Arden High, tome 1 : La nuit des rois et des reines

Tout doux

J'ai bien aimé ce roman graphique queer. C'est très coloré, plein de peps et en même temps certaines planches sombres amènent de la profondeur à certains sentiments de solitude ou des moments plus ou moins dramatiques.
Je ne connais pas trop Shakespeare donc je ne me prononcerai pas sur cet aspect.
Mais en tout cas l'histoire est vraiment un bonbon, c'est super chou. C'est assez caucasse comme situation de départ chaque personnage a un crush sur un différent.
Cependant, c'est assez court donc les situations se résolvent super vite, les conséquences des actes sont vite effacées. Je n'ai pas compris non plus ce qu'apportait le monde magique avec les fées et les satyres, aucune introduction à ce monde, les personnages font de brèves apparitions qui ne sont pas très utiles à l'histoire comme les personnages principaux sont humains sans pouvoir.

J'ai quand même aimé les sujets abordés : l'amour peu importe le genre, la solitude, l'incompréhension d'un de nos proches, l'absence
Ça reste un bon moment de détente quand on a 1h de libre :)

La nuit des rois et des reines est un roman graphique (dans la même collection que Heartstopper ou La princesse et le croque-monsieur) dont j'avais beaucoup entendu parler et que je viens d'acheter pour le CDI, comme les élèves sont très friands de Heartstopper et me demandent "plus de livres LGBT !"



Toutefois, malgré l'enthousiasme que j'avais pu lire un peu partout, je suis pour ma part assez déçue de ce titre. L'histoire en elle-même est sympa : Viola et Sebastian sont jumeaux et allaient jusque là dans un lycée privé avec uniformes et tout. Mais leur père décède et leur quotidien est bouleversé. Viola en a assez de porter l'uniforme, elle qui est bien plus à l'aise en pantalon, elle décide de s'inscrire au lycée public local. Alors que son frère devait s'inscrire avec elle, il part finalement dans un lycée pour garçons, en internat. C'est difficile à vivre pour Vi qui n'a jamais été séparée de son frère.



Mais dès son arrivée, Vi se fait de nouveaux amis : il y a Orsino, un poète un peu émo, Maria, bisexuelle assumée et responsable du club d'écriture, et la belle Olivia dont tous les garçons sont amoureux. Et puis il y a aussi d'autres élèves qui ne sont pas humains : fées, faunes et compagnie.



J'imagine que tout cela fait référence à Shakespeare (on le comprend si on va lire le résumé de la Nuit des rois) mais si on ne connaît pas la pièce (comme la majorité des lecteurs adolescents), il n'y aura aucune référence à comprendre.



Il va y avoir un triangle amoureux et une confusion entre Vi et son frère qui va apporter de nombreux quiproquo.



Ce que j'ai moins aimé, c'est la confusion dans le récit et dans le dessins. Je ne comprends pas trop ce que viennent faire ici les fées, les elfes et la magie, ça n'apporte rien à l'histoire et les dessins ne sont pas très clairs. Et puis la mise en page est également pas facile à suivre, beaucoup de bulles de textes sont cachées par la pliure. le récit est très -trop- rapide, on aurait aimé prendre le temps de découvrir les personnages mais tout va très vite. La confusion entre Vi et Seb est intéressante, mais même en tant que lecteur il y a confusion, je n'avais par exemple pas compris qu'ils avaient deux comptes Insta différents. et puis quand Vi n'a pas son bonnet, il est impossible de la différencier de son frère.
Le dénouement est rapide, avec le renversement d'Orsino un peu trop facile.



J'ai bien aimé la façon dont le sujet LGBT était traité : on imagine facilement que Vi est lesbienne parce qu'elle s'habille "en garçon", or pas du tout. A l'inverse, Olivia qui, elle, est très girly et courtisée par les garçons, s'intéresse plutôt aux filles. J'aime bien voir cet aspect qui montre qu'il n'y a pas de stéréotypes concernant l'identité sexuelle, que cela ne se voit pas forcément.



Bref, une lecture qui m'a laissée un peu sur ma faim malgré les belles promesses. J'espère qu'il plaira quand même aux élèves...



Pour ma part, ça m'a surtout donné l'envie de découvrir cette pièce de Shakespeare...
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Un magnifique premier tome qui nous fait plonger dans un univers fascinant et original. On est face à un triangle amoureux donc à une intrigue vue et revue mais il y a de la magie, de très belles illustrations, et une histoire captivante ; tout est revisité et ce récit n'est finalement comparable à aucun autre ! Un vrai régal !

Un petit nouveau que nous venons de recevoir à la médiathèque, j'en ai donc profité pour voir de quoi il en retournait ; car si je l'avais vu passer sur les réseaux au moment de sa sortie, j'admets ne pas l'avoir retenu par la suite.

Après Heartstopper, Hachette Romans lance son label dédié aux romans graphiques avec pour première parution La Nuit des rois et des reines. Un ouvrage qui s'inscrit dans la même ligne éditorial que la saga à succès qui l'a précédé. On retrouve alors des thèmes sociétaux, contemporains et surtout qui parlent aux adolescents ; des sujets assez variés regroupés pourtant en si peu de pages.

Ainsi, les auteurs mettent en scène une diversité de personnages pour évoquer brièvement ou aborder pleinement certains sujets tel que l'orientation sexuelle, la recherche d'identité, le sentiment d'abandon, la solitude ou encore l'intégration au sein d'un groupe social, etc. Une pluralité de thèmes qui résonnent chez les lecteurs, qu'on se sente concerné ou non.

Prenant place dans un lycée où notre protagoniste fait sa rentrée, pour la première fois sans son jumeau, le cadre se révèle idéal pour parler du vécu des adolescents et des questionnements et/ou tourments qui les touchent. Vi apprend alors à s'émanciper de son jumeau, malgré des débuts compliqués ; elle vit des moments d'amitié mais traverse aussi les chemins troublés des premiers amours.
D'ailleurs, nous avons ici un véritable triangle amoureux. Alors oui, ce thème s'est essoufflé avec le temps si bien qu'il est devenu rédhibitoire pour certains lecteurs. Mais ici, la relation triangulaire se révèle attendrissante et parfois comique (pas pour nos personnages à l'évidence, qui malheureusement sont touchés par la situation).

Cependant, les auteurs ont voulu apporter une touche de "fantasy", de surnaturel qui, bien qu'elle se font bien dans l'ambiance générale du roman, n'apporte rien au récit ; je n'ai pas saisi l'intérêt d'introduire des fées, des faunes et de la magie. A voir si par la suite, ce choix se concrétise et trouve sa place.

Enfin, je rejoins certains avis qui relèvent le manque de temps : tout se passe assez rapidement ce qui impacte la manière dont les sujets sont exploités. L'ensemble manque d'approfondissement, de réflexion plus poussée et finalement d'évènements marquants.

Mais cette lecture reste une belle découverte. Je pense m'intéresser à une potentielle suite.

PS : N'étant pas une adepte de Shakespeare, je dois avouer que les références au dramaturge ne m'ont pas sautées aux yeux.

Malgré les décors enchantés et les personnages féériques présents dans cette réinterprétation à la manière de Shakespeare, ma première lecture de 2024 ne s'est pas avérée magique.

L'histoire est plutôt mignonne, sans atteindre des profondeurs ou des recherches poussées. Cependant, ce roman graphique reste plaisant si l'on recherche une lecture légère et queer, idéale pour se détendre sans se prendre la tête.

N'ayant pas de connaissance sur Shakespeare, je m'abstiendrai de commenter à ce sujet. Toutefois, j'ai trouvé que la présence de magie était inutile et n'avait pas sa place au sein de l'histoire. Aucune information préalable n'étaye cette dimension, et les personnages principaux sont clairement présentés comme des êtres humains dépourvus de pouvoirs. Alors, à quoi bon ? de plus, le personnage d'Orsino se révèle être un cliché qui m'a arraché plus d'un soupir. Il incarne le stéréotype du poète maudit, doublé d'un égoïste nombriliste. Peut-être que c'était intentionnel, mais ça m'a paru agaçant, d'autant plus qu'il occupe une place centrale dans le récit. Vi, tout comme les autres personnages, se distinguent par leur véritable charme et leur caractère adorable.

La progression de la romance est excessivement rapide, marquée par des choix de mots inadaptés, comme lorsque Vi affirme qu'Olivia est folle d'elle, alors que cette déclaration ne s'est clairement jamais produite, Olivia ayant simplement exprimé son attirance. Les dialogues ne sont pas convaincants. Bien que j'apprécie particulièrement les récits ancrés dans des univers queer, je reste perplexe quant aux moments où les personnages ont jugé nécessaire de dévoiler leur orientation sexuelle sans aucun contexte apparent. Dans un monde majoritairement hétérosexuel, personne ne ressent le besoin de souligner son hétérosexualité. Par conséquent, il semble logique d'appliquer la même approche dans un univers queer.

Pour conclure, le message final n'était pas adéquat. le passage d'un amour passionnel à un amour de substitution, en l'absence de réciprocité, s'est opéré de manière abrupte.

Cependant, les illustrations se révèlent sublimes, et les choix de couleurs de l'artiste ont particulièrement captivé mon attention. L'aspect visuel était véritablement plaisant, même si je ressens une déception quant à l'histoire en elle-même. Personnellement, je ne recommanderai pas ce roman graphique à un public plus mature que quatorze ans.

Cette BD est une histoire touchante et pleine d'émotions qui parle de la recherche d'identité chez les adolescents. Elle aborde également des sujets tels que l'homosexualité et la bisexualité avec des personnages qui s'expriment librement et sans tabous. Vi se retrouve confrontée à ses propres doutes et incompréhensions face à ses sentiments. L'histoire de Vi est particulièrement intéressante, car elle montre à quel point il est important d'être soi-même et de s'accepter tel que l'on est.

C'est une magnifique histoire d'amitié et de romance. Les personnages sont authentiques et attachants. Les dialogues sont drôles et divertissants, tout en restant sincères et émouvants. Cette histoire touchera les lecteurs de tous âges et de toutes orientations sexuelles, car elle parle d'un sujet universel : la quête de soi-même.

En plus, les dessins sont magnifiques, colorés et détaillés, avec un style de dessin animé très agréable à regarder.

Seul bémol, l'univers merveilleux qui est inutile ici.
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Une bande dessinée sur les préjugés liés à l'identité sexuelle.
Parce qu'elle a un "look masculin", tout le monde pense que Vi(ola) est lesbienne. Or pas du tout, elle est bel et bien hétérosexuelle même si elle ressemble à un garçon (on dit qu'elle est queer)! Personne ne soupçonne donc son attirance pour Orsino, à commencer par lui. le récit alterne les scènes de quiproquos amoureux avec les timides tentatives De Vi pour s'affirmer au sein d'un groupe particulièrement déluré ("Arden High est un lycée public qui a la réputation d'être un peu dingo"). Je me suis d'ailleurs demandé si Tanya était une vraie fée... Visiblement oui puisque l'on croise d'autres créatures surnaturelles par la suite. J'avoue avoir trouvé cela étrange et pas vraiment pertinent (Arden High, le lycée de toutes les différences?).

Vi est d'autant plus touchante que son frère jumeau lui manque, et la néglige, accaparé par sa nouvelle vie "en solo". Son arrivée impromptue en fin d'épisode va créer de nouveaux quiproquos... et également éclaircir situations et sentiments. Tout est bien qui finit bien (dans les coeurs et les paillettes), ce qui peut sembler facile, mais un peu de légèreté ne fait pas de mal je trouve, les livres traitant des thématiques LGBT+ étant souvent graves voire pesants. Par contre je n'ai pas du tout adhéré au format poche: on ne peut pas ouvrir l'ouvrage à plat et il est souvent difficile de lire certains textes imprimés près de la pliure...
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Entre 3 et 3.5 ? Mignon mais pas plus. J'ai comme l'impression que ça aurait pu être génial mais que l'histoire et les personnages n'ont pas été assez développé•es. Après j'ai vu qu'il y a une suite, j'attends donc pour voir ! Une lecture agréable mais rien de plus.

J'ai toujours un vrai coup de coeur pour les adaptations des oeuvres de Shakespeare, notamment avec Roméo + Juliette ou 10 Things I hate about you ( qui, oui, oui est une réécriture de la La Mégère apprivoisée). Alors, comment ne pas craquer pour cette adaptation graphique ? ✨Pourtant après cette lecture je suis partagée entre emballement et scepticisme.
Tout d'abord résumons la pièce de Shakespeare : dans le royaume d'Illyria le duc Orsino est fou amoureux de la comtesse Olivia, qui, elle, ne l'est pas. Un naufrage près de la côte sépare Viola et son jumeau Sébastien. Viola décide alors de se déguiser en homme devenant Césario pour se présenter à la cour et devenir le page d'Orsino. Ce dernier lui demande de convaincre Olivia de lui accorder ses faveurs et ce bien que, patatra, Viola, soit amoureuse d'Orsino et que, double patatra, Olivia, elle, tombe sous le charme de Césario/ Viola.
Dans cette adaptation, nous nous retrouvons en 2026 au lycée d'Arden High, composée d'humains et de fées rajoutant ainsi à l'intrigue les personnages de Songe d'une nuit d'été. Viola, Vi est l'héroïne, elle ne se déguise pas mais au contraire s'affirme avec un look masculin qui lui correspond mieux. Orsino, lui, est un poète s'exhibant sur Instagram et Olivia est la fille la plus populaire du lycée.

Derrière cette apparence caricaturale tous les personnages principaux m'ont semblé vraiment bien repris et travaillé ! le résultat est agréable à lire, moderne et affirmé. Les dessins sont vraiment beaux et j'ai adoré le travail des couleurs !
De plus, je me demande, si quelqu'un n'ayant pas en tête la comédie initiale aimera autant cette lecture… En effet, la résolution est très très rapide et je doute que quelqu'un avec un regard extérieur trouve le triangle amoureux cohérent ou bien construit 🫣🙄

À vous de me le dire peut-être ;)
Personnellement je lirai le tome 2, en espérant que ce sera la réadaptation de Songe d'une nuit d'été 🧚🏼‍♀️

📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚

Vi est une jeune femme qui ne correspond pas aux stéréotypes de genre. N'ayant aucune envie de porter des vêtements qui ne lui correspondent pas, elle s'inscrit à Arden High, un lycée où les uniformes ne sont pas la norme. Pour son plus grand malheur, elle est séparée de son frère jumeau, son pilier, qui lui a décidé de rester dans un lycée classique. Elle y croise de véritables fées aussi. Elle se fait des ami.e.s et, surtout, se rapproche d'Orsino, un lycéen poète.

Est-ce qu'on peut parler là de déception? Oui, absolument.
J'ai été très attiré par les graphismes, par le plot initial, par le format. Et au fil de ma lecture eh bien... Moui. Juste moui. Je l'ai terminé il y a 4 jours au moment où j'écris cette critique, et je ne me rappelle plus de plus de la moitié des noms des personnages.

Je n'ai pas compris l'intérêt d'intégrer la magie dans cette BD. Il n'en est jamais question. Peut-être est-ce dans le but d'en faire une toile de fond? Pourquoi pas après tout. Mais ça aurait très bien pu se passer dans un lycée normal sans magie. Peut-être que la magie aura un intérêt dans la suite? Après, j'y pense en écrivant, mais tout n'a pas l'obligation d'avoir un intérêt. Ce point va rester sur un "Et pourquoi pas après tout?"

L'histoire en elle-même est un triangle amoureux classique. Vi aime Orsino qui aime Olivia qui aime Vi. Tout ça sur fond de préparation d'un bal thématisé Shakespeare.

Les personnages, maintenant. (attention, ça va spoil!)
Sans être marquants, ils sont tous attachants. Tous? Non! Il y en a un, un seul, que j'avais envie de secouer. Orsino. le mec égocentrique, égoïste, pseudo torturé et qui, à la fin, se dit "Oh bah, en fait, cette fille m'aime, alors je vais dire que moi aussi je l'aime". Non mais non! Pitié!
Vi est toute mignonne, perdue dans ses tourments. On a envie de l'aider à s'en sortir. On apprécie ses interactions avec ses nouveaux amis, avec son jumeau, son rapport au deuil.
Olivia est une boule d'amour qui mérite amplement mieux.
Les amis De Vi sont aussi attachants et positifs. Un peu oubliables malheureusement.

J'ai tout de même envie de lire la suite de cette histoire parce que, même si c'est un peu décevant, ça reste un bon moment de lecture.