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Aux confins de l’Étrier d'Orion, Skaith est un monde mourant gravitant autour d'une étoile mourante (donc nous sommes à 100% dans le genre Dying Earth inauguré par H.G Wells !). Il y a 2000 ans, c'est pour échapper à l'extinction que les peuples des zones arctiques déferlèrent sur les zones tropicales lors de la Grande Migration… En prenant le pouvoir pour protéger et servir tous les nécessiteux, les mystérieux et prétendument immortels Seigneurs Protecteurs mirent fin au chaos et à la désolation, mais le nouvel ordre progressiste devint rapidement une dictature conservatrice : les peuples tropicaux sont devenus les quasi esclaves des Errants, anciens nomades désormais chiens de gardes des autorités cachées qui attendent placidement la fin du monde dans l'alcool, la drogue et le sexe… Pire, au fil du temps les technologies ont été oubliées, et pour trouver des alternatives à l'extinction les différentes communautés de Skaith se sont réfugiées dans des religions de plus en plus obscurantistes… Quand virent les outremondains dans leurs vaisseaux stellaires, ils apportèrent aux populations un Nouvel Espoir, sans doute leur dernier espoir d'échapper à leur fin graduelle et terrible… Les Seigneurs Protecteurs ne voulaient pas de cet espoir qui aurait pu saper leur pouvoir, mais en enlevant et séquestrant l'agent humain Simon Ashton ils ont fait venir sur Skaith l'Homme Sombre de la prophétie de la Devineresse d'Irnan devant apporter la damnation des Seigneurs et la rédemption du Peuple… C'est ainsi que vint Eric John Stark le Mercurien - cheveux noirs, regard sombre, épée au poing, un voleur, un pillard, un tueur aux accès de mélancolie tout aussi démesurés que ses joies - pour fouler de ses sandales les trônes constellés de joyaux de la Terre ! Bienvenue dans un univers de grande aventure : envoyez le générique !!!
https://www.youtube.com/watch?v=9j6nyEcIk98


Dans ce tome 1 intitulé "The Ginger Star" en VO, passée l'introduction dans un spatioport sous tension nous parcourons un monde crépusculaire dans la peau d'Eric John Stark le mercenaire des causes perdues qui a trouvé son gagne-pain dans les conflits tiers-mondistes de notre galaxie… On est peu ou prou avec Rambo en Afghanistan à la recherche du Colonel Samuel Trautman, et après la révolte d'Irnan l'antihéros badass fait route vers la Forteresse des Seigneurs Protecteurs avec divers compagnons dont Gerrith la précog intermittente fille de celle qui a prédit sa venue…

Nous sommes dans un récit pulpien très linéaire, mais d'abord et surtout dans un formidable récit d'ambiance porté par la poésie mélancolique de l'auteure qui parvient parfaitement à nous faire partager ses visions fantastiques. Toutefois l'ensemble souffre d'un défaut majeur : OMG qu'est-ce que c'est froid ! Alors je veux bien que comme chez Michael Moorcock on nous raconte l'histoire d'hommes et de femmes à la recherchent de ce qu'ils ne pourront jamais obtenir, donc condamnés à la déception et à la désillusion, et qui au mieux peuvent apprendre de leurs échecs, mais ici l'auteure semble en avoir rien à faire de ses personnages, et ses personnages semblent en avoir rien à faire d'eux-mêmes… Dans ces conditions comment voulez-vous vous prendre au jeu ? Pourtant il a une foultitude de bonnes idées, et un relationship drama qui ne demande qu'à être développé (rdv pour la critique du tome 2 !)… Mais ici on tombe dans la malédiction de l'auteur jardinier persuadé de n'être qu'un artiste guidé par sa muse, et qu'il suffit de planter un pitch arrosé de style pour que les histoires poussent toutes seules… Non, non et re-non, on ne peut pas développer et approfondir histoire et personnages, univers et thématiques, quand tout évolue au petit bonheur la chance ! Tout se prépare et ne s'improvise pas !!! Et je suis d'autant plus sévère qu'avec exactement les mêmes ingrédients ça déchire sa race quand Leigh Brackett change son fusil pour piocher dans la boîte à outils de l'auteur architecte… (rdv pour la critique du tome 2 !)


Leigh Brackett est tombée dans le chaudron de la Science-Fiction en lisant "John Carter", et qu’est-ce qu’on obtient quand elle mélange l’astounding story d’Edgar Rice Burroughs et la poésie noire et mélancolique de Clark Ashton Smith ? Tarzan dans l’Espâce, mieux encore Conan le Barbare dans les étoiles déambulant dans les univers baroques de Jack Vance, et au final on a un mix entre Karl Eward Wagner et Michael Moorcook, entre Rambo et Riddick (le réalisateur australien David Twohy poussant le vice jusqu’à emprunter tout ou presque à l’antihéros badass de l’auteur américaine)… Vous la sentez la supracoolitude du résultat ? ^^
Le Space Opera a été qualifié plus que péjorativement de western spatial par des commissaires littéraires dont tout le monde a oublié le nom, mais méliorativement c'est exactement cela ! Ce sous-genre de la SF explore les thématiques de l'émigration, du voyage, de l'immigration, du déracinement, des grands espaces, de la confrontation de l'Homme avec la Nature, de la Civilisation avec la Barbarie, des relations avec les autochtones (acculturation, déculturation, contre-acculturation), de la Frontière et de l'horizon des rêves et des espérances… Des millions et des millions d'hommes et de femmes ont été confrontés à ces problèmes et cela fonctionne de la même manière dans les Appalaches, dans les Rocheuses, ou sur n'importe quel front pionnier, ou sur Vénus, Mars, ou n'importe quelle exoplanète ! (Que c'est triste de voir les littéros débrancher leurs cerveaux dès qu'une oeuvre n'a pas été étiquetée et labélisée intello par les prescripteurs d'opinion… Visiblement la malédiction des Moutons de Panurge continue de sévir…)
Donc Leigh Brackett (à qui l'on doit Hoth, Dagobah et Bespin dans "L'Empire contre attaque" ^^), fait du western dans l'espace, nul ne peut en douter, mais son héros est proche de Clint Eastwood alors que les héros de Edward Elmer Smith sont proches de John Wayne et que les héros de son époux Edmond Hamilton sont proches de Stewart Granger… du western crépusculaire avant l'heure donc, ce qui est d'autant plus moderne pour une spécialiste du western classique, mais que c'est dommage de céder aux sirènes des auteurs jardiniers pourtant incompatibles avec son autre métier de scénariste cinématographique (à moins de tomber dans la nawak arty ou le nawak nanaresque, car oui les extrêmes se rejoignent dans la médiocrité).
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Après les multiples aventures du Grand livre de Mars, Eric John Stark se retrouve sur la planète inhospitalière Skaith à la recherche de Simon Ashton, son père adoptif. Une étrange prophétie semble semble lui donner un rôle prépondérant sur l'avenir de la planète. Un court roman divertissant et efficace de Leight Brackett qui mêle habilement la science-fiction et la fantasy dans les aventures de son héros favori.
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Je retrouve avec joie l'écriture tellement évocatrice de Leigh Brackett dont le talent pour nous emmener dans des mondes riches n'est plus à démontrer. Je retrouve également son héros, Eric john Stark, fidèle à lui même mais dans une version un peu plus sauvage, dont on ne sait pas grand chose d'ailleurs et qu'on se plait à découvrir tout au long de ce récit. Elle lui fait vivre des aventures dangereuses, dans un monde où il semble être une sorte de messie qui délivrera les peuples proches de l'extinction ou de l'esclavage. Skaith est une planète étrange, et dans les mots de Brackett, étrange rime avec diversité et originalité.
Le livre se lit vite, c'est un bol d'air et d'aventure exotique qui ne peut que vous emmener vers l'ouverture du second tome.
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Pour mon plus grand plaisir, Leigh Brackett fait revivre Stark pour de nouvelles aventures. Cette fois, nous quittons le système solaire et après avoir visité Vénus et Mars, nous nous rendons sur la lointaine planète Skaith. Mais les similitudes sont nombreuses avec les autres créations de l'auteure. Un monde peuplé de peuples belliqueux aux moeurs étranges qui s'affrontent sous la lumière faiblissante d'un soleil mourant, nous sommes bien en terrain connu. Stark est à la recherche de son père adoptif. Il est prêt a affronter tous les dangers pour retrouver l'homme qui l'a sauvé de l'enfer de Mercure et ramener à la civilisation l'enfant sauvage qu'il était. Une aventure palpitante attend encore un fois notre héros et l'imagination de Leigh Brackett m'enchante une fois de plus.
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Un livre qui ne m'a pas passionné a vrai dire je n'ai pas réussi a rentrer dans l'univers de l'auteur.Il fait parti d'un cycle de trois livres peut etre que les deux autres seront plus lusibles pour moi mais celui ci franchement je n'ai pas accroche.Un univres trop emoigne de mes habitudes de lecture sûrement.
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Ce premier tome est le début d'un voyage long (et agité!) sur une planète proche de l'extinction aux côtés de l'intraitable Eric John Stark.
L'univers SF-Fantasy (dont semble faire partie ce cycle) donne un certain intérêt à l'aventure.
Même s'il n'y a pas de place pour les grandes intrigues, on suit l'évolution de notre héros au fil de sa quête et des ses différentes rencontres avec beaucoup de curiosité.
Dès la fermeture du premier livre, je me suis directement lancé sur le second. :-)

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Bon, je suis un grand fan de Brackett mais il y a des limites : abandon au bout de 60 pages....
Déjà c'est très mal écrit, proche du style télégraphique (on dirait presque un script). Mais aussi c'est très mal construit et très grossier dans une construction linéaire improvisée et pulp, le tout avec des personnages bâclés.
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