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Octobre 79. Les signes se multiplient, notamment de nombreux petits tremblements de terre et des perturbations hydrauliques – puits et cours d'eau asséchés –, mais à Pompéi et tout autour du Vésuve, réputé éteint depuis deux millénaires, personne ne s'inquiète. Il faut dire que, comparées au puissant séisme qui dix-sept ans plus tôt a ravagé la région, occasionnant de nombreuses victimes et des dégâts matériels encore visibles, ces dernières anomalies paraissent bien mineures. Et pourtant…


En un inéluctable compte à rebours qui n'empêche pas, avec un certain suspense, l'espoir du lecteur pour la survie d'au moins quelques personnages, la narration s'enclenche trois jours avant la catastrophe. La vie va son train ordinaire, nous donnant l'occasion d'une plongée dans le quotidien d'une ville romaine, par bien des aspects du récit assez moderne si l'on fait abstraction de l'esclavage, des jeux du cirque et de la répression à l'encontre des tout nouveaux Chrétiens. le récent séisme ayant fait fuir bon nombre de patriciens – comme Marcus enfin de retour avec l'espoir de retrouver ses enfants et son ancien amour –, la cité encore en reconstruction s'est aussi réorganisée socialement. Parmi les nouveaux riches, l'esclave affranchi Caelus entend bien préserver coûte que coûte ses récents acquis, tandis que d'autres, ruinés ou toujours asservis, tendent une oreille de plus en plus dissidente aux paroles d'égalité chrétienne.


Dans la nuit du 24 octobre, le Vésuve entre pour de bon en éruption, d'abord en presque une journée d'accumulation de lave à l'intérieur du volcan, engendrant, à cause de la pression, une pluie de pierres ponces aussi destructrice et meurtrière qu'un bombardement, puis, le lendemain, finissant par exploser et cracher des nuées ardentes qui ensevelissent Pompéi et les villes alentours, tuant tout le monde au passage. Ainsi, la ville de Pompéi ne meurt pas en un instant, saisie avec ses habitants dans les postures du quotidien. Tués dans des éboulis ou par la chute des pierres projetées par le volcan, asphyxiés ou soufflés par la première déferlante ardente, les Pompéiens ont pour beaucoup essayé de fuir vers la mer et les navires venus tenter de les sauver sous le commandement de Pline l'Ancien. La narration a donc le temps de nous faire partager leur panique, les scènes de pillage et d'empoignades, les tentatives éperdues pour s'échapper tournant à la certitude d'être pris au piège.


Imaginés à partir des récits comme ceux de Pline le Jeune ou des restes retrouvés lors des fouilles, les personnages fictifs du roman redonnent vie et chair, le temps de trois jours, à la ville pétrifiée avec tous ses habitants. Après avoir frémi de leur inconscience, l'on est emporté avec eux dans des scènes d'apocalypse qui contrastent violemment avec le silence lunaire du décor de cendres grises qui leur succèdent. Les mots de conclusion, retraçant les faits purement historiques dans leur implacable nudité, n'en résonnent que davantage, en un sombre générique sobrement ouvert sur l'inconnu : le prochain réveil du monstre…


Une fresque impressionnante, qui, l'imagination de l'écrivain recréant la vie et l'émotion au milieu des cendres et des chantiers de fouille, réussit à nous rendre terriblement proches ces hommes et ces femmes dramatiquement disparus il y deux millénaires. Après tout, n'en sommes nous pas aussi aux signes précurseurs de cataclysmes à venir, d'origine climatique ceux-là ?

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La pression monte à Pompéi. Lorsque Marcus Flavius Pansa revient après dix-sept années d'exil pour retrouver ses enfants disparus lors de la précédente éruption, il est loin de se douter que le temps est compté.
Le troisième roman que je lis au sujet de cette catastrophe. Bien sûr, je connais déjà le dénouement mais l'angle est différent, on y découvre une ville où beaucoup de patriciens sont partis. Des affranchis et des artisans sont restés et ont remis la ville en état.
La ville est un immense chantier. Des secousses et d'étranges événements se produisent. On en cherche la cause : les superstitions, le manque de sacrifices aux Lares et les chrétiens sont invoqués.
En plus d'une quête palpitante et d'une histoire d'amour, Gilbert Bordes nous offre un état de la société pompéienne composée d'affranchis et d'artisans, de sa population, de ses coutumes.
Au moment de la catastrophe, tous agiront en fonction de leurs intérêts. Un récit très humain somme toute.
C'est mon premier roman de l'auteur, et j'ai beaucoup aimé le style fluide, agréable à lire, les descriptions ainsi que les diverses explications en fin de récit. Un très bon moment de lecture.
Merci XO éditions
#LadernièrenuitdePompéi #NetGalleyFrance
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Le compte à rebours avant l'explosion du Vésuve qui engloutira Pompéi a commencé. Mais personne ne le sait. Personne n'a même conscience en cette année 79 que le Vésuve est un volcan au même titre que l'Etna. Surtout pas Marcus, qui arrive 3 jours avant le drame. Ce patricien issu d'une riche famille pompéienne revient après des années d'absence. Il a fui la ville qui lui a pris, lors d'un grand tremblement de terre, sa femme et ses trois enfants. Mais une astrologue lui a annoncé que ses enfants n'étaient pas morts, il revient les chercher. Et retrouver son amour de jeunesse, Rectina, devenue veuve.
Cette quête, c'est un excellent prétexte que l'auteur met en place pour nous permettre à nous lecteur de sentir le pouls de cette ville juste avant l'explosion. Il y a les patriciens, ces riches nobles, les affranchis, des anciens esclaves qui se sont enrichis, des artisans et des esclaves. Esclaves qui se tournent massivement vers un christianisme qui effraie les patriciens. En quelques pages, c'est toute la dynamique de cette ville à cette époque que l'on peut saisir. Toutefois, le lecteur sait que pour ces personnages plein de vie, la fin arrive inexorablement. Et effectivement, les dernières pages sont pleines de tensions.
J'ai adoré ce roman historique qui m'a totalement immergé dans l'ambiance. Une très très belle découverte.
Merci à Netgalley et XO éditions pour cette lecture.

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Dernières heures à Pompéi
Merci à NetGalley France et aux éditions XO pour m'avoir fait découvrir ce roman qui nous fait vivre les dernières heures de Pompéi (#LadernièrenuitdePompéi #NetGalleyFrance).
En l'an 79, Pompéi est une ville prospère bien que régulièrement secouée par de petits tremblements de terre. D'ailleurs en 62, un séisme avait causé de gros dégâts et provoqué la fuite de certains habitants (les plus aisés) vers Naples ou Rome. C'est le cas de Marcus Flavius Pansa, un patricien, qui a perdu toute sa famille dans la catastrophe de 62 : son épouse et ses trois enfants. Pourtant si le corps de sa femme avait été découvert dans les décombres de sa belle villa, ceux de son fils Julius, 6 ans, et des jumeaux Stephanus et Cellia 2 ans n'avaient pu être retrouvés. Aujourd'hui, en ce 21 octobre 79, Marcus revient à Pompéi car une voyante lui a affirmé que ses enfants étaient vivants ! Marcus peine à reconnaître la cité paisible qu'il a quittée dix-sept ans plus tôt : Pompéi grouille d'une population bigarrée, riches parvenus, esclaves affranchis, commerçants enrichis, banquiers véreux… Des élections doivent avoir lieu prochainement et le forum bruisse de discours politiques enflammés, sans compter les adeptes de Jésus qui prêchent la nouvelle religion… Personne ne le sait, mais Pompéi n'a plus que 75 heures à vivre, un peu plus de trois jours avant que l'éruption du Vésuve anéantisse la ville.
Gilbert Bordes en excellent conteur nous fait vivre les dernières heures de Pompéi à travers plusieurs personnages. Marcus qui cherche ses enfants aidé par son amis Massimus un affranchi converti à la religion chrétienne, Rectina son amour de jeunesse qu'il espère reconquérir mais aussi toute foule de protagonistes représentatifs de la population de Pompéi : Aulus un érudit qui s'est constitué avec son compagnon Clopurnius une inestimable bibliothèque de papyrus, Caelus un affranchi enrichi qui a tout fait pour oublier (et faire oublier) ses origines, tourné vers la politique et prêt à toutes les bassesses pour réussir, Julius le gladiateur, les esclaves dont certains avaient encore moins de valeur qu'un animal domestique… La force de ce roman est de nous plonger dans l'atmosphère de Pompéi, on se promène dans les rues continuellement en travaux (on réparait encore les dégâts des séismes précédents, notamment sur le système de distribution d'eau), on fait du commerce rue de l'Abondance, on assiste aux discussions au forum, on prépare avec les gladiateurs les jeux d'automne, on découvre l'envers du décors avec les esclaves (certaines scènes, à la boulangerie ou à la blanchisserie, sont particulièrement dures)… Les secousses telluriques se font de plus en plus ressentir, les signes avant coureurs de la catastrophe sont nombreux (les animaux pris de folie, les oiseaux qui ont déserté, les fumerolles, l'odeur de souffre, les « geysers » d'eau brulante qui surgissent au beau milieu des routes, les failles qui s'ouvrent dans les jardins…) mais personne, ou presque, ne semble en prendre la mesure. Lorsque le Vésuve entre en éruption le 24 octobre 79, il est midi : chacun vaque à ses occupations. Les Pompéiens voient avec curiosité l'impressionnante colonne noire qui s'élève à des centaines de mètres au dessus du volcan (décrit par Pline le Jeune comme «Un nuage d'une taille et d'un aspect inhabituel… Sa forme rappelait celle d'un arbre et, plus exactement, celle d'un pin. Il se dressait comme un tronc gigantesque et s'élargissait dans les airs en rameaux. »), puis subissent implacablement la chute des scories volcaniques (pierres ponces, rochers) avant d'être balayés par les nuées ardentes… Peu sont parvenus à fuir et à s'en sortir.
Une lecture instructive, très documentée, que je recommande aux passionnés d'Histoire mais également de romanesque.
La visite des sites archéologiques de Pompéi et d'Herculanum (à Herculanum il y a moins de monde qu'à Pompéi et les vestiges sont magnifiques) est un incontournable du tourisme de la région napolitaine et suscite beaucoup d'émotions.
Aujourd'hui la région de Naples est toujours dominée par l'impressionnant volcan et sous la menace d'une nouvelle éruption, le volcan étant toujours actif. Naples et ses environs, c'est quatre millions de personnes… Mais bien pire que l'éruption du Vésuve, c'est le réveil d'un autre volcan de la région qui inquiète les spécialistes, un volcan caché : les champs Phlégréens…
https://www.nationalgeographic.fr/sciences/volcan-activite-volcanique-italie-pres-de-naples-un-supervolcan-se-reveille-doucement
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Pompei reste pour beaucoup un sujet mystérieux qui passionne. Gilbert Bordes, connu et reconnu pour ses récits historiques, s'est intéressé à cet événement iconique. Il a écrit là une fresque historique et fictionnelle, qui, sans conteste possible, saura happer le public. L'histoire agit comme un décompte temporel : de la découverte de Pompei telle qu'elle était présumée être jusqu'à sa terrible destinée. Les personnages sont nombreux et beaucoup connaitront un destin funeste.
Pour ceux qui ont eu la chance de visiter Pompei et Herculanum, les deux villes touchées par l'éruption du Vésuve en 79 après JC, ils auront eu, comme moi, l'impression d'une ville endormie, touchée brutalement par un événement que les habitants ne comprenaient pas. Beaucoup ont d'ailleurs étaient retrouvés comme paralysés, pétrifiés par la cendre et par les roches qui les ont recouverts. C'est une reconstitution des plus fidèles, me semble-t-il, grâce notamment aux écrits de Pline le Jeune , qui a assisté à cette catastrophe de loin et qui a pu se réfugier à Naples, non touchée par la catastrophe grâce à un vent favorable.
Dans ce roman, les personnages sont fictionnels, leur histoire est inventée mais les différents corps de métiers, y sont représentés fidèlement. La ville a été ainsi reconstituée le temps d'un roman. C'est toutefois avec beaucoup d'émotion que l'on assiste à la fuite des uns, à l'incompréhension des autres, à un fugace espoir de richesse pour ceux qui tentent de s'enfuir avec des bijoux trouvés dans les maisons désertées mais surtout à la fin d'une cité, qui sans nul doute, était à l'apogée de son art. Merci à Netgalley pour le prêt de ce livre et à Gilbert Bordes pour ce retour en arrière.
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21 octobre 79, les habitants de Pompéi ne se doutent pas de la terrible catastrophe qui est sur le point de survenir. Pourtant il y a des signes, mais ils y restent sourds. Un terrible compte a rebours débute alors. On va suivre Marcus et la belle Rectina, Caelus l'esclave affranchi et d'autres qui vont vivre leurs dernières heures avant d'être pris au piège.
J'ai beaucoup aimé ce livre et pourtant le thème n'est pas facile.
Tout le monde connaît ce qui est arrivé à Pompéi et cette catastrophe à toujours suscité beaucoup d'intérêt.
En effet, les découvertes archéologiques sont étonnante. Pompéi semble figée dans le temps comme si quelqu'un avait mis la ville sur pause.
Dans ce livre on voit pourtant qu'il y a eu des signes. Des odeurs nauséabondes, des cours d'eau qui s'assèchent, des animaux qui fuient ou qui ont un comportement étrange. Autant de signes que les habitants de Pompéi n'ont pas écouté ou sur interprété.
J'attendais que ce livre arrive à me faire vivre dans cette ville pendant ses dernières heures, je voulais comprendre les habitants et pouvoir me mettre à leur place.
C'est un pari réussi à mon sens.
J'ai aimé le compte à rebours. Au fur et à mesure des chapitres on sait que le pire va arriver et on a envie que les personnages se sauvent, on a envie de les prévenir.
Les personnages sont attachants, l'ambiance de l'époque est bien rendue sans que l'on soit noyés par des détails historiques. le christianisme est à ces débuts, les croyances religieuses divisent les habitants et les poussent à l'immobilisme. Ils vivent leurs vies, ont des projets mais ne réagissent pas. Et puis soudain, un coup d'arrêt bouleverse tout.
Les réactions face à la catastrophe sont terriblement humaines, on voit encore les mêmes de nos jours.
Bref, j'ai trouvé ce livre très intéressant. Je le recommande.
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Pompéi, tout le monde sait comment l'histoire finit, on a écrit de nombreux romans sur le sujet, de nombreux films nous ont montré les derniers jours de Pompéi, donc on peut se demander comment l'auteur va parvenir à nous intéresser et encore mieux à nous subjuguer.
En ce qui me concerne c'est un véritable coup de coeur pour cette histoire menée tambour battant, sans temps morts et avec des personnages vraiment intéressants.
L'histoire commence, trois jours avant l'explosion qui a enseveli la ville sous des cendres, par le retour à Pompéi de Marcus un noble qui s'est exilé à Rome après la mort de ses parents et de sa femme lors d'un violent tremblement de terre dans Pompéi. Il revient pour tenter de retrouver ses enfants disparus après ce séisme car une voyante lui a affirmé qu'ils sont toujours vivants.
On suit donc ce personnage dans sa quête tandis que les secousses et les tremblements de terre se multiplient sous l'oeil indifférent des habitants habitués à ces multiples tracas.
Le Vésuve va précipiter les évènements et on en connait l'issue fatale pour une grande partie de la population.

Le livre est construit et écrit de façon tellement magistrale que , bien que connaissant l'issue finale pour la ville, on se prend à espérer pour les personnages.
Le suspense est vraiment très bien mené et on tourne les pages avec avidité pour connaitre l'avenir de toutes les personnes mises en scène dans cette histoire.

Je l'ai classé dans mes coups de coeur 2023 car cette lecture a été terriblement addictive et que je ne peux que recommander à tout le monde de découvrir ce roman.

Pour ma part c'est le premier livre que je lis de cet auteur mais ce ne sera surement pas le dernier.

Un immense merci à NetGalley et aux Editions XO pour cette lecture époustouflante.

#LadernièrenuitdePompéi #NetGalleyFrance

Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Mon premier livre de Gilbert Bordes!
Et j'avoue ne pas avoir été déçue !
Pompéi, c'est comme le Titanic, on connaît la fin avant de commencer l'histoire.
J'ai été prise au jeu du compte à rebours jusqu'à l'éruption. J'ai aimé suivre les personnages à travers les rues de Pompéi et aux alentours.
Le style est agréable à lire.
C'est une belle découverte
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Octobre 79. Pompei ne s'inquiète guère de micro tremblements de terre, perturbations des réseaux d'eau ou du comportement inhabituel des animaux. Ces petits événements ne sont pas de nature à assombrir l'été qui se prolonge, et après le terrible tremblement de terre 17 ans plus tôt, ils paraissent bien mineurs. Alors la vie suit son cours, au rythme des élections et des jeux à venir.

C'est à cette période que Marcus, riche patricien qui a quitté la Cité après le tremblement de terre, décide de revenir retrouver ses enfants et Rectina, son amour de jeunesse.

Gilbert Bordes livre un récit oppressant des dernières journées de Pompéi dans un compte à rebours implacable. On connaît l'issue mais l'auteur sait entretenir le suspense et on se prend à s'attacher à certains personnages et espérer leur survie.
C'est aussi l'illustration d'une société en mouvement : Pompéi est toujours en reconstruction après le séisme de 62, des anciens esclaves occupent le devant de la scène et entendent y rester, alors que de jeunes patriciens ont été réduits en esclavage. C'est aussi une période où le christianisme se répand, créant la confusion et la perplexité…

Et avec l'éruption, le chaos. Contrairement à ce que l'on peut croire, les habitants ne sont pas morts sur le coup, figés par les coulées de lave. le Vésuve a d'abord fait pleuvoir des roches meurtrières pendant de longues heures avant que les nuées ardentes n'ensevelissent la ville. L'auteur décrit à la perfection les scènes de chaos, de pillage, de mort et de tentatives désespérées pour survivre.
Si l'arrière plan historique est parfait, je suis restée sur ma faim : j'aurais aimé mieux passer plus de temps avec certains personnages !
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A𝖛𝖎𝖘  :

Je suis toujours attirée par les romans qui traitent de Pompéi, cette ville a vécu une telle tragédie ! le 1er livre que j'ai lu c'est celui de Alberto Angela “les 3 jours de Pompéi ” et la façon de dérouler l'histoire, j'avais trouvé ça génial.

M. Bordes à repris le même concept (c'est le qui me l'a dit 😉) et chaque début de chapitre commence par un décompte en jour et heures. Perso, je trouve ça excellent comme idée car ça instaure un sentiment d'urgence comme en savoir plus sur telle personne avant l'Évènement. 

Mais à la différence de M. Angela, ici on suivra des personnes ayant existé et l'explosion du Vésuve arrive en milieu de livre alors que l'autre c'était plus loin. Avec M. Bordes on est dans les rues de Pompéi mais aussi dans les villes touchées des environs. 

Je n'ai pas accroché aux personnages mais leur vision, leur perception des signes m'intéressais plus.

En bref, j'ai passé un bon moment de lecture et j'en ai d'autre de l'auteur qui me font de l'oeil ;)
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