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3,84

sur 378 notes
Vraiment très moyen bien que prix des lectrices elle
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L'avis de C

Un achat coup de tête, mais au final, une petite pépite !

Cette histoire, aux allures de thriller et de roman historique, est passionnante ! La construction du livre est parfaite : une intrigue complexe, des dialogues soignés, une trame romanesque mais très documentée, une histoire de famille s'étalant sur plus de soixante années, bref des atouts excellents !

On est immédiatement captivé par l'histoire d'Ilia Grenko. On souffre avec lui lorsqu'il est conduit au goulag, on ressent sa peur, l'injustice qu'il éprouve et même l'inhumanité qui règne dans les lieux de captivité. On vit vraiment le livre : on sent le froid, la faim mais aussi la volonté de vivre et d'espérer des jours meilleurs.

Et puis en parallèle, il y a une partie qui concerne Sacha, le petit-fils d'Ilia, une partie moins historique et plus policière mais une partie remplie de suspens qui là aussi captive le lecteur !

Les 300 pages passent à une vitesse folle, on ne s'ennuie pas un instant ! Un roman qui mérite qu'on le lise sans attendre !

L'avis de T

Le violoniste est une histoire policière, certes – ce roman a reçu le Grand prix des lectrices de Elle, catégorie policiers -, mais c'est bien plus que cela. En 300 pages, en effet, on passe en revue une partie de l'histoire du XXe siècle, en suivant le destin d'une famille brisée par un système totalitaire, par l'arbitraire policier de l'ex-URSS, par l'injustice du hasard.

Le récit du goulag et de la « vie » telle qu'elle s'y déroulait, des mensonges d'État, de la déportation vers les républiques satellites, de la suspicion instaurée en mode de fonctionnement d'une société – chacun de méfie de tout le monde -, de la délation élevée au statut de la normalité, sont autant de pièces d'un puzzle qui s'assemble progressivement pour tracer le portrait d'une injustice terrible.

Sacha, alors qu'il met les pieds dans une histoire dont il ignore toutes les ramifications, peut heureusement compter sur le soutien de quelques uns : son patron, Reger, rompu à l'art de mener des affaires difficiles ; Irina Bouskanina, qui lui tient lieu de guide lorsqu'il retourne sur les terres de ses ancêtres ; Sergueï Domorov, une sorte de mafieux russe qui apure ainsi une dette d'honneur… Des personnages hauts en couleurs, qui complètent avantageusement le tableau.

Au total, il s'agit d'un très bon livre, qui est à la fois intelligemment construit, solide sur son intrigue et qui parvient même à nous faire réfléchir. Alors, pour les amateurs d'enquêtes policières mâtinées de contexte historique, aucune hésitation à avoir !
Lien : https://ogrimoire.com/2017/0..
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Une histoire qui promettait de tenir le lecteur en haleine. Je n'ai pas été déçue et j'ai eu du mal à lâcher ce livre au cours de ma lecture. Les voix et les époques entremêlée font qu'il n'y a aucun point mort. On suit 3 générations, entre la Russie, le Kasachstan et l'Allemagne qui ont en point commun ce violon, un stradivarius offert par un tsar à la famille. La recherche de cet instrument confisqué donne lieu à tout un tas d'épreuves, qui sont racontées de façon très fluide par l'autrice. C'est un livre que je recommanderai!
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Un roman historique allemand qui pourrait tout aussi bien passer pour un roman policier tant on navigue entre les deux thèmes.
Une histoire commune à beaucoup d'autres dans l' URSS de Staline où nombre de citoyens disparaissaient sans parfois beaucoup de raisons si ce n'est que les autorités pensent que l'individu agissait contre leur pays.
Ici, l 'explication est plus vénale et la vie de trois générations va en être impactée.
Rien de très original dans ce texte pour celui qui a déjà lu sur le sujet, mais assez de matière pour le rendre intéressant.
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Vivre de sa passion, être acclamé pour ça : le rêve de tous les musiciens !
Ilia Vassilievtch Grenko le vit, ce rêve. En plus, il a une femme magnifique, elle-même artiste, et deux garçons.
Le cauchemar : il habite à Moscou, et nous sommes en 1948, sous Staline…
Je vous laisse deviner la suite.

Ce roman nous promène (enfin, ce n'est pas tout à fait le mot approprié ! ) du Moscou de Staline au Kazakhstan des dizaines d'années plus tard, en passant par deux camps de travail où les opposants au régime sont incarcérés pour mourir à petit feu, ou plutôt gelés. N'oublions pas la Police secrète qui elle, sévit à toutes les périodes !

Roman dur, qui détaille les conditions de vie de ces Soviétiques opposés au régime ou tout simplement qui voulaient vivre normalement.
Roman où la torture psychologique fait des ravages.
Roman où l'art n'a pas dit son dernier mot, en particulier par l'intermédiaire d'un Stradivarius appartenant à la famille Grenko, et qui a mystérieusement disparu.

C'est intéressant, dur, mais à la toute fin, je dois avouer n'avoir pas compris le stratagème de la Police secrète. Dommage.

N'empêche, si ce climat délétère vous tente et que vous désirez vous instruire, suivez ce violoniste et sa famille !
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Appelé par sa soeur qu'il n'a pas vue depuis l'enfance, Sacha se retrouve en possession de documents intriguants sur sa famille qui le poussent à rechercher le mystérieux violon Stradivarius ayant appartenu à son grand-père Ilia Grenko. A travers son enquête on remonte le temps pour comprendre ce qu'il est advenu du couple Ilia et Galina, les grand-parents de Sacha, séparés en 1948 lors de l'arrestation du célèbre violoniste après un concert donné à Moscou.
Le fond historique n'atteint pas le niveau du Météorologue d'Olivier Rolin mais ce n'est pas tant la vie dans les goulags que les mécanismes de manipulation et de fausses informations qui sont intéressantes dans ce récit porté par une écriture simple et efficace.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Le violoniste est l'histoire d'Ilia Grenko qui, en 1948, se fait arrêter à la sortie de son concert à Moscou. Son infraction : être musicien, être un artiste, dans ce régime totalitaire où ces derniers sont chassés et emprisonnés pour mieux les faire taire. Cette arrestation montée de toute pièce a pour effet de condamner Ilia à 20 ans d'enfermement et de travail forcé au goulag mais aussi de mener toute sa famille à l'exil, au Kazakhstan.
Lors de son arrestation, son Stradivarius – une pièce rare et convoitée – est saisi et disparaît.
Deux générations plus tard, Sacha, petit-fils d'Ilia, est amené à plonger des années en arrière à la recherche de ce fameux instrument.

Vous l'aurez compris, ce roman mêle les genres : à la fois historique et policier. Il avait clairement tous les ingrédients pour me séduire mais j'ai eu du mal à entrer dedans. J'ai trouvé le premier tiers du livre assez lent et les différents flashbacks confus. Je me suis un peu emmêlée les pinceaux et j'ai eu des difficultés à saisir l'ensemble des informations et du coup l'intrigue.

Mais, une fois ce cap dépassé, j'ai été prise dans le déroulé de l'histoire. J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié le côté historique : ce pan de l'Histoire est absolument passionnant. le destin de cette famille m'a procuré des émotions paradoxales : j'ai été en colère contre le régime stalinien, j'ai été révoltée par l'injustice qu'ils ont subie, j'ai eu peur pour Ilia subissant des conditions de détention extrêmes, j'ai été émue par le courage de Galina, sa femme pour survivre.

Cependant, j'ai été moins convaincue par le côté polar : j'ai trouvé que l'enquête menée en parallèle par Sacha était de « trop ». le récit historique, suffisamment fort et captivant, prenait le dessus et me faisait totalement oublier qu'il y avait aussi des investigations à mener !
Lien : https://www.instagram.com/ju..
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Le Violoniste témoigne de l'histoire de ces nombreuses familles détruites par la police soviétique au XXe siècle.

D'un côté, Ilja est un violoniste russe qui est envoyé au goulag car il est suspecté de trahison. de l'autre, sa femme et ses enfants sont persuadés qu'il les a abandonnés et ils se retrouvent chassés de Russie.

Nos chapitres alternent entre Ilja et son épouse. Lui, espère de tout son être que sa famille est en sécurité, pendant que sa femme lutte pour survivre dans des régions sauvages et glaciales. L'histoire de ce couple m'a émue car elle est aussi poignante que tragique.

En plus de suivre successivement ces deux héros, nous rencontrons leur petit-fils qui cherche le violon perdu de Ilja. Cette partie devait amener un côté thriller au récit, mais finalement elle est assez décevante. A mes yeux, ce troisième personnage apporte un contraste qui se mélange mal avec la mélancolie créée par les péripéties du couple.

Malgré tout le roman possède de très beaux moments qui compensent amplement cette légère déception scénaristique et je le recommande.
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Alors que le violoniste virtuose Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son Stradivarius à la main, il est arrêté et conduit la Loubianka sans comprendre ce qu'on lui reproche. Il va connaître le Goulag, les humiliations, la torture, le froid, la faim. Ce roman va nous entraîner dans l'histoire d'une famille ravagée et broyée par un régime totalitaire. Ce polar, très bien écrit,, sur fond historique, est passionnant et triste à la fois. Il retrace l'histoire d'une génération entière qui a subi les déportations sans comprendre l'origine des horreurs imposées. Un seul reproche : ce livre est bien trop court et trop vite lu. Pas envie de le terminer..
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Où il apparaît que même la mafia russe a plus d'honneur et d'honnêteté que les apparatchiks, qui malgré la chute de l'URSS ont gardé toute leur volonté de pouvoir et de nuisance. Ce qui, hélas, se trouve bien confirmé à l'aune des évènements actuels. Ce roman policier baigne dans l'histoire contemporaine de 1948 à 2008 en Russie, au Kazakhstan et en Allemagne. La construction du scénario est réfléchie. Aucune lourdeur d'écriture dans l'alternance entre les époques, les lieux et les personnages ne casse le rythme. le dénouement, un peu précipité, reste limpide et efficace.
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