Le Livre sans nom

Il y a déjà plusieurs mois que l'on m'avait conseillé ce livre sans que je me décide et puis j'ai sauté le pas. Ma 1ère impression est que ce livre et un livre de mec (hémoglobine, bagarre,...) et puis je me suis accrochée et au final je ne saurai dire, si j'ai aimé ou pas.

Ce qui est sur, c'est que j'ai voulu connaître la fin, qu'ensuite les personnages sont intéressants , j'aime particulièrment le barman SANCHEZ qui en d'autres temps serait déjà mort depuis longtemps, mais qui grâce à son bar devient le fil conducteur de tous ces tueurs sanguinaires, le fantastique intégré dans ce livre comme faisant parti du quotidien, limite banal m'a plu.

Par contre la non réaction des personnages à toutes ces tueries me laisse encore perplexe.

Le ton général décalé de l'écriture m'a souvent fait sourire.

J'ai eu l'impression de lire et presque voir (les descriptions sont simples et efficaces (j'en tremble encore) ) un western moderne, impitoyable.

Ma critique va vous sembler décousue, mais elle est à l'image de ce que je ressent pour ce livre.

Pour ceux qui l'ignoreraient encore, l'originalité de ce livre tient à deux choses. Premièrement, il a d'abord été publié sur Internet, sur le site lulu.com et c'est son succès sur la toile qui a attiré l'attention de l'éditeur anglais O'Mara. Deuxièmement, son auteur est anonyme et tient à le rester.
Depuis, ce roman est devenu un véritable best seller. Il avait donc de quoi attirer mon attention et c'est tout naturellement que j'ai accepté une lecture commune le concernant.

Qui aime le cinéma américain trouvera dans cette histoire de nombreux clins d'oeil à des films cultes. Ainsi l'amnésie de Jessica n'est pas sans rappeler « Kill Bill » ; les morts suspectes des lecteurs d'un livre sans nom nous renvoient à « le Cercle » ; quant à l'ambiance, l'atmosphère du récit, on oscille entre John Woo et Tarantino.
Le duo des inspecteurs, formé contraint forcé, est là aussi un poncif du genre : un blanc, un noir, deux marginaux chacun dans leur genre et des passionnés de cinéma.

Pour toutes ces raisons, j'ai mis quelques chapitres à entrer dans l'histoire. Je trouvais les références sans finesse, la caricature un peu forcée… Mais au fil de la lecture, j'avoue avoir été prise par l'intrigue, les innombrables personnages qui se croisent, le mélange polar-fantastique-horreur et surtout le 2e voire 3e degré dont l'auteur joue avec plaisir. J'aurais pu aimer s'il n'y avait pas eu l'arrivée des vampires. Ca, ça a gâché mon plaisir.

L'écriture est d'une grande simplicité - en style direct - la langue est ordinaire et plus vulgaire qu'il n'en faut à certains moments. Ce n'est pas là qu'il faut chercher les qualités du livre. Mais l'écriture est « visuelle », décrivant par le menu les scènes de bastonnade ou les cadavres retrouvés par la police.
Je pense que ce livre plaît car l'action est rythmée, les rebondissements nombreux, les mystères épais et les invraisemblances encore plus ; que cela rappelle le cinéma d'action à la Tarantino ; qu'il se lit aisément et que le mystère qui plane autour de l'identité de l'auteur attire ceux qui voudraient y reconnaitre « la touche de… ».

J'ai passé un bon moment, je ne regrette pas cette lecture – maintenant je sais de quoi il s'agit - mais je n'ai pas été enthousiasmée comme j'avais cru l'être à la lecture de certaines critiques dithyrambiques. Au 2e degré, c'est un bon pastiche. Au 1er, c'est un polar un peu fourre-tout, où tout ce qui fait la mode littéraire et cinématographique actuelle est mis en scène, avec plus ou moins de bonheur.
Bref, c'est véritable ovni littéraire déjanté, à lire pour se faire une idée personnelle.

Un livre sans aucun équivalent. J'ai passé les trois quarts de l'histoire à me demander où l'auteur voulait en venir, à trouver absurdes tous les clichés (volontairement) donnés par l'auteur, j'ai soupiré lorsque le paranormal a fait son entrée dans ce polar version western (mais que font les vampires dans cette histoire ???). Et puis finalement... Maintenant que j'ai achevé ma lecture, je commence à me dire qu'elle n'était pas si mal cette histoire ! A lire sans réfléchir, pour se détendre ! Ce n'est pas le roman du siècle, mais c'est divertissant, et les références au cinéma sont amusantes.

Dès les premières pages, j'avais compris : ce livre est juste un ovni atypique !! et franchement ça m'a beaucoup changé de mes lectures traditionnelles !

C'est un mélange de thriller, de films d'horreur bien gores, de westerns, avec une touche de surnaturelle et la recherche de l'oeil de la lune qui semblerait être une pierre magique qui empêcherait le jour de se relever à un endroit bien précis, à savoir ici la ville de Santa Mondega.

Ce livre pourrait être un scénario de Tarantino sans l'ombre d'un doute ! un genre de western avec des moines ninjas et Elvis.

L'humour est noir,décalé et le 3ème degré est de mise. Il y a beaucoup de référence à d'autres films : Seven, the Ring, Terminator, Da Vinci Code etc etc et ça m'a un peu gonflé de relire des choses dont j'avais déjà eu le gout.

Il y a de nombreux clichés mis en avant (sur la police, les filles jolies mais bêtes, les vampires, les méchants, les sages) mais je pense que notre auteur anonyme l'a fait exprès pour s'en amuser et en jouer.

Le livre prend un tournant un peu plus « sérieux » avec l'arrivée sur les lieux d'en enquêteur envoyé par le gouvernement et qui est spécialisé dans les affaires surnaturelles. Il est à la recherche du Bourbon Kid, sérial killer de son état, qui prend un malin plaisir à tuer toutes les personnes qui ont lu un livre : le livre sans nom vous l'aviez vu venir ou pas ? et c'est donc à ce moment là que les vampires et autres bestioles surnaturelles font leur entrée.

Il y a beaucoup beaucoup de violence, de sang, sur un fond de trip un peu rock'n'roll.

Bref ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains, je dois avouer que par moment j'ai trouvé ça un peu kitsch et tiré par les cheveux mais globalement assez sympa.
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Il suffit de voir le nombre de citations et de critiques -et de les lire bien entendu- pour ce donner une idée du livre. Tout a été dit par mes prédécesseurs et je fais partie de ceux qui ont adoré (les références à l'Homme des hautes plaines, aux films de Rodriguez et Tarantino) Même le découpage des chapitres donne l'impression de voir un film.

C'est une petite ville quelque part en Amérique latine, Santa Bodega. L'espérance de vie y est bien faible, bagarres alcoolisées dans les pub', règlements de compte en tout genre, cupidité... tout est bon pour sortir une arme et faire couler le sang, répandre quelques morceaux de cervelle.

Cinq ans plus tôt, le jour d'une éclipse de lune, un certain "Bourbon Kid" s'en est donné à coeur joie. En une soirée, il a fait parler la poudre et assassiné plusieurs centaines de personnes, n'épargnant que quelques rares chanceux. Et justement, dans quelques jours les habitants de la ville auront droit à une nouvelle éclipse... et voilà que, mystérieusement, plusieurs meurtres atroces sont perpétrés dans la région. L'agent "Jensen" du FBI, spécialisé dans les affaires "étranges", est envoyé à la rescousse, la police locale lui adjoint l'inspecteur Somers, un flic retraité détesté de tous. Les jours passent, et les meurtres violents se multiplient, bizarrement, les personnes ayant emprunté le mystérieux "livre sans nom" à la bibliothèque municipale sont des cibles privilégiées. Une pierre mystérieuse "l'oeil de la lune" semble être liée à l'intrigue et par ailleurs avoir une importance énorme pour les nombreux malfrats du coin. Que l'enquête commence...

C'est une aventure hallucinante qui démarre alors, le lecteur rencontrera une kyrielle de personnages tous plus surréalistes les uns que les autres : depuis les moines aguerris à de nombreuses techniques de combat, en passant par le tueur a gage grimé en sosie d'Elvis, jusqu'à la pin-up amnésique tout juste sortie du coma. Un récit rythmé aux multiples rebondissements qui vous éclatent en plaine figure, le sang coule à flots, langues arrachées, viscères répandues et autres décapitations sont monnaie courante, et si certain échappent à la mort, c'est pour mieux se faire servir un verre "de pisse" par Sanchez, le patron du "Tapioca". Il ne nous manque plus qu'un soupçon de vampirisme et la coupe est plaine.

Un bon divertissement que ce "livre sans nom", bon, ce n'est pas de la grande littérature, loin s'en faut, mais c'est tout de même plutôt plaisant, à ne pas mettre en toutes les mains cependant...
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(...)
Et maintenant je comprends pourquoi Quentin Tarantino est soupçonné d'en être l'auteur ^^ Parce qu'on retrouve énormément de choses dans ce livre qu'on a pu voir dans ses films, qu'il en soit le réalisateur ou qu'il en soit un des acteurs. le 1er chapitre, par ex, rappelle tellement Desperado qu'on s'attend à voir débarquer Antonio Banderas. Ne parlons pas du déchaînement de violence gratuite et des litres de sang qui sont déversés dans cette histoire. Et il y a d'innombrables allusions à d'autres films. Ceux de Tarantino, mais aussi à beaucoup d'autres issus de la culture populaire, de la même manière dont Tarantino lui-même en use dans ses propres longs métrages.

Bref, si vous n'aimez pas le cinéma de Tarantino, il y a peu de chances que vous appréciiez ce bouquin. Sans être une fan absolue, j'aime beaucoup certains de ses films et je n'ai pas été dépaysée par ma lecture. Les références ont su m'accrocher suffisamment pour que je passe sur quelques longueurs et j'étais curieuse de découvrir si les théories échafaudées avec mes partenaires de lecture allaient se révéler correctes ou pas.

Malgré tout, ma lecture n'a pas été plus que sympathique. Au bout d'un moment, j'avais l'impression qu'on tournait un peu en rond et que l'auteur faisait un peu trop durer avant d'en venir à la conclusion. Les scènes violentes se succèdent, il y a peu de temps morts et beaucoup d'humour, pourtant j'ai trouvé le temps long.

La plume est simple, souvent ironique et use d'un langage plutôt parlé que littéraire. ça rend la lecture assez fluide et facile, d'autant que les chapitres sont assez courts. La multiplicité des points de vue peut déconcerter un peu, personnellement ça ne m'a pas dérangée, parce que, là encore, ça rappelle le découpage d'un film de Tarantino.

Ce livre est le 1er tome d'une série, mais se conclut de manière satisfaisante. On obtient des réponses aux questions qui se posaient et les intrigues développées trouvent leurs conclusions dans les derniers chapitres. de ce fait, je ne pense pas lire la suite. C'était fun, mais loin d'être inoubliable. Je vais plutôt revisionner Desperado et tester les films de Tarantino que je n'ai pas encore eu l'occasion de voir.
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Au final, je ne sais pas vraiment quoi en penser... le début m'avait pourtant bien plu : Ambiance western, mêlée d'un serial killer accro au bourbon, d'un tenancier de bar qui a la bouteille de pisse facile, d'une beauté réveillée d'un coma, de deux moines plongés dans un monde inconnu, et bien d'autres personnages hauts en couleurs...

L'histoire est plutôt sympa : il s'agit de retrouver l'oeil de la lune, un pendentif aux pouvoirs magiques redoutables et assez méconnus qui a été dérobé. En même temps, un tueur étrange mêle la pagaille en ville. Et que dire du massacre proféré il y a cinq ans ? Serais-ce le même tueur, revenu pour se venger ?

Pourtant, dès qu'on entre un peu plus dans le vif des explications, surtout au sujet de l'orginie de l'oeil de la lune : tout se complique. le chapitre entier sur le livre sans nom quand Annabel de Frugyn le lit, est extrêmement mauvais : ça part dans tout les sens et n'a ni queue ni tête

Mais bon, comme ma première impression étant plutôt bonne... Je vais laisser une dernière chance à cette série. J'entame la lecture du second tome : L'oeil de la lune, et on verra bien si ça craint toujours autant !

Santa Mondega, quelque part en Amérique du Sud, abrite, entre autres, un tueur à gages sosie d'Elvis, un tenancier de bar qui sert de la pisse aux étrangers, une horde de vampires et une très grande et très jolie bibliothèque. Alors que l'on va bientôt célébrer l'éclipse totale du soleil qui a lieu tous les cinq ans, d'autres personnages convergent vers Santa Mondega : des moines karatekas, un flic spécialisé dans les enquêtes surnaturelles et le très craint Bourbon Kid qui a une fâcheuse tendance à buter tout le monde dès qu'il a un verre dans le nez. Parmi tout ce beau monde, nombreux sont ceux qui courent après le mystérieux Oeil de la lune, une pierre précieuse sensée conférer l'immortalité à celui qui la porte. La fête de la lune s'annonce donc mouvementée.

Curiosité éditoriale qui a connu un grand succès à sa sortie, le livre sans nom est effectivement un roman bien particulier. L'écriture très cinématographique – entre Une nuit en enfer, Boulevard de la mort et True Romance – est de toute évidence inspirée par Tarantino, Rodriguez et consort. L'accumulation de personnages à la fois complètement déjantés et extrêmement stéréotypés et les dialogues composés de répliques jetées du tac au tac ou de digressions sur la culture pop-rock ou le cinéma viennent renforcer cette filiation cinématographique. Filiation malheureusement peut-être aussi flagrante dans les descriptions au style souvent pesant qui ont aussi pu être écrites par un scénariste, du genre : « Il portait un katana (sabre de samouraï) ».

(La suite sur le blog)
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Critique du Volume 1 & 2...
Dans un univers complétement déjanté, où les vampires picolent avec les Loups-Garous, où un barman fait commerce de son urine, où un tueur à gage s'affaire en chantant Elvis, bref, dans cet univers barré où l'horreur côtoie l'humour, le Bourbon Kid et partout et est de très méchante humeur. Ce livre aurait-il été écrit par M. Tarantino, car honnêtement, cette saga pourrait être l'un de ses scénari couchés sur le papier.... J'ai passé de très bons moments durant la lecture de cette série et espère qu'un volume 5 viendra très vite compléter ma bibliothèque... Je le recommande vivement !!!