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René Depasse (Autre)
Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
« Salut à toi, Bretagne, ô pays que saint Yves,
Saint Corentin, saint Pol et Sainte Anne ont Béni !
Ô pays des chansons et des âmes naïves !
Ô pays des clochers et des fronts de granit ! »

Théodore Botrel (1868-1925) a connu la gloire grâce à La Paimpolaise. Auteur, compositeur, interprète, il a célébré la Bretagne dans des centaines de chansons reprises par Mayol, Paul Delmet, André Claveau…
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne résiste pas à écrire quelques lignes après l'écoute de la lecture (grandiloquente) de ce poème, écrit par l'inénarrable Théodore Borel.
Il est de bon ton, de la part d'un Breton un tant soit peu sérieux de savoir critiquer Botrel. Qui ne connaît pas en effet le célèbre « J'aime Paimpol et sa falaise », ce tube de la fin du XIXème siècle, que l'on chante dans les fest-noz encore aujourd'hui. Mais le Breton se gausse pendant que les touristes se tiennent par le petit doigt, car lui sait qu'il n'y a pas de falaise à Paimpol, et que l'on se fichait déjà bien des Parigots dans les cafés-concerts en 1895 !
Ce poème est de la même veine, une litanie, en une cinquantaine de vers de tous les clichés sur la Bretagne (ce qui montre au passage que le marketing n'a guère changé en un siècle…). Je ne nierais pas que ces quelques lignes qui sont loin d'être de la grande poésie font un petit pincement au coeur pour la Bretonne exilée que je suis, mais cela s'arrête là, et le sourire amusé n'est pas loin.
Dommage que l'on ne connaisse pas Botrel pour d'autres de ses chansons, comme « le Couteau », bien plus subversive, qui a été reprise par le groupe Mes souliers sont rouges. Il n'y a plus de métayer aujourd'hui, mais il y a beaucoup de porteurs de couteau, en Bretagne comme ailleurs.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Salut à toi, Bretagne, ô pays des calvaires !
O pays des Pardons mystiques et joyeux,
Des durs ajoncs masquant les douées primevères,
Et des sourcils froncés sur la douceur des yeux !
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Videos de Théodore Botrel (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Théodore Botrel
Théodore Botrel - Biographie Né le 14 septembre 1868 à Dinan et décédé le 26 juillet 1925 à Pont Aven Il vécut à Saint-Méen-le-Grand au Parson, chez sa grand-mère Fanchon jusqu'à l'âge de sept ans, puis rejoignit à Paris, ses parents partis quelques temps auparavant pour tenter d'y faire fortune. Originaire de Haute-Bretagne (la partie de la Bretagne où l'on parle le gallo, une langue romane), il n'apprit le breton (parlé en Basse-Bretagne) que sur le tard, et la quasi-totalité de son œuvre est en français. Vers l'âge de 16 ans, il fait partie d'une troupe de théâtre amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard. Il commence à écrire quelques chansons et sort sa première imprimée Le Petit Biniou à dix-huit ans. Elle n'eut aucun succès, un autre Biniou étant déjà sorti quelques années auparavant. Il s'engage alors pour cinq ans dans l'armée et à son retour travaille à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès, entre autres, de celui qui allait devenir le chanteur-fantaisiste Dranem et continue d'écrire quelques chansons, qui n'obtiennent que peu de succès. Mais un soir, dans un café-concert, il remplace un chanteur absent et chante quelques-unes de ses œuvres dont "La Paimpolaise" créée en 1895 au Concert parisien sur une musique d'Émile Feautrier. Ce sera la gloire. Cette chanson reste au répertoire de Félix Mayol jusqu'à sa mort en 1941. On remarquera que dans cette chanson, il chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise. En créant sa chanson Le Mouchoir rouge de Cholet et en la chantant dans cette ville en 1900, Botrel inspira un patron-tisseur, Léon Maret, à créer ce mouchoir qui est devenu le symbole de la ville. Lors de la fermeture en 2004 du dernier tissage de Cholet, la municipalité a racheté un métier à tisser pour fabriquer le mouchoir rouge dans l'enceinte du Musée du textile. On retiendra ses chansons patriotiques pendant la Grande Guerre dont la célèbre Ma p'tite Mimi reprise par Pierre Desproges. Théodore Botrel s'est marié deux fois. Sa première épouse, Hélène Lugton, dit Léna, meurt à Pont-Aven le 11 juillet 1916. Avec sa deuxième épouse, Mailissa, il a deux filles dont l'aînée, Léna, épouse l'écrivain Émile Danoën, et la cadette, Janick, est la mère du chanteur Renaud Detressan. Ce dernier a d'ailleurs repris certaines chansons de son grand-père dans l'enregistrement Airs de famille, paru en 2009. Chansons 1908 01 - La Paimpolaise 02 - Un tonnelier 03 - Ton petit dodo 04 - Le petit Grégoire (1908) 05 - Le petit Grégoire (1906) 06 - Zola au Panthéon (1908)
Pour les chansons: Attention à vos oreilles ! Si nous n'atteignons pas là, la limite de la "purge" musicale, nous en sommes tout près... Eh oui... force est de constater que nos aïeux n'ont pas toujours été plus gâtés que nous autres ! Quelle belle consolation
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