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Citations sur La résistible ascension d'Arturo Ui (59)

UI : C'est donc que vous vous refusez à m'aider en tant qu'homme. (Hurlant :) En ce cas je l'exige en tant que criminel ! Car vous en êtes un ! Je vais vous démasquer ! Je possède les preuves ! Vous êtes compromis ! Le scandale des quais montant à l'horizon ! L'entreprise de Sheet, c'est vous ! Je vous préviens ! Ne me poussez donc pas à des extrémités funestes ! Une enquête vient d'être décidée !
HINSBOROUGH : Elle n'aura pas lieu. Mes amis...
UI : Plus d'amis ! C'est de l'histoire ancienne ! Vous n'avez plus d'amis aujourd'hui, et demain rien que des ennemis. S'il est pour vous sauver quelqu'un, c'est moi, Arturo Ui ! Moi, moi !
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J'ignore pour ma part si le trust, au lieu de machines à écrire, veut des pistolets-mitrailleurs.
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CLARK : Mesdames et messieurs, c'est avec inquiétude qu'au trust nous constatons votre difficulté à vendre vos primeurs. Je vous entends qui dites : "Parce que c'est trop cher." Oui, mais trop cher pourquoi ? Parce que nos chauffeurs, nos manutentionnaires, poussés par des meneurs, réclament des salaires toujours plus élevés. Ce que veut monsieur Ui avec ses compagnons, c'est un bon nettoyage.
PREMIER DÉTAILLANT : Oui, mais si les petits gagnent de moins en moins, qui nous achètera notre chou-fleur ?
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ARTURO UI : Je ne puis que déplorer, et que vous donner l'assurance que cet homme, abattu lâchement, il était mon ami.
BETTY : Oui, la main qui l'abattit, c'était celle qui se tendait pour lui serrer la sienne : votre main.
ARTURO UI : C'est bien là le discours ordinaire, l'odieuse excitation, la perfide rumeur, qui vient empoisonner jusque dans les racines ma plus ferme intention de m'arranger en paix avec chaque voisin. Ce refus de comprendre !
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Et vous dites cela à la veuve de l'homme assassiné par vous ? Tigre altéré de sang ! Je savais bien que vous viendriez : constamment vous êtes revenu sur le lieu de vos crimes pour de votre forfait accuser l'innocent. " Ce n'est pas moi, c'est lui ! ". " J'ignore cette affaire ! " Le mal s'écrie : " On m'a fait mal. " L'assassinat s'écrie : " Assassinat ! Je réclame vengeance. "
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ARTURO UI : Monsieur Dollfoot, vous êtes franc, je serai franc. Il peut dans le passé s'être produit des choses ne satisfaisant guère à la stricte norme de la moralité. Cela peut arriver parfois dans le combat. Mais, justement, jamais ça n'arrive entre amis. Dollfoot, la seule chose que je veuille de vous, c'est que dans l'avenir vous me fassiez confiance, ainsi qu'à un ami qui ne laisse jamais un ami dans la dèche, et que, pour m'en tenir à ce détail précis, vous cessiez d'imprimer dedans votre gazette tous ces récits d'horreur qui attisent le feu. Ce n'est pas demander beaucoup, je crois.
DOLLFOOT : Monsieur, on peut fort aisément ne point parler des choses qui n'ont pas lieu.
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Les illustres héros du monde des gangsters :
Gangsters morts et gangsters vivants,
Provisoires ou permanents,
Ceux qui sont nés gangsters ou le sont devenus.
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ROMA : Toutes ces boucheries, le crime, et la menace, et les jets de salive, tout ça ne sert à rien, Arturo. Leur racine est pourrie, et jamais ils ne pourront fleurir. La trahison n'est pas un bon engrais. (...) La trahison t'a fait monter, la trahison t'abattra.
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BETTY : Vous êtes immuables en vos palinodies, nul noble mouvement ne vous peut suborner ! De l'âme pour mentir ! Un point d'honneur : tromper ! L'acte le plus bestial vous enflamme ! Et la vue du sang éveille en vous l'enthousiasme sacré. Quand la violence éclate, alors vous respirez ! Toute sale action vous émeut à pleurer.
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GOBBOLA : Au vote maintenant.
GORI : Tous ceux qui sont pour Ui les mains en l'air !
(Quelques-uns lèvent aussitôt la main.)
UN MARCHAND DE CICERO : Peut-on aussi quitter la salle ?
GOBBOLA : Chacun a liberté de faire ce qu'il veut.
(Le marchand sort d'un pas hésitant. Deux gardes du corps le suivent. Puis éclate un coup de feu.)
GORI : Alors, à vous ! Quelle est votre décision libre ?
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