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Quel magnifique album de Cyril Bonin que ces dames de Kimoto. Je ne connaissais pas du tout le roman mais cette bd a tout pour me plaire et me faire lire l'oeuvre de Sawako Ariyoshi.
Cet album évoque la condition féminine à travers le destin d'Hana, que sa grand-mère aime plus sa vie et qui lui enseigne les bonnes manières, la fille d'Hana, Fumio, qui revendique sa liberté et son autonomie, au détriment des traditions et finalement, sa petite-fille, Hanako, qui lui ressemble et qui lui fait vivre les mêmes liens qu'elle avait avec sa grand-mère autrefois.
On voit le Japon sur trois générations dans les yeux des femmes qui ont aidé à sa construction et même si parfois on peut y voir une forme de soumission, la façon d'aborder le changement est toute japonaise, en délicatesse, patience, en harmonie avec la nature.
Les dessins sont très jolis, couleurs pastels, comme des aquarelles. On voit bien l'évolution des costumes, des lieux; on passe vite la guerre, suffisamment pour y voir l'effet sur la famille et le train de vie.
Les femmes ont évoluées rapidement, vivent passion, amour et drame avec nous, spectateurs. Un vrai bonheur de lecture!
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A travers le destin de plusieurs générations de femmes d'une même famille, nous traversons l'Histoire du Japon sur la première moitié du XX ème siècle. On y voit les traditions ancestrales qui se confrontent aux nouvelles idées, les changements dans la société et le traumatisme de la seconde guerre mondiale pour le peuple japonais. Les dessins et couleurs servent bien le récit.
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(IK971) Que dire de cette chronique douce-amère d'une famille sur 3 générations du point de vue des femmes ? Elle est adaptée d'un roman japonais. Les personnages sont attachants, le style graphique est doux et l'on perçoit la tension entre tradition et modernité peu après la fin de la 2nde Guerre mondiale entre Hana et Fumio. Un bel album que j'ai apprécié pour cet aspect historique mais je ne suis pas convaincue qu'il présentera un intérêt pour nos élèves même amateurs de culture japonaise.
(SC971) Une lecture agréable que cette chronique familiale mettant en avant la place de la femme et l'évolution de la condition féminine au Japon au 20ème siècle. Mais je doute également de son intérêt pour notre public. Non pour le Prix.
(MAB) Recommandation Lycée.
(LX971) Non pour le Prix BDz'îles
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Un roman graphique dont on devine le potentiel que recèle le roman et les sujets qu'il aborde, mais qui ne parvient pas à l'exploiter. Les dessins sont sympathiques, mais sans plus pour moi.
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Adaptée du roman éponyme de Sawako Ariyoshi (que je n'ai pas lu), cette bd retrace la vie de 3 générations de femmes d'une même famille, et par-là même nous décrit les évolutions et changements de la société japonaise.
L'ensemble se lit avec aisance et fluidité. On a de l'empathie pour chacune de ces femmes et les voies qu'elles ont choisi de suivre entre tradition et modernité.
Le trait de Cyril Bonin (que j'avais découvert avec la série Amorostasia) m'a une fois de plus séduite. Son utilisation des couleurs rouges et vertes donnent une identité visuelle à l'histoire, rappelant l'architecture traditionnelle des maisons japonaises et leur encrage dans la nature.
Lien : http://boumabib.fr
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Ayant noté que cette BD était inspirée d'un roman, je pense m'intéresser de plus près à ce dernier car j'ai eu l'impression que la BD restait très en surface sur certaines situations et personnages.
Il y a beaucoup de textes de descriptions dans les cases, ce qui alourdi certaines pages mais est un mal nécessaire pour pouvoir expliquer l'histoire.
Le dessin est très joli et délicat, mais je rejoins l'avis d'autres membres de Babelio : il y a beaucoup de rose, partout, tout le temps.
Pour l'histoire, je reste sur ma faim ; si l'on suit longuement Hana, ses descendantes ne sont pas vraiment mises en avant comme j'aurai aimé.
Malgré tout, j'ai suivi avec intérêt l'évolution de la société japonaise, avec ses bouleversements et les liens familiaux conflictuels, le poids des traditions, la volonté d'émancipation... de nombreux thèmes sont abordés durant la lecture et j'ai apprécié ma lecture, sans pour autant être transportée.
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Au temple Jison, au mont Kôya, Hana et sa grand-mère, Toyono, vivent leurs derniers instants ensemble. En effet, la jeune femme va bientôt se marier et Toyono, qui n'a jamais consenti à être séparée d'elle, sait qu'elle ne verra plus beaucoup sa petite-fille. Ayant bénéficié des mêmes avantages que son frère aîné, Hana a pu faire des études et a obtenu un diplôme l'autorisant à enseigner l'art de la cérémonie du thé ainsi que la pratique du koto. Aujourd'hui femme épanouie, intelligente et d'une beauté rare, sa grand-mère veut ainsi la marier au fils Matani, maire du village de Musota à seulement 24 ans, une future épouse devant toujours descendre le fleuve pour se marier. Élevée dans la pure tradition, Hana, silencieuse et soumise à son mari, verra peu à peu évoluer les us et coutumes, notamment en mettant au monde une fille qui, à son tour, aura une fille...

Cette adaptation du roman éponyme de Sawako Ariyoshi met en lumière le destin de quatre générations de femmes, dans le Japon de l'ère Meiji. Si le récit se focalise sur Hana et sa fille, Fumio, l'on entrevoit le passé avec Toyono et le futur avec la petite-fille de Hana, Hanako. Si Hana, épouse et mère de famille dévouée, respecte les traditions japonaises, elle va très vite se heurter à sa fille, figure d'un souffle de liberté, de modernisme et d'indépendance. Parcourant plusieurs décennies d'histoire en 100 pages, abordant aussi bien la condition de la femme, les traditions, l'éducation, les superstitions, le deuil, la guerre... cet album, que l'on aurait finalement souhaité plus dense tant le propos s'y prêtait, dépeint, avec subtilité et douceur, le portrait de quatre femmes partagées entre traditions et modernité. Des femmes fortes, touchantes et courageuses. Graphiquement, le trait reconnaissable de Cyril Bonnin, élégant, délicat et détaillé, exprime parfaitement les émotions et les expressions (de soumission ou de rébellion). Les couleurs pastel nous plongent dans une ambiance empreinte de douceur et d'un brin de mélancolie...
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Les Dames de la famille Kimoto sont trois:Toyono la grand mère qui incarne les traditions, Hana qui est au centre et qui va se retrouver en pleine dualité entre le passé et de nouvelles aspirations. Enfin, Fumio sa fille qui incarne une version plus moderne et occidentale de la femme.

Mon avis : de temps en temps j'aime me plonger dans un roman graphique. Pour celui-ci le choix a été rapide, j'ai aperçu sa couverture en vitrine d'une librairie et le titre m'a rappelé le souvenir de la lecture du roman dont il est l'adaptation.
Le roman à l'origine a été écrit par Sawako Ariyoshi qui était considérée comme la Simone de Beauvoir japonaise

En un peu plus d'une centaine de pages Cyril Bonin réussit à restituer l'essence de ce roman ample et passionnant. Il va à l'essentiel et nous montre l'évolution de la condition de la femme et des mentalités au Japon sur 50 ans. L'auteur garde un regard objectif sur ces femmes en nous restituant uniquement des faits.

Quand on tourne les pages de ce roman graphique un mot nous vient en tête : la douceur ! Cela est très certainement dû aux couleurs utilisées qui sont souvent dans les tons roses pastel.

De plus, cette histoire est en quelque sorte une saga familiale à la sauce japonaise où les femmes sont à l'honneur. le féminisme est confronté aux traditions qui sont fortement ancrées dans la société japonaise.

Il n'était pas mission facile d'adapter ce roman qui est devenu un classique. Mais l'adaptation est très réussie et respectueuse de l'oeuvre originale. Je pense me replonger de temps en temps dans ces pages aux très belles illustrations.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Il en va de nos vies comme des temples là-haut, sur la montagne. Chacun gravit à sa façon les marches qui y conduisent. Un chemin de vie qui se dit au Japon, encore au siècle dernier entre femmes, à travers les âges et les générations. Quel rôle et quel poids revêt la tradition quand l'ambition de vies meilleures pour tous, fille ou garçon, ainé ou cadet, se répand alors même que le monde traverse ses propres crises ?
Cet album excelle à nous montrer le poids de nos vies et destins individuels, nourris par l'éducation de nos ainés, nos propres rêves et nos conflits intérieurs, par rapport aux événements et destins collectifs, leurs impacts sur nos vies mais aussi leurs conventions de façade. le goût du beau, le soin de soi, des autres et de la nature sont au coeur de nos vies comme de cet album, réalisé à la manière des plus grands maîtres du cinéma japonais. Statisme apparent et profond esthétisme sont de précieux écrins où les regards et les caractères tissent une toile pleine de vie et riche de mille nuances. Ce récit est aussi - et surtout ? - une ode à la maîtrise de soi. Un délice.
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Nouveau titre de Cyril Bonin, qui adapte un roman japonais des années 60. On y suivra sur trois générations, des femmes, qui grandiront dans un Japon en perpétuelle évolution. Elles passeront de petites filles à adolescentes, avant de devenir femmes. Elles auront chacune leur vision de la vie de femme : la première génération sera très attachée aux traditions, la seconde avide d'indépendance sans pouvoir réellement s'en détacher, et la dernière s'ancrera dans la modernité. Une histoire d'émancipation féminine, de relations entre femmes d'une même famille, une histoire de transmission. Avec le trait qu'on lui connaît, Cyril Bonin nous plonge dans un monde poétique, qui reste très pudique. Peut-être parfois un peu trop, créant une certaine distance avec les personnages.
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