Le Spirou de..., tome 4 : Le journal d'un ingénu

En 1938, Jean-Baptiste, qui deviendra Spirou, est pensionnaire dans un orphelinat tenu par des prêtres. Il est avec son ami René lorsque ce dernier pisse dans une bouteille de vin de messe, et que le grand crucifix se décroche et tue un des prêtres. Spirou est renvoyé de l'institution. On lui trouve une chambre en ville et un travail : il sera groom à l'hôtel Moustic. Il va rencontrer le journaliste Fantasio et aussi être témoin de négociations secrètes entre Polonais et Allemands nazis. ● On voit donc dans cet album l'enfance de Spirou et on reçoit une explication sur son costume de groom ; bref, c'est, comme on dit aujourd'hui un « prequel » des aventures du personnage par Rob-Vel, Jijé et Franquin. ● J'ai lu cet album car dans l'Arabe du futur Riad Sattouf tresse des éloges appuyés à Emile Bravo. Même si les dessins étaient intéressants, représentant bien les personnages et le mouvement, les couleurs m'ont paru bien ternes, et surtout le scénario simpliste m'a paru plus destiné à des enfants. Bref, je n'ai pas été emballé et ne lirai pas la suite.

On découvre dans cette BD l'enfance du célébrissime Spirou, imaginée évidemment, mais par un autre auteur que Jean Dupuis ou Franquin. Ce livre voulait rendre hommage à l'auteur sans aucun doute, et raconte comment Spirou et Fantasio se sont rencontrés, et surtout, pourquoi Spirou ne quitte jamais son costume de groom.
L'histoire est rocambolesque, un peu trop à mon goût: ça fait beaucoup d'aventures pour la même personne, et, je ne sais pas pourquoi, j'ai besoin que les histoires soient un petit peu crédibles. Spirou grandit dans un internat, qu'il doit quitter après un drame qui aura coûté la vie à un prêtre et mis son meilleur ami en prison, mais lui permettra d'adopter Spip, son fidèle écureuil. Il est alors embauché au Moustic Hotel, où il rencontrera Fantasio, journaliste-reporter malin mais naïf.

Les dessins sont plutôt jolis, le scénario est bien ficelé mais le tout part un peu trop dans tous les sens pour moi. Et finalement on est assez loin du "vrai" Spirou. Pourquoi vouloir inventer comment Spirou a rencontré Spip alors que c'est décrit dans une BD existante? J'ai trouvé ça superflu.

Je pense qu'il faut être fan des aventures de spirou et fantasio qui bien apprécier ce tome, qui d'après ce que je comprends révèle les débuts du duo.
Le problème c'est que je n'ai jamais lu une seule de ces BD, je commence par celle ci, alors ça me laisse un peu de marbre.
Je trouve le récit très enfantin, tout en abordant des sujets particulièrement graves.
Donc pour moi ce fut plaisant à lire mais ça s'arrête là.

Fan de Spirou dans mon enfance et mon adolescence (et encore un peu maintenant) j'avoue être rentré un peu à reculons dans cet album offert par le Père Noël. Je ne voyais pas vraiment l'intérêt de ce genre de prequel (comme d'ailleurs quasiment aucun d'entre eux). Mais bon, c'est bien dessiné, bien dialogué et le tout se lit sans déplaisir. Par contre les albums suivants, nous verrons...

Je vais encore faire le grincheux, mais cette mode de reprendre des héros de la BD et de dessiner leur prétendue enfance, le petit Spirou, kid Lucky, la galère d'Obélix, etc... m'exaspère. Souvent le créateur de ces personnages est décédé et on dénature ainsi la vraie personnalité du héros; de plus c'est un concept uniquement commercial. Alors, laissez nous nos héros tels qu'ils sont et créez en de nouveau, mais de grâce n'interprétez pas leur jeunesse !!!!

Petite histoire sympa, sans plus. le fait d'inscrire l'histoire dans la grande histoire est intéressant mais mal exploité je pense. Les conséquences des actes de Fantasio sont démesurées à mon goût. Ça en fait un personnage sans aucune conscience. Pas un personnage qu'on a envie d'aimer. Je ne suis pas convaincu par la couleur et le dessin avec ses effets "fusain" qui m'ont tout l'air artificiels. Et puis ça manque d'aventure ! de voyage ! de dynamisme !