L'auteur s'avère être un fervent admirateur d'
Oscar Wilde et n'hésite pas à bien nous le faire comprendre, le qualifiant à tour de bras (ou plutôt de pages) de "génie", de "l'un des hommes les plus brillants d'Angleterre" et ainsi de suite. Cependant,
Gyles Brandreth semble oublier que tous ne partagent pas son opinion et, conséquence logique, rend ainsi la lecture de son roman pénible, laborieuse ou, comme le dirait ce cher Oscar, assommante !
L'intrigue, si tant est qu'elle existe, se perd dans les méandres des divagations poétiques et des lamentations du héros et l'on se retrouve, sans aucune subtilité, de front avec la chute qui semble tomber des nues de bon matin. Décidément, le digne héritier du don de
Conan Doyle ou d'
Agatha Christie n'a pas encore vu le jour.
Ce livre a toutefois eu le mérite de me familiariser avec la vie du célèbre dandy et de me faire découvrir le domaine de l'univers carcéral.
Je me suis attaquée à ce 6e roman sans savoir qu'il existe toute une série d'aventures mettant en scène un
Oscar Wilde sous les traits d'un
Sherlock Holmes poète. J'espère pour l'auteur que la qualité de cette suite surpasse celle de ce 6e opus.