Nom de jeune fille

J'ai bien aimé Nom de jeune fille : l'écriture de Françoise Bourdin est toujours aussi agréable et le personnage de Valérie est vraiment sympathique. Il est facile de s'identifier à cette jeune femme confrontée aux soucis de tous les jours (problèmes de couple, carrière à gérer sans négliger ses enfants ni abuser de la serviabilité de ses parents, etc).

Cependant, en romantique impénitente, c'est l'évolution tout en douceur de la relation entre Valérie et Ludovic qui m'a le plus touchée dans le livre. J'ai trouvé le personnage de Ludovic particulièrement bien campé, entre timidité, humour, romantisme...

En bref, comme espéré, j'ai passé un très bon moment avec ce roman...

C'est le Challenge Solidaire qui m'a mise sur le chemin de Françoise Bourdin, une autrice que je ne connaissais que de nom.

Pour être honnête, après avoir déniché « Nom de jeune fille » à la bibliothèque, j'envisageais avec un petit a priori, une lecture « feel good », façon téléfilm de l'après-midi, du genre qui se lit tout seul pendant la sieste du dimanche, munie d'un thé et d'un paquet de gaufrettes.

Eh bien… c'était tout à fait ça ! Et si ça n'a pas été du tout un coup de coeur, ça n'a pas non plus été un calvaire. J'ai même plutôt passé un agréable moment de détente, exactement ce qui convenait à mes neurones affaiblis par une période de surmenage intensif.

Vous l'aurez compris, tout est question de moment de lecture, car pas de grandes prétentions intellectuelles avec ce roman, ni de suspense à couper le souffle. On se roule même carrément dans la guimauve, avec une fin prévisible dès les premiers chapitres, une construction sans grande originalité et des clichés en veux-tu, en voilà… Mais quand on est fatiguée, ça se boit sans soif.

C'est donc l'histoire classique d'un couple qui se sépare après dix ans de mariage. Suite à la découverte de l'infidélité de son mari, Valérie, médecin cardiologue, jeune, belle et intelligente (niveau clichés on est au max !), qui avait épousé son « grand patron » et s'était retrouvée mère au foyer un peu malgré elle, Valérie donc, entame une procédure de divorce et une nouvelle vie… d'où le « Nom de jeune fille »…

Imaginez un croisement entre Desperate Housewives et Dr House et vous y êtes presque !

J'avoue que c'est d'ailleurs l'environnement médical de ce roman qui a principalement contribué à mon adhésion à cette lecture. Certains clichés ne l'étant en réalité pas tant que ça, j'ai carrément eu l'impression de revivre mes premières années à l'hôpital, en réanimation cardiologique. Tout y était dans les moindres détails, et je dois saluer à ce titre le travail de recherche de Françoise Bourdin, qui a su restituer cet univers particulier de façon si réaliste. Relations entre le personnel, hiérarchie, fonctionnement des services, pathologies et traitements, on s'y croyait tellement que j'ai été littéralement bluffée.

Pour m'avoir permis ce petit voyage nostalgique au temps de mes débuts professionnels, et parce qu'elle est plutôt joliment écrite, je gratifie d'un 3/5 cette romance purement récréative.

C'est le 2ème livre, que je lis, de cette auteure; j'ai, un peu, la même impression de lenteur et de descriptions qui me paraissent inutiles, que pour le 1er; toutefois j'ai eu plaisir à suivre Valérie qui tente de se sortir d'un mariage raté et de reprendre sa vie, là où elle l'avait laissée en épousant un homme, coureur, macho et parfaitement odieux et égocentrique. Elle s'en sort très bien et cela fait plaisir.

Je regrette fortement ce résumé écrit pour ce roman.
Il dévoile un moment important de l'histoire, que du coup j'attendais depuis le début.
Mais il s'avère que ce n'est pas du tout ce qu'il se passe.
Je n'ai pas compris pourquoi un tel résumé.
Hormis cela j'ai aimé ce roman.
Une belle histoire, prévisible, certes, mais il se lit facilement comme tous ses romans.
J'ai passé un bon moment de détente.

Le nom de jeune fille de Catherine a disparu il y'a bien longtemps. Alors qu'elle n'était qu'une jeune femme, le mariage a eu raison d'elle... et de sa carrière. Elle aurait pu devenir un grand médecin et au lieu de cela, elle est devenue la femme de quelqu'un, puis la mère de leurs enfants, puis la maîtresse de maison, et puis tout cela à la fois. Seulement entre temps elle s'est oubliée aussi. Mais Mathieu, son mari, lui, a pensé à la seule chose à laquelle il pense d'habitude : lui. C'est un cardiologue renommé, sûr de lui, séducteur et malin mais... un jour, il a fait un faux pas. L'espace d'un instant, il s'est oublié, il n'a pas pris assez de précautions, il n'a pas fait attention. C'est ce faux pas qui a semé le doute dans l'esprit de Catherine, c'est ce doute qui lui a fait ouvrir les yeux. Mathieu la trompe. Souvent. Avec plusieurs femmes. Elle quitte le domicile et commence une longue quête vers l'indépendance, pour retrouver sa dignité, et le chemin du plus long travail à faire : se retrouver soi-même. La lecture est très fluide, bien que l'histoire soit prévisible. Mais finalement, avec du recul, ce n'est pas forcément l'intrigue qui domine ce genre de roman : parfois ce n'est pas la destination du voyage qui compte, mais plutôt la façon dont on le traverse, quel chemin emprunte t-on, et quels obstacles doit t-on éviter en cours de route. de plus, on apprécie toujours de voir les hommes dominateurs remis à leurs places. Je n'en garderais pas un souvenir impérissable, d'autant que les personnages n'ont que peu de profondeur, mais c'est l'histoire d'une belle revanche sur la vie, portée par une femme forte et déterminée, comme bien souvent dans les récits de l'auteur.

Un récit à la Françoise Bourdin, ici c'est le métier de médecin qui est mis en avant ainsi que la ville de Rouen. Si le poids des relations familiales est moins mis en avant que dans d'autres romans de cette auteure, c'est ici les rapports entre une femme qui s'est un peu oublié pour être "l'épouse de " et son mari plutôt dominateur qui sont mis en avant. Une histoire de vie quotidienne dans le milieu de la moyenne bourgeoisie, des portraits de personnages comme il en existe tant. On sait déjà comment tout ça va finir mais l'histoire est là, bien menée, sans digressions et ça atteint son but.

C'est mon deuxième livre de cet auteur et encore une fois je n'ai pas été convaincu.
Si l' histoire est sympa j'ai malgré tout trouvé qu'il n'y avait aucune surprise.
Chaque événement est prévisible.
Quand aux personnages, j'ai apprécié Valérie, le personnage principal rempli de courage qui veut reprendre sa vie en main après un divorce. En ce qui concerne les autres personnages ,y compris son bel avocat, je les ai trouvés plats et sans profondeur.
Je pense que ce roman peut plaire a beaucoup de personnes mais de mon coté j'ai besoin d'être touchée et surprise dans un livre comme celui ci et là ce n'a pas été le cas. Dommage.

L'histoire est bien, une femme qui s aperçoit que son mari infidèle l a enfermé dans une vie qui n est pas la sienne.
Par contre des longueurs, peu de rebondissements sauf sur la fin.
360 pages avec comme quasi unique intrigue le divorce cela est un peu long.
Bien écrit et agréable à lire tout de même.