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3,66

sur 147 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Suite directe du volet précédent, La Résurrection signe donc la conclusion de notre aventure dans Arkane et sa région.
Chacun de nos personnages poursuit sa quête sans relâche, et sans forcément y voir encore très clair. Oziel continue sa fuite vers les Fonds, Renn sa course contre la montre vers la cité, et Noy son étrange alliance avec Adamanta et ses alliés.

J'avais parfois l'impression, dans le premier tome, d'être tombé sur de la fantasy pour ado. Bonne ou fause impression, peu importe, elle s'est plutôt estompée avec cette suite. Beaucoup plus sombre et sanglant, ce deuxième volet prend, notamment sur la fin, une dimension assez épique et plutôt occulte, tout ça n'étant pas pour me déplaire.

Ceci dit, m'est avis que si je n'étais pas fan de Bordage, ma critique serait un peu plus négative. Faisons preuve d'objectivité quelques instants.
L'auteur ne parvient toujours pas à éviter les clichés du genre, déjà assez nombreux dans La Désolation. Assez étonnant quand on est pourtant, comme lui, rompu à l'exercice.
L'équilibre du roman également, est assez bancal. Après avoir tourné la dernière page, on a malheureusement l'impression que les deux tiers de l'oeuvre ne sont qu'une très longue introduction, et que la partie principale est bâclée. C'est vraiment dommage.
Le pire reste quand même les problèmes et leurs solutions, qui sortent la plupart du temps de nulle part, défiant souvent toute logique, mais permettant à l'auteur d'enchaîner les rebondissements. Je t'adore Pierre, mais là, tu nous prends un peu trop souvent pour des truffes, c'est assez vexant.

Loin d'être mon oeuvre préféré de l'écrivain, ses gros défauts ne parviennent pas, à mes yeux, à la rétrograder dans la catégorie "perte de temps". le récit et l'intrigue générale reste de bonne facture, le rythme ne faiblit que très rarement, et un côté addictif vient très tôt surprendre le lecteur, malgré les lacunes.
A réserver peut être aux aficionados de Bordage, ou à ceux d'heroic fantasy. Mais si, comme certains visiblement, vous avez découvert Bordage avec Arkane, rattrapez le coup très vite, c'était une erreur!
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--- Une suite très attendue ---

Ayant beaucoup aimé le premier volet d'Arkane, j'étais plus que ravie de me lancer dans la lecture du second. Je me l'étais d'ailleurs réservé pour le Pumpkin Autumn Challenge, certaine de savourer cette fin.

Mais j'ai sûrement fondé trop d'espoirs sur ce diptyque, car j'en ressors déçue.

--- De la dark fantasy déguisée ? ---

Les premiers événements, dans La désolation, étaient durs, sanglants. Ils annonçaient une lutte terrible pour la survie. Et pourtant, ce n'était qu'une impression.

Comme dans le premier tome, les héros de l'histoire sont sans cesse aidés ou bénéficient d'une chance inouïe. Des personnages secondaires se sacrifient régulièrement, mais eux survivent quoi qu'il arrive, afin d'accomplir leur destinée. Et quelle destinée ! Elle me semblait si prometteuse…

--- Des héros décevants ---

En débutant La résurrection, j'étais impatiente de retrouver Noy, de comprendre le rôle qu'il avait à jouer. Piégé par sa femme, coincé dans une famille qui n'est pas la sienne, manipulé de toutes parts, qu'allait-il devenir ? Quant à Oziel, rejoindrait-elle son frère, comme prévu ? Et Renn, parviendrait-il à temps à Arkane afin de prévenir ses habitants de l'arrivée prochaine de l'ennemi ?

Eh bien, j'ai eu des réponses à mes questions, mais elles ne m'ont pas satisfaite. L'évolution de ces personnages, au début spectaculaire et finalement peu crédible, ne m'a pas convaincue. Un brin de romance vient même s'immiscer dans l'histoire au plus mauvais moment et sans la moindre subtilité.

--- Quand l'intrigue s'étire à l'infini ---

Dès le départ, on sait qu'Arkane va connaître des heures sanglantes. Quelques élus vont en effet risquer leur vie pour sauver la cité, qui connaît l'anarchie. Pierre Bordage a d'ailleurs offert l'impulsion nécessaire à son intrigue pour donner envie au lecteur de connaître la suite.

Je m'attendais donc à un combat épique, un final grandiose. le problème, c'est que ce moment tarde à arriver. Pire encore, l'auteur passe son temps à l'annoncer, sans pour autant tenir ses promesses, et comble les blancs avec des batailles inutiles. Résultat : je me suis lassée d'attendre !

Et lorsqu'enfin – enfin ! -, l'instant survient, il ne reste plus que 10 pages à lire. Je me suis alors demandé comment Pierre Bordage allait conclure son histoire. Pendant quelques secondes, j'ai même cru qu'il y aurait un tome 3. Mais non ! le dénouement est tout simplement bâclé, invraisemblable, sans fondements. Je dirai même cliché !

Bref, voilà comment achever une saga au potentiel incroyable sur une note négative…
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Ce second tome reprend l'histoire là où nous l'avions laissé dans le précédent, Oziel cherche toujours à rejoindre son frère alors que Renn et Orik peinent à atteindre Arkane dans l'espoir de prévenir ses dirigeants de la guerre qui les menace …


Un diptyque dont il est préférable d'oublier ce second volume … depuis le premier tome les personnages perdent de l'épaisseur, l'action n'est qu'une suite d'embuches empêchant nos héros de progresser sans soucis de vraisemblance.
C'est bien écrit … mais l'alternance des personnages d'un court chapitre à l'autre devient vraiment lassante lorsque c'est érigé en procédé digne d'un feuilleton de bas étage. Niveau intrigue et personnages c'est très décevant, les héros ne cessent de tomber dans tous les traquenards et à chaque fin de chapitre sont dans une situation critique … on passe au chapitre suivant le temps de sauver l'autre groupe de héros afin qu'ils puissent tomber dans un autre piège. de temps en temps Noy montre le bout du nez afin qu'on puisse le manipuler. Dans les cent dernières pages nos héros et les envahisseurs sont (enfin) face à face dans la cité et ça castagne, nos héros indestructibles continuent d'être à la pointe des désastres évités de justesse…J'ai peiné ! de l'action pour l'action, des cadavres laissés tout le long du chemin, sûrement pour retrouver notre route, un roman sans profondeur qui m'a vraiment déçu, une lecture qu'on peut éviter sans regret.
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Plus on avance dans Arkane, et surtout dans le tome 2, plus on se rend compte qu'Arkane est une allégorie de notre planète en péril.
Arkane, avec ses étages, et avec toutes les activités qui entourent la ville est une gigantesque économie circulaire entre les bateliers qui nourrissent la ville, les étages inférieurs qui recyclent ses déchets ou qui simplement l'empêchent de s'engloutir.

Arkane est un écosystème en péril, et à travers la fuite de son héroïne, Bordage nous décrit la dévitalisation progressive de ce système menacé de l'intérieur et de l'extérieur. La quête de nos héros se précise lentement notamment le rôle du jeune magicien façonneur de pierre.

Par contre, les nombreux rebondissements tombent un peu à plat, car nos héros sont souvent sauvés par un "deus ex machina", en l'occurence un allié imprévu qui vient les assister au dernier moment, et souvent se sacrifier pour eux. C'est un peu répétitif, même si toutes ces interventions ont un sens, nous montrer qu'on n'est pas héros tout seul, qu'on fait partie d'un système...
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Le second tome d'Arkane poursuit la quête des 2 protagonistes principaux.
D'une part, Oziel, dernière survivante de la famille du Drack (une des 7 familles dirigeantes qui a été massacrée par les autres dans le tome 1) continue à descendre dans cette ville étagée à la recherche de son frère banni dans les bas-fonds de la cité.
D'autre part, Renn, apprenti façonneur de pierre, désormais sans Maître, poursuit son chemin avec le guerrier étranger Orik pour alerter les familles régnantes de la menace qui pèse sur elle avec la venue d'une armée par-delà les montagnes.
Deux jeunes dans un parcours initiatique dont nous savons que le destin est voué à les faire se rencontrer et sans doute s'allier face aux machinations des Pétrocles et aux créatures qu'ils se sont alliées via Noy de la maison du Corridan.

Contrairement à quelques critiques que j'ai pu lire, personnellement je trouve le tome 2 supérieur au tome 1, même s'il garde de nombreux défauts que j'avais soulignés sur le tome 1.

Oziel et plus encore Renn prennent de l'ascendant et s'affirment, semblant un peu plus maîtres de leur destinée, même si le hasard des rencontres et de groupes secrets semble tomber à point pour les aider et les faire avancer.
En particulier, l'apparition de la Congrégation de Mère via une de ses servantes débarque de nulle part, sans prévenir, apportant une aide précieuse à l'un des deux héros. D'un autre côté, tout comme Oziel, j'attendais beaucoup de son frère, présenté comme la solution à la chute du Drack durant tout le tome 1 et dont le rôle n'est, au final, que très accessoire, ne semblant n'avoir servi que de prétexte pour faire cheminer Oziel jusqu'aux bagnards sisyphéens. Bagnards dont la réaction unanime pour des êtres presque déshumanisés me semble un peu facile.
La rencontre de Renn avec sa famille est un bon point, tout comme le développement de ses pouvoirs, même si sa progression semble plus que rapide.

Dans le premier tome 1, divers éléments se « liguant » contre Arkane paraissaient sans liens et les quêtes des deux personnages bien éloignées donnant une impression de flou à l'ensemble. le tome 2 donne un sens à tout cela avec à la tête de ces manigances les Pétrocles, créatures anciennes aux pouvoirs mentaux.
Mais là encore, les Pétrocles ont à peine été cités dans le tome 1, aussi leur importance « soudaine », tout comme leur puissance surprend. L'explication sur ce qu'ils sont n'arrive que trop tardivement.
Très déçu par les atermoiements de Noy, personnage dont j'attendais plus, même si son rôle aura beaucoup d'importance. Certes il est manipulé par sa femme (et pas que), mais tout de même, c'est un grand naïf.

Même après avoir lu les deux tomes, l'organisation structurelle de la Cité demeure pour moi un mystère. J'ai bien compris le système des strates séparées entre elles par le dédale des labyrinthes, mais qu'en est-il du socle ? Des plateaux de plus en plus étroits à mesure que l'on monte, fixés sur un moyeu central, avec des murailles tout autour de chaque plateau ? Pourtant les labyrinthes ne semblent pas passer par ce centre, ni même traverser les socles de chaque plateau (en tout cas ce n'est pas explicité), de plus il existe des passages dans les dédales permettant d'éviter certains plateaux. Ils seraient plutôt en périphérie, mais ce n'est pas bien clair, ni même le fait qu'un plateau plonge dans l'ombre celui d'en dessous. Tout cela est trop flou.

Néanmoins, l'histoire, même un peu boiteuse, chemine et Pierre Bordage arrive à faire monter la pression jusqu'au final.

Une dilogie qui si elle n'est pas déplaisante, manque de rigueur et de mise en place. Elle me laissera quelques idées, comme cette cité, la mélodie des pierres, et quelques autres, sans plus.
Lien : http://fredericgobillot.over..
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Suite logique et directe du premier tome, on retrouve nos chers protagonistes là où on les avait laissé la dernière fois, c'est-à-dire dans le pétrin.


Le tome précédent m'avait laissé une impression mitigé, partagé entre le plaisir de lire un Bordage dont le talent de conteur n'est plus à prouver et la déception d'une fantasy trop classique à l'intrigue peu inspirée.


Malheureusement, cette dernière impression va se renforcer avec ce second volume. Toujours pas de grosses surprises à l'horizon et, pire, l'histoire à tendance à faire du surplace et devenir redondante. La lassitude m'a gagné à plusieurs reprises. Je pense que, pour ce qu'il avait à raconter, Pierre Bordage aurait dû s'en tenir à un unique roman car ce dyptique est bien trop long.
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Il s'agit dans ces deux ouvrages de ne pas bouder son plaisir. Oui P. Bordage reprend les codes traditionnels de la Fantasy que l'on connaît par coeur quand on en lit beaucoup, oui la narration en forme d'épisodes courts en changeant de personnage peut être frustrante, oui le monde présenté est assez simple. Cependant j'ai avalé les deux tomes sans faiblir. Les personnages sont très attachants et une aventure en deux tomes est très agréable.
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Un second tome un peu décevant, dans le sens où au final c'est un roman qui assez long (même s'il se lit très vite), qui ne contient pas vraiment d'action... Il n'y a pas réellement de fond à l'histoire, les personnages ne sont pas creusés et ne font pas grand chose par eux-mêmes, et surtout la fin tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe, tout est résolu "comme par magie" en vingt pages...
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Mais Pierre Bordage qu'est ce que c'est que cette fin bâclée ?????!!!!!

(N'est pas Robin Hobb qui veut...d'ailleurs l'intervention finale fait assez penser aux dragons du 1 er tome de l'Assassin royal)

Autant on s'y laisse prendre dans le 1er tome (même si on voit bien l'utilisation de toutes les ficelles du roman Fantasy pour ado, le coup de la ville à étages séparés par des labyrinthes, c'était une chouette trouvaille), autant là, il y a un effet de lassitude qui s'installe

Et puis ces facilités tombées d'on ne sait où : la congrégation de la Mère et ses biens pratiques voies secrètes qui s'ouvrent quand on est à la bourre... le lien Oziel/Renn (et ne parlons pas de la fin qui est plus risible qu'émouvante)

Bref, 3 étoiles pour:
Les labyrinthes
Arjo et Jifar
Les poèmes et les citations du voyageur vertical à chaque début de chapitre



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Oh mais non.... C'est le sentiment qui prédomine à la fin de ce deuxième tome. Un sentiment de gâchis indéniable.
L'idée était là, la volonté de bien faire également, il ne manque pourtant pas grand chose..
Mais voilà, trop de fois le même scénario (je ne compte plus de fois où les protagonistes se retrouvent en danger de mort et in extremis sauvés sans que l'on comprenne bien comment), une fin téléphonée et au combien bâclée.
Bref, il faut lire ce livre si comme moi vous avez aimé le premier mais n'y fondés pas trop d'espoir.
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