AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 137 notes
5
2 avis
4
1 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La quatrième de couverture ne correspond pas au contenu du livre, tout à fait trompeuse...

Elle nous conte l'histoire d'un homme privé de son emploi et de ses amis suite à la découverte d'un pendu parmi les décombres de son usine , il n'en est rien...

Voilà le lecteur prévenu:

L'auteur dresse le portrait de Lorimer Black, golden boy en proie à d'importants troubles du sommeil pour lesquels il se fait soigner, constamment soucieux d'insécurité matérielle et surtout amoureuse , assumant avec difficulté ses origines , collectionnant les masques anciens ..

Le héros est expert en sinistres auprès d'une compagnie d'assurances .

Sa fonction exacte consiste à revoir systématiquement à la baisse les demandes d'indemnisations des assurés jusqu'a une grosse affaire de fraude qui le dépassera , menaces, agression, intimidations ...
Autant il assumait à chaque fois qu'il empochait les bonus avec un cynisme parfait , un sans gêne et un manque d'éthique absolus le voici démuni et paralysé , en mal de repère face à la malhonnêteté et l'immoralité de son métier, aux stratagèmes véreux ...
N'en disons pas plus....

Armadillo veut dire «  Petit Homme armé . »

L'auteur à l'aide de son écriture simple et élégante, à l'humour tout britannique , un tantinet provocant , grinçant mais ô combien ! agréable, nourrit son roman d'un foisonnement d'histoires au sein d'une Angleterre moderne et cynique ...


J'ai été un peu moins emballée par cet opus, une des rares non lus de William Boyd dont je suis une inconditionnelle depuis « Un anglais sous les tropiques, « Comme neige au soleil », «  L'après - midi bleu «  La vie aux aguets « et Orages ordinaires. » ....Tous dans ma bibliothèque !
Trop lent peut- être !!
Commenter  J’apprécie          575
Ami lecteur, permets-moi de commencer cette chronique par un coup de gueule : la 4ème de couverture de l'édition de poche (Points 1998) de ce roman, c'est du n'importe quoi. Nous dire que le héros découvre, un beau matin d'hiver, l'homme avec qui il a rendez-vous pendu dans les ruines de son entreprise, rien à redire. Mais ajouter ensuite que c'est à ce moment-là que « tout va changer dans la vie de Lorimer » puisqu'il perd tout, boulot, argent, amis, sommeil, alors là, non non et re-non, ça ne va pas du tout. Le sommeil, Lorimer l'a perdu depuis belle lurette, les amis, il n'en avait pas vraiment, et je n'ai vu personne de son entourage se détourner de lui. Quant au boulot, source de ses revenus, il ne le perd qu'à la page 322 (sur 367!), alors que le pendu est intervenu (si on peut dire) à la 6ème ligne de la première page, et que quelques semaines passeront entre-temps. Bref, après ce résumé « approximatif » de l'éditeur, on s'attend à lire l'histoire d'un type tombé en disgrâce au premier chapitre, et la façon dont il remonte (ou pas) la pente. Mais en fait, non, on assiste à une lente descente aux enfers (enfin, tout est relatif) de ce héros malgré lui qu'est Lorimer Black et on essaie de repérer les indices annonciateurs du licenciement, évoqué dès la 4ème de couverture. Avouez que ça change un peu la perspective et que ça casse l'effet de surprise. Mais je m'emporte.
« Et l'histoire, dans tout ça ? », me direz-vous. Ah oui, j'oubliais.
Nous avons donc Lorimer Black, golden boy d'une compagnie d'assurances londonienne, expert en règlements de sinistres. Sa fonction consiste à revoir à la baisse les demandes d'indemnisations des assurés sinistrés. Il ne s'encombre guère de morale et d'éthique, et garnit tranquillement son compte en banque grâce aux bonus qu'il empoche à chaque règlement. Jusqu'à la grosse affaire de trop, dans laquelle il flaire l'arnaque d'envergure et se mêle de ce qui ne le regarde pas, risquant ainsi de mettre au jour des malversations qui le dépassent. Intimidations, menaces, agression, voilà notre petit soldat (armadillo = petit homme armé) bien démuni face au cynisme de sa profession. Une faille de plus dans sa propre confiance, dans son armure en carton doré qui, de loin, peut faire illusion, mais qui prend l'eau au moindre nuage noir à l'horizon. Troubles du sommeil, racines familiales embarrassantes, sentiment permanent d'insécurité matérielle et amoureuse sont les autres boulets que traîne Lorimer dans cet hiver londonien gris et glacial.
Avec bienveillance et une certaine tendresse, et surtout un humour au flegme si britannique, William Boyd tire le portrait de ce héros déboussolé en même temps que celui d'une ville en mutation immobilière et d'une époque en mal de repères, soumise à la tyrannie de l'apparence. Ecrit il y a presque 20 ans, ce roman n'a pas pris une ride.
Commenter  J’apprécie          382
Encore une fois je n'aurais pas du lire la 4ème de couverture. Je m'attendais à une histoire et j'en ai eu une autre d'où ma note assez moyenne.
C'est un bon roman qui nous parle de l'Angleterre et de sa société, des relation complexes entre les êtres, de la poursuite de l'amour, des peurs, des faux semblants etc.
Une bonne lecture que je vous recommande. Pour ma part ce ne sera pas le dernier livre de Boyd que je lirais c'est sur!
Commenter  J’apprécie          170
J'aime l'écriture de Boyd et je n'ai rien à reprocher à la traduction même si on trouve des mots d'argot qui viennent typiquement de France ( voire même de Paris?). J'embarque avec enthousiasme dans ses histoires aussi invraisemblables soient-elles mais immanquablement, je ressors du roman avec une frustration, celle de n'avoir pas compris tous les tenants et aboutissants de l'intrigue et de m'être laissée entraîner à suivre une tribu de personnages tous plus excentriques que la moyenne mais aussi souvent grossiers et immatures. Bref, l'écriture me plaît, je n'ai rien à redire à la construction mais ce qu'il manque à mon avis à ce roman c'est un fil, un chemin qui nous amène du début à une fin telle qu'on puisse se dire amplement nourri de cette lecture, quelque chose qui donne l'impression que le romancier a pensé à son affaire. Ici, j'ai eu par trop la sensation qu'il s'était lui-même laissé entraîné dans le bal de ses personnages…
Commenter  J’apprécie          120
L'intrigue concernant l'arnaque à l'assurance se dénoue en fin de livre difficilement, ce qui laisse une légère déception. Style alerte, très bon sens de la narration : on est plongé dans ce roman qui nous propose d'amusantes disgressions sur des études sur le sommeil, l'art de l'armure...
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (362) Voir plus



Quiz Voir plus

ARMADILLO, LE PETIT SOLDAT

Le héros de ce roman est ...........

William Boyd
James White
Lorimer Black
Jonathan Roscoe
Michael Bottom
Conrad Milliband
Waldemar Strike

15 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Armadillo de William BoydCréer un quiz sur ce livre

{* *}