J'ai décidé de ne pas lire ce livre. Non pas du fait de la personnalité sulfureuse de ses deux auteurs. Non, mais tout simplement car page 264 j'y ai lu :
"Et surtout, comme dans "Les enfants du paradis", cette poésie gratuite, on a presque envie de dire appliquée, ne nous apporte rien : ni le coeur, ni la pensée n'y trouvent leur compte".
Une telle erreur de jugement, si elle n'est pas de mauvaise foi ou de rancune, condamne sans appel l'essai dans son intégralité, l'ouvrage et ses critiques.
Je n'ai pas envie de m'y plonger de peur de ce que je pourrai y trouver.
Il va retourner à l'oubli au fond d'une caisse, à la cave qui est sombre, humide et froide.
Et ce week-end, je vais ressortir mes deux vieilles cassettes VHS des "Enfants du Paradis" et parcourir à nouveau le boulevard du Crime en compagnie d'Arletty, de
Jean-Louis Barrault, de Maria Casarès et de
Pierre Brasseur !