Cette histoire se passe en Bretagne,
Gilbert Bordes nous dit dans la préface :
« Dans
le Cri du goéland, je me suis penché sur mon incessante quête de spiritualité. Un désir d'amour universel qui serait le ciment de l'univers. Et cette certitude que même égarée, la brebis fait partie du troupeau. « Parle, tu ne seras point jugé. » le prêtre détenteur d'une confession qu'il ne trahit jamais, même s'il devient lui-même l'accusé d'un crime dont il a eu les confidences du criminel, accomplit le plus grand acte de compassion que je connaisse. »
Deuxième roman de la parution récente «
Au nom du bonheur » sortie par les éditions Omnibus, je l'ai dévoré.
Paul, suite à un accident en mer dont il se sent responsable, se retire pendant 6 ans dans un couvent, et au sortir de celui-ci abandonne Marie, sa compagne avec qui il a vécu 10 ans, et devient prêtre. Ses méthodes ne conviennent pas aux paroissiens, car il a sa propre façon de concevoir l'amour de son prochain, sans compromis, sans appliquer ce que l'Église dicte depuis des siècles.
Le respect du secret de la confession le rend plus fort face à ceux qui critiquaient ses méthodes. Et la façon de venir en aide au petit Amaury, enfant turbulent, est symbolique de sa grandeur d'âme.
J'ai bien aimé sa façon d'aborder l'être humain, car je partage tout à fait son point de vue, et personnellement, je refuse toute contrainte d'ordre idéologique, seule se que l'on pense doit intervenir dans sa propre vie. le respect de l'autre, et l'aider, mais pas agir selon les ordres de certaines personnes qui ne font les choses que pour leur égo et leur portefeuille.