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Arkane tome 2 sur 3
EAN : 9791028106188
426 pages
Bragelonne (12/09/2018)
3.66/5   147 notes
Résumé :
Après le massacre de son clan, Oziel, fille de la maison du Drac, a réussi à fuir dans les bas-fonds de la cité labyrinthique d'Arkane.

Là, elle va se mettre en quête de son frère aîné et organiser leur vengeance...

De leur côté, Renn, l'apprenti-enchanteur de pierre, et Orik, guerrier venu d'une lointaine contrée arrivent en vue de la grande cité porteurs d'une bien sinistre nouvelle : l'arrivée imminente de l'invincible armée d'invasi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 147 notes
Suite directe du volet précédent, La Résurrection signe donc la conclusion de notre aventure dans Arkane et sa région.
Chacun de nos personnages poursuit sa quête sans relâche, et sans forcément y voir encore très clair. Oziel continue sa fuite vers les Fonds, Renn sa course contre la montre vers la cité, et Noy son étrange alliance avec Adamanta et ses alliés.

J'avais parfois l'impression, dans le premier tome, d'être tombé sur de la fantasy pour ado. Bonne ou fause impression, peu importe, elle s'est plutôt estompée avec cette suite. Beaucoup plus sombre et sanglant, ce deuxième volet prend, notamment sur la fin, une dimension assez épique et plutôt occulte, tout ça n'étant pas pour me déplaire.

Ceci dit, m'est avis que si je n'étais pas fan de Bordage, ma critique serait un peu plus négative. Faisons preuve d'objectivité quelques instants.
L'auteur ne parvient toujours pas à éviter les clichés du genre, déjà assez nombreux dans La Désolation. Assez étonnant quand on est pourtant, comme lui, rompu à l'exercice.
L'équilibre du roman également, est assez bancal. Après avoir tourné la dernière page, on a malheureusement l'impression que les deux tiers de l'oeuvre ne sont qu'une très longue introduction, et que la partie principale est bâclée. C'est vraiment dommage.
Le pire reste quand même les problèmes et leurs solutions, qui sortent la plupart du temps de nulle part, défiant souvent toute logique, mais permettant à l'auteur d'enchaîner les rebondissements. Je t'adore Pierre, mais là, tu nous prends un peu trop souvent pour des truffes, c'est assez vexant.

Loin d'être mon oeuvre préféré de l'écrivain, ses gros défauts ne parviennent pas, à mes yeux, à la rétrograder dans la catégorie "perte de temps". le récit et l'intrigue générale reste de bonne facture, le rythme ne faiblit que très rarement, et un côté addictif vient très tôt surprendre le lecteur, malgré les lacunes.
A réserver peut être aux aficionados de Bordage, ou à ceux d'heroic fantasy. Mais si, comme certains visiblement, vous avez découvert Bordage avec Arkane, rattrapez le coup très vite, c'était une erreur!
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--- Une suite très attendue ---

Ayant beaucoup aimé le premier volet d'Arkane, j'étais plus que ravie de me lancer dans la lecture du second. Je me l'étais d'ailleurs réservé pour le Pumpkin Autumn Challenge, certaine de savourer cette fin.

Mais j'ai sûrement fondé trop d'espoirs sur ce diptyque, car j'en ressors déçue.

--- De la dark fantasy déguisée ? ---

Les premiers événements, dans La désolation, étaient durs, sanglants. Ils annonçaient une lutte terrible pour la survie. Et pourtant, ce n'était qu'une impression.

Comme dans le premier tome, les héros de l'histoire sont sans cesse aidés ou bénéficient d'une chance inouïe. Des personnages secondaires se sacrifient régulièrement, mais eux survivent quoi qu'il arrive, afin d'accomplir leur destinée. Et quelle destinée ! Elle me semblait si prometteuse…

--- Des héros décevants ---

En débutant La résurrection, j'étais impatiente de retrouver Noy, de comprendre le rôle qu'il avait à jouer. Piégé par sa femme, coincé dans une famille qui n'est pas la sienne, manipulé de toutes parts, qu'allait-il devenir ? Quant à Oziel, rejoindrait-elle son frère, comme prévu ? Et Renn, parviendrait-il à temps à Arkane afin de prévenir ses habitants de l'arrivée prochaine de l'ennemi ?

Eh bien, j'ai eu des réponses à mes questions, mais elles ne m'ont pas satisfaite. L'évolution de ces personnages, au début spectaculaire et finalement peu crédible, ne m'a pas convaincue. Un brin de romance vient même s'immiscer dans l'histoire au plus mauvais moment et sans la moindre subtilité.

--- Quand l'intrigue s'étire à l'infini ---

Dès le départ, on sait qu'Arkane va connaître des heures sanglantes. Quelques élus vont en effet risquer leur vie pour sauver la cité, qui connaît l'anarchie. Pierre Bordage a d'ailleurs offert l'impulsion nécessaire à son intrigue pour donner envie au lecteur de connaître la suite.

Je m'attendais donc à un combat épique, un final grandiose. le problème, c'est que ce moment tarde à arriver. Pire encore, l'auteur passe son temps à l'annoncer, sans pour autant tenir ses promesses, et comble les blancs avec des batailles inutiles. Résultat : je me suis lassée d'attendre !

Et lorsqu'enfin – enfin ! -, l'instant survient, il ne reste plus que 10 pages à lire. Je me suis alors demandé comment Pierre Bordage allait conclure son histoire. Pendant quelques secondes, j'ai même cru qu'il y aurait un tome 3. Mais non ! le dénouement est tout simplement bâclé, invraisemblable, sans fondements. Je dirai même cliché !

Bref, voilà comment achever une saga au potentiel incroyable sur une note négative…
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Arkane, la fabuleuse cité construite depuis la nuit des temps sur les rives de l'Odivir par les Fondateurs, est en train de vaciller. Vérolée de l'intérieur par les querelles intestines et les magouilles politiques entre les grandes familles. Déjà, celle du Drac a disparu, massacrée. Seule subsiste Oziel, la fille, qui s'enfonce dans les profondeurs d'Arkane à la recherche de son frère condamnée au bagne des Fonds, persuadée que lui seul peut ramener la sérénité. de leur côté, Renn, le dernier des enchanteurs de pierre, accompagné d'Orik le guerrier, s'avancent vers Arkane en déjouant les nombreux pièges qui leur sont tendus, pour prévenir les autorités du danger qui les guettent: une invincible armada s'approche de la ville dans le but de l'anéantir comme elle a anéanti le royaume d'Orik.
Dans le même temps, assoiffé de pouvoir et sous le joug de son épouse aussi belle que perverse et qui poursuit un but de vengeance, un des héritiers du Corydan, une autre famille, s'apprête à libérer des profondeurs des créatures monstrueuses que l'on pensait enfuies à jamais…
Le hasard a voulu que je découvre Pierre Bordage avec le tome 2 de son récit sur Arkane, et qu'il s'agisse en plus de sa première incursion dans la fantasy initiatique. Je ne saurais faire la différence entre les différents types existants, mais si l'on sait qu'à la base je ne suis pas spécialement friand de ce genre de littérature (j'ai toutes les peine du monde à lire George R.R. Martin par exemple), on peut s'imaginer que cette lecture ne s'annonçait pas sous de meilleures auspices.
De fait, il n'en est rien. Non seulement commencer par le tome 2 ne m'a pas handicapé tant le récit est dense et fouillé, mais en plus, Pierre Bordage a réussi très vite à captiver mon attention avec ce récit. Résultats, je n'ai pas décollé les yeux de ces 475 pages touffues, qui me réconcilient avec le genre. L'auteur respecte apparemment le cahier des charges à la lettre pour ce type de récit: combats homériques, guerriers rudes, créatures monstrueuses. Ne manquent que quelques Hobbit et un ou deux dragons pour se croire dans le monde de Tolkien. Je ne peux cependant pas dire que je me suis réellement attaché aux personnages, même s'ils sont joliment troussés. En dehors de Renn, l'apprenti enchanteur assez touchant par sa maladresse et ses inquiétudes, la situation d'Oriel, dernière héritière de la famille du Drac et volontairement contaminée par une grave maladie afin d'échapper à ses poursuivants, n'a pas forcément réveillé en moi de réelle empathie.Peut-être parce que j'ai pris l'histoire en route, me direz-vous. Possible. Il n'en demeure pas moins que j'ai trouvé ce roman admirablement bien construit et sans lourdeurs scénaristiques, une plume fluide au service d'un récit foisonnant et sans cesse rebondissant, et qui me donne du coup très envie de découvrir ce qui a pu se passer avant. A voir l'ensemble des prix qui a déjà couronné sa carrière littéraire, je comprends mieux, et je me sens tout petit à côté.
Je remercie les Editions Bragelonne pour la confiance qu'ils m'ont témoignée
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Aventure, quête, trahison, manipulation, vengeance, et surtout dans ce deuxième tome intrigue politique captivante ! L'architecture fascinante d'Arkane, davantage abordée dans cette partie, de nouveaux enchantements tout à fait intrigants (je pense en particulier à l'enchantement de pierre qui m'a vraiment surprise), les rebondissements nombreux et cohérents m'ont emportée et tout simplement enchantée !
Finalement, comme à chaque fois, j'ai pris énormément de plaisir à suivre Pierre Bordage dans cet ouvrage bien construit et tout à fait divertissant.
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Zéro temps mort entre le tome 1 et le tome 2, on reprend nos héros exactement là où on les avait laissés. Oziel et le fidèle Arjo ont atteint Les Marches, après une descente pour le moins acrobatique depuis Les Dits qui m'avait laissé des frissons longtemps après avoir terminé ma lecture. Quant à Renn, il suit toujours le guerrier Orik en direction d'Arkane. Mais depuis qu'il a découvert ses pouvoirs d'enchanteur de pierres, il sait qu'il a un rôle à y jouer et il est beaucoup moins passif. En effet Oziel et Renn ont pour seul but de sauver Arkane dont l'avenir est menacé d'une terrible malédiction, si l'on en croit la légende puisque l'équilibre des sept familles est rompu.

Nous continuons donc, toujours en alternance, à suivre le mouvement vertical de l'une et celui horizontal de l'autre, chacun convergeant vers le socle, la base de cette ville titanesque. Les épreuves qui les attendent, vous vous en doutez bien, sont à la hauteur de l'imagination de l'auteur et nous accrochent aux pages sans pouvoir lâcher ce livre.

À cette alternance binaire principale, s'était déjà rajouté dans le premier volet le devenir du jeune Noy du Coridan. Un Noy un brin naïf qui s'est fait entuber dans les grandes largeurs et qu'on retrouve marié à la descendante de l'Orbal, Adamanta. Sa manipulation est loin d'être finie… Dans ce second volet Pierre Bordage nous rajoute également Matteo, le frère d'Oziel dont on a entendu parler sans jamais le croiser. Avec lui nous découvrons l'enfer du bagne d'Arkane et la terrible réalité du sort de la ville, que je vous laisse bien évidemment découvrir par vous-même.

Les deux personnages principaux, Oziel et Renn nous paraissent de plus en plus profonds. Oziel qui subit de plein fouet les conséquences physiques et psychologiques de la mécrose qu'on lui a inoculée "pour l'aider". Elle ne lit plus que dégoût et crainte de la contagion dans le regard des autres. Cette mécrose sera à la fois sa force et sa faiblesse. Elle pourra cependant s'appuyer sur l'indéfectible dévotion des jumeaux Arjo et Jifar, frères de la Désolation pour l'un, de la Résurrection pour l'autre. Deux castes religieuses antagonistes d'Arkane.

Et Arkane dans tout cela que l'on continue à découvrir aux côtés d'Oziel. La gigantesque, l'énorme, l'incroyable Arkane. Où chaque étage est dédié à une activité mais est régi quasiment comme une ville. Avec sa caserne, sa milice, son légat, sa guilde des torcherons attribués au labyrinthe de passage d'un étage à l'autre. Avec ses quartiers riches et aisés vers les remparts et qui s'appauvrissent plus on se rapproche du socle porteur de l'étage du dessus. Et la même chose lorsque l'on descend les niveaux...

Lorsque Renn, approchant d'Arkane dit qu'il ne voit plus le ciel, on comprend la démesure de la construction… C'est vraiment un univers incroyable que nous a inventé là Pierre Bordage. À chaque démarrage de chapitre il nous livre une comptine ou un proverbe ou un passage d'écrits anciens étoffant encore l'histoire, le passé de son univers. On a eu très souvent des extraits du ;

Journal anonyme d'un explorateur vertical.

Bibliothèque privée de la maison de l'Ours. Arkane.
J'adore !

Les systèmes de magie aussi ne sont pas en reste. Je vous avais déjà parlé de celui de Renn, l'enchanteur de pierres lors de ma première chronique. Dans ce tome 2 on découvre la magie du Drac. Oziel l'avait pressenti au tout début de sa fuite mais elle semblait l'avoir désertée. Et puis petit à petit, elle a appris à l'appréhender, la dompter et s'en servir. Je peux vous dire que ça déménage !

Pierre Bordage est surtout connu et reconnu pour ses nombreux romans de science-fiction. Arkane vient étoffer sa production "fantasienne" qui jusque là ne contenait que L'enjomineur et Les fables de l'Humpur (je ne compte pas les nouvelles hein !). Et franchement, cela ne me dérangerait pas du tout qu'il reste dans ce registre Ce diptyque m'a enchanté. de plus l'écrin dans lequel il est livré est de toute beauté. Nous devons ces superbes couvertures au talent de Didier Graffet. le contenant est superbe, le contenu est génial, qu'attendez-vous pour vous le procurer ?!

Lien : https://bookenstock.blogspot..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
07 mai 2019
Le diptyque de Pierre Bordage reste une agréable lecture, qui, si elle n’échappe pas à certains poncifs du genre, réussit néanmoins à capter l’attention et la curiosité du lecteur. Mais c’est la déception, et non la satisfaction, qui restera à la fin.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
À ceux qui pensent que le bagne des profondeurs n’est qu’une légende, une fable destinée à effrayer les enfants et les maintenir dans le droit chemin, je dirai que j’ai rencontré un homme qui prétendait exercer la fonction de vérificateur dans les fondations d’Arkane. Il m’assurait que, sans la besogne ingrate des prisonniers des Fonds, la cité se serait depuis longtemps affaissée sous son poids. Je n’ai conçu aucun doute sur ses dires, qui confirmaient mes propres conclusions. Que les septiques sachent donc qu’il existe une population misérable de proscrits, les combleurs, qui permet à l’orgueilleuse cité de nos pères de défier les temps.

~ Journal anonyme d’un explorateur vertical,
Bibliothèque privée de la maison de l’Ours,
Arkane ~


[Exergue]
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- J’étais seulement le disciple d’un homme extraordinaire...

En prononçant ces mots, Renn prit conscience de la responsabilité écrasante qui lui était échue après la mort de maître Hauhorn : il n’était plus le jeune paysan des rives traîné de force chez l’enchanteur de pierre, il n’était plus un simple apprenti, il était désormais le dernier héritier d’une connaissance plurimillénaire. Si ses ennemis parvenaient à l’abattre, ils n’élimineraient pas seulement un jeune homme anonyme de dix-sept ans, mais un pan entier de la conscience humaine.
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Noy recula de deux pas et laissa errer son regard sur les hommes et les femmes rassemblés autour de lui, masques grimaçants, les uns haineux, les autres railleurs, l’élite désœuvrée d’Arkane qui dilapidait son temps en querelles étriquées, mesquines, en commérages de toutes sortes.
Ils croyaient tutoyer les cieux, mais, incapables de respecter les principes de leurs Fondateurs, ils se vautraient dans leurs propres bas-fonds, comme dans ces histoires pour enfants où le monstre n’est pas toujours celui qu’on croit, indignes d’occuper un territoire qui ne leur appartenait pas.
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(...)
- Débarrassons-nous de son corps avant d’accomplir notre part de travail, suggéra-t-il d’une voix sourde.
- Et ceux-là ? demanda Galeb.
Le regard de Matteo se promena un instant sur les faces blêmes des nouveaux prisonniers.
- Ils n’ont rien vu rien entendu. Ils se mettront à notre service. Ce sera pour eux leur meilleure chance de survie.
Les intéressés hochèrent la tête avec une exagération et un synchronisme cocasses.
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La colère est un feu, La rage, un métal fondu, Le regret, un tas de cendres, Le remord, une odeur, Le renoncement, une ombre.
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Vidéo de Pierre Bordage
Nous accueillons aujourd'hui l'écrivain Pierre Bordage et l'éditrice Stéphanie Nicot, deux figures de la science-fiction contemporaine.
À l'heure où les voyages dans l'espace font l'objet de financements plus sérieux que jamais, résultant de volontés impérieuses, à l'heure où notre civilisation cherche un avenir, et que les normes de moeurs, de genre se modèlent différemment, la quête des origines se dédouble pour envisager une transmutation éventuelle, que nous reste-t-il du réalisme et du mysticisme ?
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