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Alfie a cinq ans lorsque la première Guerre Mondiale éclate et qu'il voit son père partir comme volontaire sur le front. Quatre ans après, la guerre qui devait se terminer avant Noël, dure toujours. Maggie, la mère d'Elfie enchaine les petits travaux pour tenter de survivre et le jeune garçon s'improvise cireur de chaussures après la déportation de ses voisins et amis de toujours, originaires de Prague. Mais rapidement les lettres du soldat changent de ton puis s'arrêtent. D'après Maggie, son père est en mission secrète pour le gouvernement. Mais Alfie a de sérieux doutes, alors que les annonces de soldats morts se succèdent...

Un roman fort qui propose de voir les conséquences de la guerre par les yeux d'un enfant tout à la fois lucide et volontaire. La quête du père absent n'est pas la seule trame de l'histoire qui se plait à les multiplier. L'auteur semble rendre hommage à tous les oubliés : les anglais d'origine étrangères envoyés dans des camps pour la durée de la guerre, les objecteurs de conscience maltraités par leurs voisins, les soldats revenus de guerre sans handicap physique mais avec des traumatismes psychologiques bien souvent irréversibles.... Encore un très beau livre de l'auteur du livre "Le garon en pyjama rayé".

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Le 28 juillet 1914 est un jour particulier : c'est l'anniversaire d'Alfie qui a cinq ans mais c'est surtout le jour où l'Angleterre entre en guerre. Dès le lendemain, son père décide de s'engager en tant que volontaire. Alfie et sa mère se débrouillent comme ils peuvent pour survivre. Mais au bout d'un moment, sans nouvelles de son père, Alfie s'interroge ...
Un roman qui, certes, parle de la guerre de 14-18, mais qui aborde des thèmes peu développés en littérature jeunesse.
A travers les yeux de ce jeune garçon, on découvre le quotidien d'anglais qui ont subit les conséquences de ce conflit, la déportation sur l'île de Man des familles originaires de pays de la triple alliance, le sort réservé aux objecteurs de conscience mais surtout les traumatismes psychologiques de soldats rentrés du front.
Mon père est parti à la guerre : un témoignage poignant à ne pas rater !
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Je commence cette critique en remerciant chaleureusement les éditions Gallimard Jeunesse (on lit plus fort) pour l'envoi de ces épreuves non corrigées qui m'ont permise de découvrir cette pépite en avant première. C'est un énorme coup de coeur et un première rencontre avec John Boyne, cet auteur irlandais connu pour "le garçon en pyjama rayé".

Alfie a cinq and quand la guerre éclate et que son père s'engage pour aller faire la guerre. Quatre ans plus tard, il n'a plus de nouvelle de son père, sa mère lui répond constamment qu'il est en mission secrète mais il n'y croit pas. Par un concours de circonstance, il va découvrir la vérité sur son père.

Ce roman traite de la première guerre mondiale, encore un vous allez me dire, mais il le fait très habilement. Il est destinait au jeune public mais le adulte l'apprécieront aussi. Il traite d'un sujet dont on parle peu : les traumatismes dont souffre les soldats au retour des tranchées. A l'époque on les traité de fous, on disait qu"ils avaient une araignée au plafond", les maladies et souffrances mentales n'étaient que peu connues.

L'écriture est vraiment très belle, John Boyne se met très bien dans la peau de ce narrateur, naïf comme un petit garçon qui découvre du jour au lendemain les ravages de cette horrible guerre. Cent ans après, il est bon de découvrir des livres qui traite de la première guerre mondiale pour ne pas oublier tous ces hommes qui se sont battus, qu'ils en soient revenus ou non.
Évidement le sujet me touche particulièrement puisque je suis originaire de la Somme, lieu chargé d'histoire de cette guerre.

Ce roman est une belle leçon de vie et de courage et l'auteur choisit aussi d'évoquer d'autres points que je ne connaissais pas comme les hommes qui refusaient de se battre : les objecteurs de conscience que l'on qualifiait de lâche ou encore comment les civils étrangers des puissances ennemies étaient internés sur l'ile de Man.
Je vous recommande fortement cette magnifique lecture et je compte vite me procurer les autres livres de John Boyne.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Une lecture mitigée si je la retire du contexte de la littérature jeunesse, car il y a quand même des faits et gestes improbables, qu'on a du mal à croire (que je ne peux citer ici au risque de gâcher votre lecture).

Mais pour l'histoire, le courage d'Alfie, c'est un très bon roman pour la jeunesse. Des belles leçons d'un enfant pour les enfants.

Des livres sur la guerre, ce n'est pas cela qui manque, hélas, celui-ci se démarque en nous contant la vie loin des tranchées, puis nous expose les blessures invisibles de la guerre, souvent mal comprises par le public, tant qu'on est pas estropié on peut aller au front ! Les difficultés des familles à survivre sans revenu, chercher de quoi manger etc...

Dans les grandes lignes, ça tient la route, hormis ce que j'ai ressenti cité plus haut. Ça lit bien mais loin des coups de coeur des uns et des autres.
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Après un succès monumental connu grâce au célèbre best-seller le garçon en pyjama rayé parlant de la Seconde Guerre mondiale, John Boyne revient au devant de la scène avec une histoire historique qui reste dans ses codes : celle d'un enfant vivant pleinement les monstruosités de la Guerre des tranchés. Tant de douceur lancé dans un monde dévasté, où l'atmosphère morbide et sordide de la Grande guerre fait rage. Un contraste saisissant, qui rend d'autant plus touchant le récit.

L'histoire se déroule à travers les yeux d'un jeune enfant, Alfie, qui assiste au lancement de la Première Guerre mondiale, la guerre dans les tranchées. Un beau jour, jour mémorable et ineffaçable pour ce petit ange fêtant ces cinq ans, le père d'Alfie s'enrôle dans l'armée, laissant coi non seulement son fils, sa femme, mais aussi sa mère et ses nombreux voisins. Cet acte de bravoure, empli de courage et de dévouement pour sa patrie est un coup dur pour sa famille, hébétée et terrassée par cette nouvelle. Quatre ans plus tard, alors que la guerre fait toujours rage, le père d'Alfie a cessait d'émettre des nouvelles. le jeune garçon de neuf ans découvrira bientôt que son père se trouve dans l'hôpital d'East Suffolk & Ipswich, parmi les hommes souffrants, traumatisés par la violence de la guerre.

Les auteurs prennent un malin plaisir à dérouler les grandes scènes de la guerre avec pour pivot principal de l'histoire un jeune enfant. Précédemment, La chambre d'Hannah traitant de la Seconde Guerre mondiale, racontait ses grandes lignes avec des enfants pour témoins principaux. Ce côté enfantin et naïf dont ils usent permet de donner de la légèreté, un grain de sentimentalisme et une once de pitié, pour les nombreuses enfances que la guerre a détruite.

Dans Mon père est parti à la guerre, l'auteur ne dévoile pas les atrocités de la guerre des tranchés, mais préfère rester dans les rangs civilisées, en déployant les conséquences que subissent indirectement les personnes restées en fond. de sorte que les familles des courageux sont mises en avant : la mère d'Alfie travaillant jour et nuit pour garder son toit, le jeune Alfie, travailler clandestinement pour aider sa mère, tout en évinçant l'école, peu utile à la survie humaine. Dans un autre registre, le portrait de Joe Patience, objecteur de conscience, refusant de s'aligner et de s'engager dans cette sauvage guerre est vu et traité tel un lâche, manquant à l'appel de sa nation, refusant de coopérer et de se battre pour son pays. Une oppressante atmosphère régnait dans le paysage désertique du quartier d'Alfie. A chaque apparition de soldats venus annoncés un nouveau mort, les femmes se pressaient sur leur parvis, à l'affût d'une mauvaise nouvelle, marchant sur des oeufs, la peur au ventre, prêtes à s'écrouler à tout instant.

Une écriture à la portée de tous, qui se laisse facilement déchiffrer, et emporte dans son sillage l'esprit sensible du lecteur. Cent ans après ces avènements, difficile de croire que de telles choses se sont réellement déroulées. le chagrin et la tristesse des populations, la peur de la mort, guettant à chaque coin de rue les uns et les autres. Les précaires conditions de (sur)vie, l'ignorance, la souffrance, les pénuries... des désastres attristants, qui prouvent le courage et la volonté des hommes de cette époque. Si près mais pourtant séparée d'une décennie, cette période de l'histoire ressemble à un monde parallèle, complètement différent du XXIème siècle, égoïste et nihiliste.

Ce roman, accessible à tout type de personne, est un uppercut en pleine face, un coup de poing brutal, entouré d'un gant de velours. La Première Guerre mondiale, une guerre totale, où la condition de vie des civils était égale à celle des belligérants. Je recommande !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Comment fermer ce livre sans avoir été attendri par le petit Alfie ? Perso je n'ai pas trouver la solution. Ce petit garçon qui aime son père, aide sa mère, ne comprend pas toujours les adultes, déteste la guerre est très touchant.
En plus ce livre (très bien écrit au passage) aborde quelques thématiques peu abordées quand il s'agit de la première guerre mondiale. Souvent on a la vie dans les tranchées, les gueules cassées, le dur retour à la vie civile. Là on s'intéresse à la population qui subit les privations mais pas les combats. On évoque le sort des gens originaires d'Allemagne ou des pays germaniques, l'exil de ces civils étrangers à ce conflit et qui pourtant en pâtissent. On voit également le sort réservé aux objecteurs de conscience, les plumes blanches, l'emprisonnement, les violences.
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Un roman émouvant traitant des conséquences de la guerre à de nombreux niveaux. A travers le regard d'Alfie, jeune garçon anglais de 9 ans qui a vu son père s'engager dans ce conflit qui ne devait pas durer quatre ans auparavant et qui s'interroge sur le sort de celui-ci. Depuis un moment plus de nouvelles et il a bien du mal à croire sa mère qui lui explique qu'il ne peut correspondre car il est en mission secrète... La vie est bien difficile pour ceux qui restent et doivent travailler d'arrache pied pour survivre mais aussi pour ceux qui ont refusé de se battre ( les objecteurs de conscience), les déportés ( à cause de leurs origines) ou les soldats blessés autant physiquement que psychologiquement.
Une histoire bouleversante qui donne aux enfants un éclairage nouveau sur ce conflit. A découvrir !!
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Après avoir lu et apprécié quatre romans de John Boyne, j'ai vu qu'il écrivait des romans "jeunesse" sur les conflits mondiaux du XXème siècle et j'ai eu tout simplement envie de les lire.
J'ai donc commencé par "Mon père est parti à la guerre", ce qui était logique puisque je venais de terminer "Le secret de Tristan Sadler", qui a pour théâtre la première guerre mondiale.
Beau roman, belle histoire.
Alfie, petit londonien, a cinq ans en 1914, son anniversaire est le 28 juillet, il s'en souviendra, et n'aimera plus trop les anniversaires. Ses parents sont très jeunes. Son père s'engage, volontaire. Dans le quartier, les engagés comme les appelés, disparaissent les uns après les autres. Et puis les tensions avivées par le conflit détruisent cette micro-société : les étrangers (pourtant installés depuis des années), les pacifistes (objecteurs de conscience), etc...
Alfie veut aider d'abord sa mère. Et c'est ainsi qu'il découvre que son père n'est ni mort ni en mission secrète, mais hospitalisé pour traumatisme grave.
Alfie, empli d'amour pour ses parents, sa famille, et ses amis, les voisins, se lance dans une action désespérée pour son père.
Le roman, plein d'émotions et de sentiments positifs, évite la mièvrerie. Tout est vu par les yeux d'Alfie, son courage, sa naîveté, sa spontanéité, son amour propre, sa honte devant ses erreurs.
La présentation de la "rue" où habite Alfie est réaliste et les dégâts causés par le conflit sont relatés de manière simple mais précise et juste.
L'ensemble est plutôt optimiste et positif.
En lisant l'ensemble des oeuvres de John Boyne, je prends conscience que ses personnages se croisent d'un roman à l'autre afin que le lecteur les retrouve.
Ici, j'ai retrouvé très fugacement Clayton et Slater.
Je retrouverai sur une ligne, Alfie dans "Le garçon au sommet de la montagne" où je lirai qu'il est devenu psychiatre. Ceci n'est pas pour me déplaire.
Je conclus, une belle lecture pour montrer les ravages et les bouleversements apportés par ce que l'on a appelé la Grande Guerre.
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Au départ, j'avoue que je n'étais pas spécialement intéressée par ce livre mais après l'avoir commencé, je me suis rendue compte que je me faisais une mauvaise impression car dès que j'ai commencé ma lecture, j'ai apprécié le style de l'auteur.

Alfie est un jeune garçon qui nous raconte sa jeunesse. Tout d'abord, il nous raconte le jour de ses cinq ans, ce jour a été très dur pour lui car la guerre a commencé ce jour-ci. Ses amis invitaient ne vont pas venir à cause de ça. Il va y avoir que ses proches voisins. Les adultes essayent de ne rien laisser paraître mais Alfie voit ce qu'il se passe…. de plus, ses parents se disputent souvent car son père veut s'engager à l'armée…

En fait, l'histoire se passe au près d'Alfie, nous n'avons pas de scènes qui se déroule à la guerre. John Boyne a décidé de nous donner non pas le point de vue des hommes qui sont à la guerre mais d'un enfant qui voie sa vie être chamboulée à cause d'elle…
Le style d'écriture est simple et fluide, c'est un jeunesse donc le style est adapté. On ressent les émotions d'Alfie et on se met à sa place très facilement.
Le père d'Alfie envoie des lettres donc on a quelques passages de la guerre. D'ailleurs, Alfie va se rendre compte que celui-ci n'envoie plus de lettre et va comprendre que sa mère lui ment. Il va se lancer dans la découverte de la vérité.

Alfie est un petit garçon qui perd tout à cause de la guerre, sa meilleure amie, son père… Il va se rendre compte qu'ils ont un problème d'argent, sa mère va devoir enchainer tous les petits boulots par gagner un peu d'argent. Alfie est un jeune garçon très intelligent, même s'il ne comprend pas tout d'un coup, il a soif de connaissance et surtout, il veut savoir où est son père.
Les personnages sont très intéressants, on voit la différence entre les adultes et les enfants. En tout cas, je suis très contente de cette fin.

En conclusion, un livre que je ne pensais pas autant apprécier que ça. J'ai passé un bon moment avec Alfie, je voulais absolument découvrir où était son père. On est vite pris par l'intrigue, on mène l'enquête avec Alfie. Des personnages attachants, un style d'écriture facile et une intrigue prenante. Je ne peux que conseiller ce roman ! de plus, je trouve la couleur très jolie et surtout, elle représente bien le livre.
Lien : http://livres-films-series.b..
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"Pourquoi est tu venu me chercher?". le livre "Mon père est parti à la guerre", de John Boyne traduit par Catherine Gibert raconte comment Asphie, qui a 4 ans au début de la guerre va retrouver son père. le livre a lieu pendant la guerre de 14-18 juste à coté de Londres. Il commence alors que le père d'Alphie se porte volontaire pour entrer dans l'armée Britannique. Après plusieurs années sans réponses et de multiples sacrifices, Alphie découvre que son père est en vie. J'ai aimé ce livre car il est plein d'amour, de rebondissements, mais témoigne aussi des horreurs de la guerre pour les civiles et les gueules cassés. C'est un bon roman historique, plein d'émotions, mais que je trouve quelque peu trop court. Je le conseille aux amateurs d'histoire, d'émotions... "Pour la meilleur raison du monde,par amour" est ma citation et la réponse à l'accroche.

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