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sur 12598 notes
Version audio lue par Christophe Montenez.

Grand classique de l'anticipation publié en 1953, Farhenheit 451 de Ray Bradbury nous plonge dans un monde où tous les livres doivent être détruits et leurs possesseurs punis. Comme Montag, le héros du roman, les pompiers n'y sont plus payés pour éteindre les feux, mais pour les allumer.

Pourtant, à y bien regarder, cette Amérique fictive n'est pas très différente de celle des années cinquante : les personnages du roman appartiennent à la middle class et vivent dans l'abondance et le confort, au sein de vastes banlieues pavillonnaires. C'est aussi l'époque où la télévision devient un média de masse : dans le roman, les écrans de télévision géants sont le principal centre d'intérêt de la population, au point qu'il n'existe plus de frontière tangible entre monde des spectateurs et celui des séries télévisées dont ils se gavent à longueur de journée : les personnages fictifs, appelés oncles ou tantes, sont désormais des membres à part entière des familles.

Comment expliquer alors que, dans ce brave new world, l'on ne se sente pas totalement heureux, à l'image de l'épouse de Montag qui doit prendre des médicaments pour trouver le sommeil ? « On a tout ce qu'il faut pour être heureux, s'écrie Montag, et on ne l'est pas. Il nous manque quelque chose. »

Ce quelque chose ne serait-il pas la liberté ? C'est bien évidemment ce qui se joue derrière l'opposition entre les livres et les écrans.

Comme le télécran, imaginé par Orwell quelques années plus tôt, la télévision est en effet un redoutable instrument de propagande et de contrôle des foules. Par son truchement sont mis en scène d'effrayantes chasses à l'homme dont les citoyens sont à la fois les spectateurs et les acteurs.
Mais à la différence de ce qui se passe dans 1984, il n'y a pas chez Bradbury de Big Brother pour vous dire ce qu'il faut faire ou ne pas faire. L'oppression y est plus diffuse et s'incarne en chaque individu (le collègue, la voisine ou le conjoint), ce qui la rend plus redoutable encore : dans cet univers strictement contrôlé, la délation est devenue monnaie courante, conduisant par exemple une épouse à dénoncer son mari parce qu'il lit de la poésie.

Face à cela, le livre symbolise un espace où il est encore possible de penser par soi-même, et pas forcément dans le sens du pouvoir. Il permet aussi de conserver la trace des êtres et des choses, ce que le flot continu des images rend impossible. D'où le thème de la perte de la mémoire et de sa reconquête, qui traverse tout le roman et culmine lorsque Montag parvient à mémoriser un fragment de l'Ecclésiaste.

En dépit de quelques facilités, Fahrenheit 451 est un roman prenant, qui met en scène les obsessions et la paranoïa d'une époque pas si lointaine que cela : la guerre froide, le maccarthysme, l'apocalypse nucléaire, etc.

Ses réflexions sur les rapports de l'image et la lecture semblent toujours d'actualité, à une époque où les écrans sont plus présents que jamais dans le quotidien des gens. Si la lecture des livres a nettement reculé, en particulier du fait des écrans, elle n'a pas disparu. L'écrit reste même largement pratiqué sur les réseaux sociaux.
Reste à savoir s'il y joue toujours ce rôle civilisateur que lui prêtait Ray Bradbury.
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Votre vie de tous les jours vous satisfait, la société dans laquelle vous vivait vous comble.
Alors, allez acheter Fahrenheit 451 et brûlez-le !

Des enfants qui s'abrutissent à l'école et se défoulent pour de vrai à Grand Theft Auto.
Des adultes qui parlent d'une seule voix, celle de la Nation, celle de la norme. La lecture se résumant à lire des publicités ou des scripts de telenovelas.
La délation comme seul lien, l'égoïsme pour compagne.
Des pompiers au pas : protéger les citoyens du pire danger qui soit : la réflexion.
Bienvenue chez nous !

Brûle livre brûle.
Brûle connaissance brûle !
Brûle idée déviante brûle !
Brûle esprit critique, brûle !

Une anticipation visionnaire par bien des points, une prescience de l'avenir phénoménale. Car débarrassé de ces oripeaux SF, bien des points abordés par Bradbury sont devenus notre quotidien : Ses murs-écrans et le besoin d'en recouvrir chaque mur ressemblent furieusement à nos écrans plats dont nous devons acheter le dernier modèle plus grand, plus coloré, plus Hi-Fi pour admirer comme il se doit 22 connards en shorts.
Ces enfants qui s'amusent pour évacuer la pression à écraser les piétons, se bastonner, voler est le scénario du célèbre jeu vidéo Grand Theft Auto.
Que dire de ses émissions dont nombre de nos séries et télé réalité n'auraient pas à rougir.
Quand à la promotion du livre, de la Culture, cela fait bien longtemps que l'épitaphe a été gravé sur leurs tombes, le dernier coup de grâce rendu par Macron pour en faire un lieu de loisir publicitaire sans livres...

Beaucoup d'auteurs en aurait fait une anticipation pleine de fureur, de bling bling à la cyberpunk. Ray Bradbury préfère prendre la voie de la poésie. Fini l'âge d'or, le monde change, les désillusions se ramassent à la pelle, le monde nouveau n'est pas celui espéré.

Texte cependant qui a quelques défauts : le revirement de Montag est un peu trop rapidement amené, les personnages manquent de profondeur (quand bien même ils reflètent la société décrite), l'enchainement des événements parfois improbables.
Le style m'a paru assez pompeux, mais cela reste un point subjectif et malgré la brièveté du récit, j'y ai trouvé quelques longueurs. Mais ce défaut fait aussi parti d'un certain éloge de la lenteur prôné par Montag.

Reste une fable critique sur les travers de la société, toujours d'actualité.
Une dystopie utopique car oui, les lendemains peuvent chanter.
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Wouah, j'en ai froid dans le dos et ça n'a rien à voir avec la grisaille du ciel.

Déjà la préface interpelle par sa force, sa réalité, sa surprenante projection tellement d'actualité.
Et le roman commence et on ne peut plus s'en détacher. On est complètement absorbé par ce conte noir qui décrit au plus près ce que doucement on vit maintenant…
Classiques de plus en plus concis, réduits à leur plus simple expression, transformés en BD pour la culture de masse.
Infos de plus en plus lapidaires, concentrés de peur et d'anxiété pour assommer le bon peuple.
Bling-bling à vaux l'eau, pour étourdir, éblouir et endormir.
Sports à toutes heures, sports partout, tout le temps, pour anesthésier une population béate.
Publicités colorées et chantées, chaque âge son créneau, pour l'illusion de l'immortalité.
Jeux de lettres, jeux de chiffres, jeux de savoir, pour créer l'illusion d'une culture populaire.
Bruits et mouvements, alertes et nouveautés, un monde qui se vide de sa substance, un monde sans humanité.
Le tout-numérique, l'éducation au plus bas, la culture négligée, la socialisation réduite aux réseaux sociaux et aux oreilles collées aux gsm, alerte, alerte, il est temps de changer de cap !

Les hommes politiques ne sont que ce que nous voulons qu'ils soient et c'est bien là le pire. Nous voulons du bonheur, sans savoir ce qu'est le bonheur et eux, vont nous le dispenser en nous isolant dans notre petite bulle numérique agrémentée de quelques vacances bien organisées, de stupides télé-réalités, le tout au son de publicités bien rythmées et de soirées sportives bien arrosées…

Wouah, j'en ai froid dans le dos car c'est super bien écrit, c'est poétique et tellement réaliste.
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Comme je suis la 252ème personne à poster sur Babelio un commentaire concernant "Fahrenheit 451", j'aurai bien des difficultés à apporter un éclairage nouveau sur cette oeuvre célèbre. J'en connaissais déjà le thème, et rien ne m'a surpris lors de ma lecture: une société dévoyée qui met la culture (ou plutôt la lecture) hors la loi, une population systématiquement décérébrée, des pompiers qui brûlent au lieu d'éteindre le feu, la prise de conscience du héros (Montag) de plus en plus choqué par son sinistre métier, sa fuite, sa convergence avec les très rares opposants à la politique de l'Etat, la guerre… Par certains côtés, tout cela évoque "1984", même si le totalitarisme évoqué par R. Bradbury est différent de celui décrit par G. Orwell: plus culturel que politique. Quoique "Fahrenheit 451" ait été écrit en 1951, celui-ci semble même plus vraisemblable quand on observe l'offre audio-visuelle d'aujourd'hui: certaines chaines invitent le public à SURTOUT ne pas réfléchir…
Ceci dit, les personnages ne m'ont pas semblé très attachants et j'ai même éprouvé une certaine lassitude au premier tiers du livre. Mais j'ai persisté et je m'en félicite, car le derniers tiers m'a semblé haletant et poignant. Le style de R. Bradbury est (parfois) soigné, mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de (trop) longs discours. Voici un bon livre qui ne relève pas vraiment de la science-fiction ordinaire: c'est plutôt l'illustration d'une thèse philosophique d'importance majeure. Une question, cependant: pourquoi se focaliser seulement sur les livres ? n'y a-t-il pas d'autres domaines culturels qui pourraient être considérés comme subversifs par un Etat totalitaire ?
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Une dystopie dans un monde en guerre où le pouvoir, au prétexte que des différences naissent les conflits, et que les différences naissent de la réflexion, interdit tous les livres. La lecture et la simple possession de livres sont hautement subversif. Les pompiers ont pour mission d'intervenir dans toutes les maisons où la trace d'un livre a été trouvé. La société décrite dans ce livre entre en résonance remarquable avec la société d'aujourd'hui entre consommation de masse et culture de l'image. de ce point de vue ce livre est absolument remarquable. le pompier Montag ne se pose pas l'ombre d'une question, jusqu'au moment où il rencontre l'énigmatique Clarisse qui l'intrigue et l'entraîne vers autre chose ce qui l'amène à douter, à se poser des questions sur le sens de son métier jusqu'au jour où il sauve un livre des flammes. A partir de là il cherche à comprendre.
Bien sûr je connaissais le sujet de ce livre bien avant de le lire, c'est un classique. C'est un livre nécessaire, indispensable, mais j'ai quand même été très déçue. Question style, c'est loin d'être le meilleur Bradbury. C'est froid, c'est plat. Passe encore pour la société futuriste, car pour la décrire, c'est plutôt une qualité. Mais Montag est terriblement plat lui aussi, du début à la fin, il manque d'épaisseur (rien à voir avec D-503 dans le roman Nous ou avec Winston dans 1984), difficile d'éprouver de l'empathie pour lui. Quand à Clarisse, son côté énigmatique fait qu'elle n'a guère plus d'épaisseur et de chair pour nous, elle est une créature un peu éthérée. le seul qui finalement a quelque chose d'humain, c'est Faber. Bref, le résultat est très décevant, le sujet est plus qu'excellent, l'intrigue est bonne, le livre correspond à ce que je savais de lui, mais l'écriture n'est pas à la hauteur puisqu'un bon résumé serait meilleur que le livre lui-même.
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Dans un autre monde que l'on imagine futuriste, lire est interdit, c'est un acte anti-social. Détenir un livre est un crime, on brûle les ouvrages ainsi que les maisons qui les contiennent.
Guy Montag est un pompier exerçant dans la brigade 451. Alors que normalement le rôle d'un pompier est d'éteindre le feu, celui de Morgan est d'allumer le feu et de réduire en cendres les livres : des objets de réflexions et d'imaginaires.
Sa vie va totalement changer le jour où il rencontre Clarisse, une adolescente qui ne se conforme pas aux règles. Curieuse, elle s'interroge sur le monde qui l'entoure, réfléchit, pose des questions dont l'une d'elle va totalement changer l'existence du pompier "êtes-vous un homme heureux ?". Montag, qui jusqu'ici ne s'était jamais posé aucune question sur le cours de sa vie, ouvre les yeux et va de plus en plus apprécier les rencontres avec la jeune fille, la seule personne avec laquelle il peut échanger.
Mais, un jour, Clarisse disparaît.
"Fahrenheit 451" est une dystopie. le monde créé par Ray Bradbury m'a fortement fait penser à celui de Margaret Atwood dans son dernier livre «C'est le coeur qui lâche en dernier» dans lequel une partie de la population quitte le monde chaotique dans lequel elle vit pour s'intégrer dans une société manipulatrice où tout est contrôlé et surveillé, en échange d'une vie confortable et sécuritaire.
Ici, nous nous retrouvons dans une société où l'accès à la lecture et à la pensée est tout bonnement illégal. Les livres sont des objets qu'il faut impérativement faire disparaître.
Petit-fils et fils de pompier, Montag est marié à Mildred. le couple vit dans cette société où l'on ne réfléchit plus, une société dans laquelle on se laisse guider comme des automates. Les murs sont devenus des écrans, on roule vite, toujours plus vite car cela empêche de penser.
Lorsque Montag commence à s'interroger sur sa vie, il réalise beaucoup de choses. Pourquoi s'est-il marié avec Mildred ? Comment se sont-ils rencontrés ? L'aime-t-il ? Pourquoi les livres sont interdits ? Quels sont les dangers des mots ? Clarisse lui a ouvert les yeux. Montag finit par voler un livre, le premier d'une série, et y découvre un plaisir qu'il ne connaissait pas jusqu'alors.
J'ai vraiment adoré la plume de Ray Bradbury, un auteur très visionnaire pour son époque. le livre se lit facilement, il n'est pas difficile de rentrer dans le thème de l'histoire, cela s'est fait tout naturellement alors que je ne suis pas adepte de ce type de littérature en temps normal.
Une excellente surprise littéraire !
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Guy Montag est un pompier. Mais entendons-nous bien, sa mission n'est pas d'éteindre des incendies mais bien d'en allumer. Sa cible : les livres. Montag et ses collègues ont pour devoir de brûler tous les livres, dont la détention est interdite. En plus de la délation, les "hommes à la salamandre", comprendre les pompiers, possèdent un outil de détection infaillible : un limier robot à la mémoire incroyable et à l'odorat surpuissant.
Millie, la femme de Montag, semble vivre complètement déconnectée de la réalité; préférant passer ses journées devant les trois écran-murs de son salon à regarder des émissions avec "sa famille" ou avec ses "coquillages" enfoncés dans les oreilles, plutôt que de parler avec son mari.

La vie de notre héros change radicalement, le jour où il rencontre Clarisse, une voisine, une ado un peu marginale, qui lui fera prendre conscience des plaisirs simples de la vie et de l'absurdité du monde totalitaire dans lequel il vit. Dès lors, Montag veut comprendre les livres et leur pouvoir, et s'engage dans une lutte contre le système aidé de quelques amoureux des livres, qui croient en un avenir meilleur.

Au final si les livres disparaissent, les hommes eux restent, leur mémoire perdure et permettra de transmettre aux générations futures. A travers cette dystopie parue en 1953, Ray Bradbury nous montre ce que pourrait être le monde sans les livres, l'art, la culture, la créativité... Fahrenheit 451 a été écrit précisément pour que l'univers terrifiant qui y est imaginé ne devienne jamais réalité. Raison de plus pour lire ce livre !
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Il y a tant de très bonnes critiques sur ce livre que je ne vais pas m'étendre outre mesure. Cette lecture a été intense. J'ai beaucoup aimé le style et notamment l'utilisation de métaphores qui éclairent le propos et rendent ce livre poétique.

Dans cette dystopie, les pompiers mettent le feu aux livres et aux maisons qui les abritent. C'est un monde où lire et même penser est un crime. L'un des pompiers, supérieur du personnage principal, justifie même cette politique de lutte contre la culture, par le besoin des gens d'être heureux. Être heureux c'est ne pas se poser de question et visionner sur de grands murs des insanités comme "La famille"

Montag le pompier qui brûle des livres rencontre une jeune fille qui aime se poser des questions et réfléchir. Cela la rend heureuse. Elle parle avec lui et amène Montag à se questionner sur le sens de son existence et de son travail. Il se met à réfléchir et a envie de lire. Il sauve quelques livres du feu, voit une vieille femme allumer elle-même le feu dans sa maison pleine de livres, y rester et donc se sacrifier.

Complètement choqué il lit un livre et ...

Je n'irai pas plus loin dans l'histoire.

J'ai trouvé dans ce roman, matière à réflexion sur notre époque où les réseaux sociaux (pas tous), les chaînes d'informations en continu et la télé réalité forment une culture de masse qui nie la réflexion, l'art et uniformise la pensée.

Mais rien n'est perdu. L'homme pense donc il est comme dirait l'autre.
En résumé, lisez ce livre. Il est extraordinaire.
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Le spectacle du feu illumine les yeux du lecteur, comme le soleil. Les maisons ignifugées, les foyers des hommes, sont les proies de la Salamandre. Tout s'embrase, tout s'embrasse, dans l'esprit du pompier qui se consume, Montag. Insidieux, se glisse le souci consciencieux de Montag. Il assiste, spectateur impuissant,aux immolations de ceux qui ne participent pas au monde du spectacle, qui rejettent l'artificieuse existence qui les condamne à la solitude. La famille n'est plus ce qu'elle était et les hommes et les femmes s'isolent. Mildred, la femme de Montag, la capricieuse, l'anxieuse, parce qu'elle s'ennuie, se laisse séduire par les écrans – mais qui ne se laisserait pas séduire par ce déluge de lumière – elle se réfugie dans le monde virtuel alors que Montag, lui, se reconnecte petit à petit au monde réel. Sa mission sacrée, celle de détruire par les flammes la littérature et les idées, les brûlots, lors du rituel de l'autodafé, il la rejette, étant charmé par le chant des livres ; il reste cependant fasciné par la danse des flammes.
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Si Fahrenheit 451 est avant tout un classique du genre, il est absolument indispensable de le mettre entre toutes les mains.

D'abord pour la plume de Bradbury qui signe un roman élégant et maîtrisé, parfois poétique malgré la désillusion qui transpire du récit.

Ensuite pour les livres, puisque le papier est au coeur de cette dystopie. Objet universel et gage de liberté, il implique le lecteur en lui brisant un petit morceau du coeur à chaque fois qu'une page part en fumée.

Enfin parce que Fahrenheit 451 est avant tout une fresque humaniste qui raconte la déception, le désespoir et puis la résistance. Pas celle qui se voit, bruyante et assumée, mais la résistance silencieuse qui peut aussi changer le monde.
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