AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 270 notes
5
3 avis
4
9 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
2 avis
Bande dessinée de science-fiction.
Difficile de résister à la couverture ou deux jeunes donzelles peu vêtues prennent des poses des plus évocatrices. Mouais j'avoue, c'est mon côté pervers pépère. Tout de même c'est plus agréable des dessins avec des nanas bien foutues que … merde j'suis en train de m'embrouiller là. Aïe aïe aïe ma femme est en train de me calotter.
Bon oui euh le scénario … Bé c'est complexe à suivre … très complexe. On a aucun repère et débrouille-toi avec ça. Je pense que pour capter il faut la lire deux ou trois fois. Voici ce que j'en ai retenu.
Cyann est imposée par son père pour mener une expédition sur IliO afin de trouver un remède aux fièvres pourpre qui sévissent sur Olh. Cyann n'est guère emballée préférant en général se distraire ou la compagnie des garçons. Son amie Nacara, elle, est partante. Ensemble elles passeront un test dans un simulateur.
Alors pourquoi t'as mis quatre étoiles ? En grande partie grâce aux dessins, et quels dessins, certains sont de véritables oeuvres d'art. A mettre aussi au crédit de cette BD, l'univers dans lequel on est plongé, c'est bluffant. Tout est travaillé jusque dans les moindre détails, que ce soit l'architecture, la flore et la faune local, les personnages et leurs vêtements ... rien que pour ça elle vaut la peine d'être lu.
Une BD qui vous embarque dans un monde inconnu … Enfin il y a tout de même les filles qui …
Commenter  J’apprécie          293
Le début de cette histoire a été pour moi assez laborieux.
Simplement parce que l'on nous installe dans un décor complètement étranger et on porte immédiatement le projecteur sur les deux héroïnes. de plus j'étais perdu avec tous ces noms en « O » qui se ressemblent. J'étais déséquilibré, sans repère à quoi me raccrocher, et j'ai même eu la pensée d'arrêter.

Mais ça n'a pas duré. le volume est assez long ; il donne le temps de s'imprégner de ce monde. Petit à petit la machinerie qui le fait fonctionner se dévoile ; ses forces politiques se précisent ; sa séduction imparable envoûte. Et j'ai été ferré comme un goujon.
Et bien sûr, le tout est emballé dans des décors d'une beauté étrangère et magnétique ; un mélange équilibré de végétation, d'eau et d'oiseaux aux cris étranges.

Bourgeon est là, qui anime superbement ses personnages – surtout les femmes Cyann et Nacara –leur conférant une force peu commune. Cyann est une fille de riche capricieuse, désinvolte et insupportable ; bref, à baffer. Mais elle est aussi fidèle en amitié et intrépide. Ses relations conflictuelles avec son puissant père Olsimar sont remarquablement bien traitées. Les responsabilités qui lui tombent dessus – rien de moins que sauver son peuple en cherchant sur une planète éloignée un remède à une espèce de fièvre rouge létale – devraient lui mettre du plomb dans la tête. Heureusement son ami Nacara, d'origine plus modeste, est d'une autre trempe. Elle devrait lui servir d'ancre dans le futur.

Je regrette quand même un peu cette marque de fabrique de Bourgeon, qui définit chacun de ses héros et héroïne comme un pervers ou une nymphomane. le sexe évoqué dans presque chaque phrase et chaque geste, envahit tout dans ses histoires, comme du chiendent. Je trouve cela lassant. Mais bon, c'est Bourgeon.

Une très bonne découverte tout bien pesé. Je remercie Crazynath et Pavlik pour m'avoir incité à lire ce cycle.
Commenter  J’apprécie          292
J'ai découvert Bourgeon grâce aux Compagnons du crépuscule. Depuis, je suis une inconditionnelle de ses livres.
Le cycle de Cyann est le premier volume d'une série de six albums.
Cette série est ambitieuse et le dépaysement est garanti grâce à l'univers de la planète où évolue Cyann... Rien que le bestiaire mérite le détour !!
Ambitieuse car une seule lecture n'est pas forcement suffisante pour mesurer toute l'histoire et comprendre toutes les interactions qui existent entre les différents personnages.
Cyann, jeune femme écorchée, à la fois cynique et fragile est une héroïne très attachante! Je vais évidement suivre ses aventures jusqu'au bout...
Commenter  J’apprécie          206
Je ne suis pas un grand fan de François Bourgeon, il faut le reconnaître, je ne partage pas l'engouement général pour Les Passagers du Vent, même si j'apprécie assez cette série. Mais là, je n'ai absolument pas réussi à m'immerger dans le récit, le monde qu'il a créé est compliqué, alambiqué, les dialogues sont lourdingues, remplis de nom propres que je n'ai pas eu envie de comprendre, avec des répliques vulgaires qui se veulent drôle. le dessin ne m'a pas non plus enthousiasmé, la colorisation acide et fade à la fois me fatigue les yeux, le graphisme est souvent laborieux et loin d'être aussi élégant qu'il voudrait nous le faire croire, on est loin de Manara et Crepax. Pas une planche sans une paire de fesse ou de nichon, le côté érotico-intello, je n'y crois pas (c'est un euphémisme). Et pour finir, l'héroïne pétasse allumeuse, si vous permettez, je passe. Je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout. En ce qui me concerne, à oublier au plus vite.
Commenter  J’apprécie          160
J'ai littéralement adoré les aventures de cette héroïne dans un monde encore plus « adulte » et encore plus intéressant que les mondes imaginés par Léo dans Aldébaran. Je trouve enfin un personnage féminin qui a une vraie consistance et du caractère! Sur le plan de la maturité, c'est quand même un cran au-dessus. Pour autant, on n'a pas vraiment le même plaisir de lecture. Cela s'explique par la complexité de l'univers mis en place par l'auteur. Il y a une véritable réflexion sur la façon dont sont liés les choses. J'aime également toutes les trouvailles qui sortent de l'ordinaire.

Il est un peu dommage que le tome 3 se situe chez un autre éditeur que celui chez lequel il a commencé, à savoir Casterman, et que l'album soit beaucoup plus court. Toutefois, je remarque qu'a été conservé le même format ce qui est déjà pas mal et en même temps une forme de respect pour les collectionneurs. Lorsque j'ai appris que le tome 5 sortira chez un 3ème éditeur à savoir 12 bis après Casterman et Vent d'Ouest, là je me dis qu'il y a une limite qui a été franchie. Cependant, on peut analyser cela de différentes manières. Par exemple comme voilà un auteur qui s'affranchit du poids de ses maisons pour conserver une part d'indépendance protégeant sa liberté de créativité. Pour autant, ce n'est pas forcément au goût des collectionneurs cartésiens qui aiment l'uniformité. Cela sera d'ailleurs la première fois que j'aurais une série qui s'étale sur 3 maisons d'édition. L'overdose n'est jamais profitable. Tout dépend du point de vue et de l'importance qu'on y attache.

Le dessin est vraiment exquis et met bien en valeur les anatomies des différents personnages en plus d'avoir des décors réellement extraordinaires. La lecture est un peu fastidieuse au début de cette saga mais on s'immerge petit à petit dans ce monde qui a ses propres codes. Il faut un peu s'accrocher et le plaisir vient après. Cette BD a tout de même beaucoup de potentiel! Cela m'a permit de découvrir un auteur dont le style est totalement atypique et qui a beaucoup de talent. Je me suis jeté dans l'achat de la totalité de ces oeuvres sans exception. Je dois avouer que cette série est ma préférée dans ce qu'il a réalisé.

Dans le détail, voilà ce que cela donne:
La sOurce et la sOnde:
Ce premier tome est un pur bonheur de découverte d'un monde extrêmement bien détaillée jusque dans sa géographie, dans sa faune et dans sa flore. On fait la connaissance de deux personnages féminins qui ont du caractère et de la trempe ce qui les rend intéressant. Il est dommage que le décollage se fasse tellement attendre dans les deux sens du terme mais je crois que c'était sans doute bien nécessaire. On sent bien que c'est un tome d'introduction à un univers encore plus vaste. Il va falloir s'accrocher mais le plaisir viendra par la suite. Bref, une pure réussite que ce monde détaillé avec finesse!
Six saisons sur Ilo:
Le second volume sera celui placé sous le signe de l'aventure dans une nouvelle contrée sauvage. Il clôt un premier cycle placé sous le sceau de la conspiration par une sorte de secte qui souhaite étendre son pouvoir. Nous aurons enfin les réponses sur la pandémie qui sévit dans le monde d'Olh. Nous aurons également droit à des rebondissements et des retournements de situation assez inattendues. Même le personnage de Cyann semble évoluer du passage de l'adolescence à l'âge adulte et celui de la maturité intellectuelle. Bref, c'est le temps de la métamorphose. La fin du cycle ouvre de nouvelles pistes pour notre héroïne promise à un voyage intergalactique encore plus vaste.
Aieia d'Aldaal:
Il aura fallu 7 ans d'attente. le résultat est étonnant de maîtrise surtout au niveau de la couleur. Il y a un réel progrès avec une ambiance graphique nouvelle. le trait de Bourgeon se bonifie au fil des tomes. On remarquera également l'émergence d'un autre personnage féminin qui volera un peu la vedette à notre Cyann. Nacara est presque totalement oubliée. Les dialogues seront de hautes volées et parfois cinglants de vérité et d'humour. On se situe là encore sur une autre planète qui connait également une caractéristique particulière. C'est une nouvelle aventure à part entière élaborée et intelligente qu'on va découvrir avec toujours autant de bonheur.
Les Couleurs de Marcade:
Paradoxalement, c'était l'un de mes tomes préférés de par la richesse de son scénario et par l'inventivité. Pourtant après relecture, il a été surclassé par d'autres tomes. Il faut dire que chaque relecture nous offre la possibilité de percevoir des détails supplémentaires ce qui bonifie d'autant la série tout entière. Aïeïa nous manque un peu. Marcade, c'est le reflet futuriste des travers de nos sociétés actuelles, de la lutte pour le Pouvoir, de l'asservissement d'un peuple, de la société de consommation, de l'endoctrinement, de la censure et de la violation de la vie privée, du mercantilisme à outrance…
Les Couloirs de l'Entretemps:
Encore 5 ans d'attente ! Visiblement, notre héroïne est ballottée de monde hostile en monde hostile. On joue également sur l'espace-temps. Il va falloir s'accrocher pour comprendre le mécanisme de tout ce fatras temporel. Cependant, le charme de la saga demeure intact. On sent toutefois que c'est bientôt la fin.
Les Aubes douces d'Aldalarann:
Le cycle de Cyann est enfin terminé. C'est la première fois que j'ai une série de 6 tomes dans 4 collections différentes. L'auteur termine finalement chez Delcourt. Tout cela pour ça aurait-on envie de dire. C'est la fin du voyage interstellaire pour notre héroïne enfin mâture et qui va gouter au charme écolo de la planète Aldalarann. Avec le recul, on se dit que cette série est un peu à part grâce à ses dialogues philosopho-cosmique dans une planitude morne qui peut sans doute conférer à l'ennui pour un jeune lecteur pour peu qu'il ne soit pas déjà vieux jeu bien entendu. On aura droit à une fin convenable mais qui ne répond pas tout à fait aux attentes de cette saga de science-fiction complexe.

Note Dessin : 3.75/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4/5
Commenter  J’apprécie          100
Bourgeon nous emmène dans un univers chatoyant, luxuriant, aux décors somptueux, riches, fouillés, variés, sur les traces de Cyann, une jeune fille capricieuse et égoïste, héritière de la plus importante famille de la planète. Entre manigances, luttes d'influences et de pouvoirs entre castes, et recherche d'un remède qui n'atteint que les hommes, Cyann évolue vers son destin, part en voyage dont l'auteur se garde bien de trop en révéler, et nous garde les surprises au chaud pour la suite. Il faudra sans doute une seconde lecture pour apprécier la richesse des détails des quelques 110 pages que constituent ce premier tome. J'avoue être un eu largué mais l'envie de découvrir la suite est plus forte tant il me plaît d'être baladé dans ce magnifique univers.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai commencé le Cycle de Cyann en me disant qu'il intégrerait bien le Summer Star Wars. Mais le temps a vite filé et c'était déjà fini.

Voilà un planet opera grande classe. Au niveau du scénario, j'ai l'impression que l'on se retrouve dans la même veine que Jack Vance. On suit Cyann, jeune fille qui pense plus à séduire et s'amuser qu'à faire quelque choses de sérieux de sa vie. Elle est vite agaçante à ne penser qu'à elle même, à prendre à la rigolade l'amitié que lui voue une jeune fille moins aisée. Son aventure va lui permettre d'évoluer, de mûrir. Elle va devoir faire face au machisme des dirigeant politiques et religieux qui régentent sa planète. Puis sur ilO, avec son équipe elle va faire face à un monde et à des autochtones dangereux. La mort sera toujours derrière une colline ou un arbre.

Il y a aussi la richesse et la complexité du système politique et religieux décrit.Il y a beaucoup d'imbrications entre les factions et parfois il est difficile de ne pas s'y perdre.

Le dessin de François Bourgeon y est aussi pour quelque chose. On a droit à des personnages féminins plantureux, par contre les personnages masculins sont assez fades; les décors sont riches en détails pour avoir une belle immersion.
Commenter  J’apprécie          90
Cyann est jolie, très jolie même, mais elle est aussi égoïste, plus séductrice qu'amante, tête brûlée au fort caractère et issue d'une haute famille dirigeant Olh : "On t'a pondue sur un sommet que tu n'as rien fait pour atteindre.".
Mais voilà, les hommes meurent sur sa planète de mystérieuses fièvres pourpres, et c'est son père, malade lui-même, qui charge Cyann d'une mission : trouver un remède à ces fièvres sur Ilo : "Tu as peut-être hérité d'une grande gueule et d'un petit châssis à faire bander un mort, mais tu as aussi hérité d'un nom ! Si ton père a besoin de toi, tu ne peux pas te défiler ! C'est ça aussi être Olsimar !".
Il faut dire que les relations père-fille sont tendues, chacun ratant l'autre et ne le comprenant pas au même moment : "Ton père et toi, c'est du pareil au même. La crainte des conflits entrave vos discussions et un mur de fierté isole vos deux vies.".
Et puis il y a aussi Nacara, la meilleure amie de Cyann, qui la pousse dans cette mission, issue d'une classe modeste et désireuse d'aventures.

Ce premier tome du cycle de Cyann est complexe à plus d'un titre.
Tout d'abord dans le contexte, il y a la Source et la Sonde, qui s'entendent mais sont aussi en conflits latents, dans les différentes classes de la planète et même dans le code vestimentaire.
Il y a énormément d'idées, mais un petit explicatif n'aurait pas été superflu car j'ai eu l'impression d'être balancée en plein milieu d'une histoire et j'ai mis un certain temps à comprendre qui était qui et qui faisait quoi.
Mais les relations entre les différents personnages sont elles aussi complexes, à commencer par Cyann et son père.
Ces deux-là passeront leur vie à se rater et à se comprendre après coup.
Cyann est elle-même un personnage complexe : elle provoque, ne s'attache jamais vraiment, passe son temps à agacer son entourage mais aussi la population d'Olh qui en fait tout de même sa championne : "Du jour au lendemain, je porte les espoirs et deviens la championne de tout un peuple … qui me hait.".
Autant dire qu'un peu de plomb dans la cervelle ne lu iferait pas de mal et que le pari était risqué de faire aimer du lecteur un tel personnage qui a plutôt tendance à irriter.
Le processus créatif de cette bande dessinée est quelque peu original : François Bourgeon et Claude Lacroix à la conception mais c'est François Bourgeon seul à la réalisation.
Le résultat est réussi, c'est créatif et les dessins magnifiques, fourmillant de détails et de créations originales.

"La SOurce et la SOnde" est une entrée en matière un peu complexe dans le cycle de Cyann mais qui se découvre avec plaisir et renferme une bande dessinée de science-fiction aussi réussie qu'originale.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          80
Bien que paru en 1993, le cycle de Cyann n'a pas vieilli. Cyann, cette fille de noble, provocatrice et effrontée vit sur une planète lacustre où les fièvres pourpres emportent de plus en plus de personnes. Seul une expédition sur la planète Ilo permettrait de trouver remède. J'ai aimé l'architecture totalement innovante et la description des traditions, les intrigues et épreuves des personnages.
Commenter  J’apprécie          50
Devant les critiques très positives de cette série, je me suis lancé dans la lecture du premier volume. Au final, je suis assez partagé. Un gros travail a été fourni pour construire ce monde et nous le faire découvrir au fil des planches. le résultat est magnifique. En revanche, j'ai eu du mal à entrer dans la B.D. avec le scénario : il manque un peu de dynamisme et les dialogues ne sont pas toujours clairs. Je vais lire le second tome pour confirmer mon avis…
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (825) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5240 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}