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Citations sur L'Heure des femmes (137)

Le docteur lui fait peur. Les hommes importants l’impressionnent. Tous les hommes d’ailleurs. Même Robert qui est pas bin instruit, mais dont la force et la puissance la font se sentir toute petite. Ça a toujours été comme ça. Depuis l’enfance, elle a conscience de leur supériorité.
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Oui, je crois qu'elle a lancé un premier caillou qui a continué de rebondir, ensuite inlassablement , de femme en femme, de mère en fille, de soeur en soeur. Je pense souvent à elle lorsque j'écoute une patiente se confier à moi. je me disais qu'on ne faisait pas cela avant. Quand ma mère était jeune fille, on gardait sas problèmes pour soi on attendait que ça passe, comme la douleur et les tracas. Il arrivait souvent qu'on en meure.
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- Eh bien... Que diront les autres invités ? Et puis, ça déséquilibrera I'assemblée. Une femme seule ... Ça fait mauvais genre. Ils n'aimeront pas ça .
-C'est tout de même quelque chose ! Cette pauvre Mme Gréhan n'appartient pas à son mari. Pas plus qu'elle ne va se jeter sur la gent masculine en son absence. Quoique, elle aurait bien raison. Le sien est d'un ennui abyssal et ne la mérite pas. Vous saviez qu'elle avait été résistante pendant la guerre?
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Ce n'est pas parce qu'elles se libèrent d'un carcan que les femmes doivent se laisser aller.
P 255
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- Vous avez votre prochain sujet ?
- Les femmes à part entière. Cette Beauvoir est bien gentille à fustiger le mariage, la famille, son aliénation. Mais c'est une extrémiste ! Les femmes sont mariées, c'est une réalité. Tout le monde n'a pas le loisir de passer ses journées à flâner au Café de Flore. Elles élèvent leurs enfants et travaillent. Comment réussir tout ça en même temps ? A la fois sa vie personnelle et sa carrière ? Et d'abord, faire carrière pour une femme, est-ce que c'est possible ?
P53-54
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Incipit :
Cholet, 1932
- Marie, qu’est-ce que tu fais dehors ? Viens ! Nous allons bientôt partir.
- Menie, maman ! Je vous l’ai déjà répété cent fois. Moi, c’est Menie.
- Quelle idée. On ne change pas son nom de baptême. Surtout quand on porte celui de la Sainte Vierge. Et celui de sa mère.
- Justement…
- Pardon ?
- Rien, maman. Mais vous le savez, Menie veut dire Marie en vendéen. Et nous sommes des Chouans, n’est-ce pas ?
- Nous sommes surtout des enfants de Dieu. Il faudrait que ton père et tes frères cessent de te mettre ces idées dans la tête. Certes, les Chouans étaient de valeureux combattants, mais ils étaient avant tout des hommes, Marie. Des hommes qui ont pris les armes. Rien qui mérite que tu prennes exemple sur eux.
- Détrompez-vous, maman. J’ai justement lu récemment que beaucoup de femmes avaient également combattu. Et notamment Mlle du Rocher du Quengo, qu’on appelait « Capitaine Victor ». C’est incroyable, non ?
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- […] Mais ça fait beaucoup de « si », et ça me fait peur.
- Je sais. Mais vous savez ce qui est plus effrayant encore que de prendre ces risques, ce serait de ne rien vivre, de continuer votre chemin sans embûches, sans vous poser de questions, sans surprise et sans amour. Parce que c’est de ça qu’il est question, non ? Et là, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup d’amour qui vous tombe dessus.
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J’ai beau avoir accepté avec réticence de donner des conférences, je refuse de devenir la porte-parole d’un mouvement. Alors je raconte mon aventure, celle de Menie. La vie des femmes d’il y a seulement cinquante, soixante ans, prisonnières de leur ignorance et de la maternité, les hommes dressés à exercer leur autorité, l’interdiction de se plaindre. On me questionne souvent sur Menie, ses engagements, ses paradoxes aussi. Je réponds que nulle n’est une héroïne, ou que nous le sommes toutes. Il n’y a pas qu’un seul féminisme, ni une seule forme de pensée. Il y a surtout des femmes, mais aussi des hommes, qui cherchent à Se réinventer en même temps que s’écrit un monde où, ensemble, ils seraient plus heureux. 
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Quel âge avez-vous? s'enquiert le médecin.
Vingt-quatre ans, répond Suzanne, avec ce sentiment de honte qui l'assaille chaque fois qu'elle entend ces chiffres. Elle est vieille fille. L'année prochaine, elle aura sans doute perdu toute chance de trouver un mari. Sa sœur a déjà six enfants.
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Chaque après-midi, elles avaient pris l'habitude d'allumer le poste de radio, posé entre leurs deux lits, pour écouter les auditeurs - surtout des femmes - parler de leur vie. Aucun sujet politique, culturel ou trop barbant n'était abordé. Les gens confiaient plutôt leurs soucis de famille, de couple, Mireille et Jeannette ouvraient de grands yeux, s'esclaffaient, s'emportaient parfois, rougissaient, mais écoutaient religieusement les conseils de "Menie", cette inconnue à la voix douce et grave qui semblait avoir réponse à tout sans jamais juger.
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