AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,27

sur 990 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai eu du mal avec ce livre : et ai failli arrêter ma lecture à 2 reprises : la première parce que je le trouvais trop cru, sans que ça n'apporte rien au récit à mon sens, la seconde parce que l'invraisemblance des décès violents successifs était tel que je ne parvenais plus à rester dans l'histoire !

J'ai continué, parce qu'une des trames de fond est l'Irlande et que j'espérais en apprendre un peu plus sur ce pays que j'aimerais visiter : ce qui a été le cas, puisque la société irlandaise de la seconde moitié du XXe siècle y est décrite sans complaisance : et est, finalement, très semblable à la société française de la même période !

Guère de changement dans le monde d'aujourd'hui concernant l'homosexualité par rapport à ce qui est décrit dans ce roman et c'est navrant !

J'ai fini par m'attacher au personnage principal et ai eu envie de terminer !!

P.S : La fin du résumé de l'histoire sur Babelio ne correspond pas du tout à l'histoire ! À se demander si la personne qui l'a rédigé a lu le livre !
Commenter  J’apprécie          40
Dès le début on prend goût à l'histoire du petit garçon qui est le narrateur. Entre amitié et amour nous suivons le chemin de questionnements, d'embûches, des enfants et des ados, puis des adultes au travers d'un récit qui devient linéaire. Les principaux personnages sont touchants et intéressants et leur histoire nous ramène à certains fait historiques. C'est pour le début. Puis s'ensuit une promenade dans diverses villes mais principalement en Irlande, le récit est lourd autour de Cyril qui est plein d'interrogations, d'expériences et de culpabilité face à la découverte de son homosexualité. Plusieurs aspects sont vus tels que la religion, l'acceptation, le refus, la violence psychique et physique, l'amour...Mais l'histoire est longue, manque de sel et malgré le personnage principal très attachant et la belle plume, on peine à garder les yeux ouverts. La qualité y est mais c'est beaucoup trop long et les méandres interminables. Je me suis ennuyée.
Commenter  J’apprécie          20
Avis très partagé sur ce roman qui était dans ma PAL depuis un moment.
Je partage l'avis des lecteurs qui ont abandonné au bout de 50 pages, devant la succession de clichés, le manque total de réalisme et de subtilité des personnages (la mère au début notamment), et des passages inintentionnellement comiques. La palme du passage irréaliste et complètement à côté de la plaque revient au passage sur Anne Frank dans la période Amstellodamoise de Cyril. Si je n'avais pas eu le cerveau embrumé par une bonne sinusite, je ne sais pas si j'aurais continué non plus, mais il se trouve qu'un roman facile où on me prenait par la main tombait bien à ce moment là donc j'ai continué, et j'ai désormais une vision un poil plus nuancée sur l'ouvrage – même s'il ne restera pas longtemps dans ma mémoire.
Ce livre raconte l'histoire de Cyril Avery – qui n'est pas un vrai Avery, comme on vous le répétera peut-être 50 fois tout au long du roman – d'avant sa naissance dans les années 1940, à la fin de sa vie en 2015 en Irlande. Son homosexualité constitue le prisme au travers duquel est racontée sa vie. C'est une bonne idée, vu l'époque et le lieu du récit. Et puis je me suis rendue compte que j'avais très peu lu sur cette communauté jusqu'ici, du coup ça a été une opportunité de me glisser dans la peau d'un jeune homme gay à cette période, ce qui a participé à modérer mon opinion de ce roman. le roman est structuré en différents « snapshots » de la vie de Cyril, qui correspondent à des grandes étapes de l'histoire de la communauté gay : le rejet total de l'Irlande catholique, les années SIDA, l'acceptation sociale progressive, jusqu'aux débats sur le mariage gay, autorisé en Irlande par référendum en 2015.
Commenter  J’apprécie          90
Une plongée sur 70 ans dans la vie d'un homme né dans une Irlande ultra-conservatrice d'une fille-mère bannie de son village. Adopté par un couple aisé et fantasque de Dublin, il grandit entre un père banquier flirtant en permanence avec tous les vices et une mère tout autant absorbée par les volutes de fumée de ses cigarettes que par l'écriture de ses romans dont elle exècre le succès, considérant la popularité comme vulgaire. Des parents, tout sauf aimants, qui n'auront de cesse de lui rappeler qu'il n'est pas un "vrai Avery" et qu'ils lui "ont consenti en quelque sorte un bail de 18 ans".
De 1945 à 2015 et par tranches de 7 ans de vie, l'auteur nous déroule l'existence tourmentée voire dépravée et finalement apaisée de Cyril Avery, à l'homosexualité assumée mais si controversée.
De Dublin à Amsterdam en passant par New York, nous le suivons dans sa quête d'identité, d'amour et de liberté mais aussi dans ses combats contre les préjugés, avec pour toile de fond le passé historique d'une Irlande rétrograde que l'auteur n'épargne pas.
J'avoue que pendant la première moitié du livre, ces Fureurs invisibles du Coeur se sont plus apparentées pour moi à des Fureurs un peu trop visibles d'un ailleurs...dans une version glauque qui plus est, non sans éprouver une certaine lassitude. Cela s'est estompé en avançant dans le récit sans pour autant laisser place à un coup de coeur.
Reste une fresque humaine et historique richement documentée qui peut séduire.
Commenter  J’apprécie          20
Certains livres semblent faire l'unanimité. Ce roman de John Boyne en fait partie. J'ai donc débuté ma lecture en toute confiance, persuadée que j'allais aimer ce livre, que ce serait peut-être même un coup de coeur.

John Boyne nous raconte l'histoire de Cyril, un irlandais né dans les années quarante. Par des bonds dans le temps de sept ans, nous suivons Cyril à différents moments de sa vie : naissance, enfance, adolescence, jeunesse, âge adulte, maturité, vieillesse,… Pendant 70 ans, toute une vie se déroule sous nos yeux. Nous sommes plongés dans les pensées de Cyril, nous connaissons tous ses secrets et ses états d'âmes, car il est le narrateur de sa propre histoire. Sauf pour le premier chapitre, consacré à sa mère Catherine, jetée à la porte par ses parents et humiliée par le prêtre de sa paroisse pour s'être retrouvée enceinte hors mariage. C'est d'ailleurs ce chapitre que j'ai préféré. J'ai beaucoup aimé le personnage de Catherine, forte et fragile, aimante et courageuse. Nous la retrouverons régulièrement dans la vie de Cyril, car ils se croiseront sans cesse, sans savoir qui ils sont l'un pour l'autre.

Cyril est donc le personnage central du roman et il n'est pas aussi facile à aimer que Catherine. Si le petit Cyril est touchant en jeune garçon en manque d'affection, si le jeune Cyril l'est aussi en découvrant son homosexualité, il sera bien plus difficile à apprécier dans à certaines époques de sa vie. Il se montre à plusieurs reprises dissimulateur, faible et égoïste. Bien que le fait de cacher sa sexualité dans une Irlande très catholique peut se comprendre.

Si l'histoire de Julian m'a intéressée, j'ai été nettement plus réticente sur la façon dont elle est racontée. Ainsi, le comportement des parents adoptifs de Cyril m'a laissée perplexe. Aussi bien dans leur relation de couple que dans leur attitude avec Cyril, ou encore leur comportement en société, rien ne m'a semblé crédible. Ils sont justes… trop ! Certains dialogues sont assez drôles, dans le genre cocasse, mais beaucoup frisent le ridicule. La palme revient à une scène avec un vieux prêtre et une confession. Grotesque ! J'en ai pleuré de rire ! Je pense que ma déception vient surtout du fait que je ne m'attendais pas du tout à ça. J'imaginais un roman puissant, une écriture dans la lignée de Paul Lynch. Là on est plus dans l'esprit de John Irving.

Au final, je pense que j'aurai plus aimé ce livre s'il ne m'avait pas autant prise par surprise.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
Commenter  J’apprécie          40
C'est un page turner. Une histoire intéressante qui nous permet de redécouvrir une partie de l'histoire de l'Irlande. Ainsi que l'évolution du regard de sa société,très conservatrice, sur l'homosexualité.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman pourrait s'intituler "Confession d'un enfant du siècle " car, pour le héros d'Alfred de Musset, il s'agit du mal du siècle et pour Cyril.. celui de John Boyne : c'est le parcours d'un jeune irlandais dans un état catholique et répressif à propos de l'homosexualité !
Cyril a été adopté par un couple d'excentriques aisés et il va découvrir auprès de Julian, fils de l'avocat du couple son orientation sexuelle ! Mais pour assouvir ses désirs, ses pulsions, il va être obligé de rechercher la nuit des partenaires dans des rencontres furtives, anonymes et sans affect !
Pour répondre à ses fureurs invisibles du coeur, pour calmer ses sentiments de culpabilité, il va même tenter d'épouser Alice qui est la soeur de Julian ! Au dernier moment, il fuira en Hollande pays aux moeurs plus tolérantes et, il y rencontrera Bastiaan avec qui il pourra vivre quelques années de tranquillité et d'amour ! Hélas, son bel ami décèdera accidentellement et Cyril reviendra à Dublin ou il découvrira qu'il a un fils Liam !
L'Irlande a évolué et, est devenue plus tolérante mais il continue de culpabiliser et il va tenter de mener une vie paisible avec ses descendants et sa nouvelle famille.
John Boyne nous fait vivre le parcours chaotique , les affres de son héros qui doit mener une vie double et cachée pour exister. Et, à sa détresse psychologique et affective s'ajoutent les ravages du SIDA dans les communautés " gay" et, on peut dire que pendant 70 ans, son héros a été obligé de subir le malaise de la génération " arc-en-ciel".
Commenter  J’apprécie          200
Un roman romanesque à souhait sur le thème de l'homosexualité masculine.
Dans l'Irlande ultra catholique du milieu du XXème siècle, la jeune Catherine, enceinte, est chassée de sa famille et de sa paroisse. Elle abandonnera son fils à sa naissance : c'est lui Cyril qui est le narrateur et le personnage principal. On le suit dans la découverte de son homosexualité ( très long...) puis de Dublin, à Amsterdam et New-York dans toutes les agressions, parfois mortelles, homophobes.
Comment mère et fils vont-ils se retrouver ? on le saura après de nombreuses péripéties...
Commenter  J’apprécie          80
Je découvre John Boyne avec ce roman et je dois dire que je suis assez mitigée. le vocabulaire est assez cru il faut le dire, la violence qu'elle soit physique ou morale est certes bien décrite mais reste trop importante à mon goût. Ça me fait grincer un peu des dents quand je perçois les personnages comme des êtres qu'on méprise à cause de leurs penchants homosexuels, qu'on fait culpabiliser sous prétexte qu'ils ont été adoptés, qu'on humilie en leur faisant comprendre qu'ils sont inférieurs à ceux qui ont réussi...mais que c'est sombre,  même si je veux bien entendre que le roman se déroule en Irlande, avec ses codes sociaux et religieux tellement limités  enfin, pourquoi tant de personnages aussi pathétiques, tant de noirceur, tant de violence pour exprimer une différence.
Cela reste un roman très acerbe à mon goût et ça ne sera pas un coup de coeur, la réalité pour moi ne réside pas dans un registre de noirceur où l'on sombre bien froidement. Je ne m'évade pas au contraire je risque de m'enfoncer...
Commenter  J’apprécie          190
La mère de Cyril a du fuir Goleen, son village natal, dans la campagne irlandaise profonde et rétrograde, traitée de putain et chassée par le prêtre devant tous les paroissiens. C'est ainsi qu'elle se trouvera à Dublin en compagnie de deux parfaits inconnus et qu'elle y accouchera quelques mois plus tard dans des circonstances dramatiques.
Cyril sera adopté par un couple atypique, les Avery; Charles est dans la finance, Maude écrit. Bien qu'ayant eu la volonté d'adopter un enfant, ils ne s'en occupe guère et ne cesse de lui répéter qu'il n'est pas un vrai Avery...
En dehors de cet différence, Cyril se sent à part. Son père adoptif prône le libertinage, aime les femmes au point de les vouloir toutes, y compris la femme de son avocat. Lui est attiré par Julian le fils de celui ci...
C'est une chose impensable d'être amoureux d'un autre homme surtout à cette époque. Alors il fait semblant, allant jusqu'au mariage, mais il ne peut pas et va quitter précipitamment son pays... et trouver l'amour de sa vie, Bastiaan.
Hélas sa vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Ce roman plonge le lecteur dans l'histoire de l'Irlande mais pas seulement, il révèle avant tout le combat incessant des homosexuels contre l'homophobie, de l'Irlande à New York en passant par Amsterdam...
Les autres sujets abordés ne sont pas des moindres : abandon, adoption, amour, différence, famille, politique...
La construction du livre est intéressante car on saute dans le XXème siècle de sept ans en sept ans, et cela marque bien l'évolution des moeurs et des mentalités.
L'écriture est belle, fluide, le livre se lit d'une traite.
Alors pourquoi seulement une note de 3/5 ?... Tout simplement parce que j'ai eu l'impression de lire un scénario de film ( et cela ne m'étonnerais pas qu'il le devienne ) avec trop de stéréotypes, de rebondissements et de clichés prévisibles ou attendus. le destin tumultueux de Cyril est touchant mais pour ma part trop exagéré.
Pour amateur de roman feuilleton.

Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (2320) Voir plus



Quiz Voir plus

Le garçon en pyjama rayé.

La soeur de Bruno est...

' Une source d'ennuis '
' Le bazar continu '
' Un cas désespéré '

6 questions
92 lecteurs ont répondu
Thème : Le garçon en pyjama rayé de John BoyneCréer un quiz sur ce livre

{* *}