance du roman est respectée.
Nous retrouvons Nathalie qui après la mort de François son mari, a du mal à se reconstruire. Elle s'est jetée à corps perdu dans son travail, n'a pas vu le temps passé ni les raisons d'entamer une nouvelle vie. A l'occasion d'une promotion elle va récupérer dans son équipe une personne bien discrète et touchante : Markus. Rien ne peut laisser penser qu'ils vont se rapprocher : lui est timide, effacé, pas spécialement beau, elle est une femme de caractère, de décision dotée d'un vrai charme.
C'est leur rencontre inattendue et leur rapprochement que nous allons suivre à l'occasion de plus de 90 pages de l'album : des personnages attachants qui ne demandent qu'à être découverts.
On reconnaîtra immédiatement le trait de Cyril Bonin, les couleurs fondues de ses albums, la fragilité des personnages à la limite de l'esquisse. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il s'agit du meilleur album de Bonin car je garde un coup de coeur pour Amorostasia mais je conseille la découverte de cette adaptation.
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Découvert grâce à un "sac mystère" emprunté à la bibliothèque, ce roman graphique m'a beaucoup plu.

Je trouve que c'est une adaptation très juste et très belle du roman éponyme de David Foenkinos

Mais Cyril Bonin ne s'est pas contenté d'adapter le livre de Foenkinos, il y a imprimé sa sensibilité et sa propre lecture de cette histoire. Il s'est focalisé sur les choses simples et délicates du récit, afin de livrer au lecteur un album extrêmement touchant.

Avec son style empreint de poésie et de fraîcheur, aussi bien au niveau du graphisme que du scénario, il nous offre un autre regard sur le sujet, sans redite par rapport au roman ou au film, comme en témoigne le résumé présent sur la 4ème de couverture :
"Chaque soir, Markus rentrait chez lui à sept heures quinze. Il connaissait les horaires du RER par coeur et avait parfois l'impression d'être ami avec ces inconnus qu'il croisait chaque jour. Il n'était pas malheureux de ce quotidien huilé mais ce soir-là, il avait envie de crier, de raconter sa vie à tout le monde. Sa vie avec les lèvres de Nathalie sur les siennes. Il voulait être fou."

De plus, Cyril Bonin a évité l'écueil de tenter de tout décrire ou de tout inclure, tout en conservant l'essence même du roman. Il en a en effet gardé l'humour, les phrases cultes et les moments les plus touchants.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman graphique, ce sont les illustrations aux teintes pastel, dont la sensibilité répond à celle du récit.  
Les douces couleurs automnales de ces dessins au trait juste et délicat insufflent un rythme lent et mélancolique à cet ouvrage, avec toutefois une certaine dose d'optimisme. 

En résumé, je le conseille, surtout à ceux qui ont été émus par l'oeuvre de Foenkinos et ont envie de se replonger dans son univers.
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