Considéré habituellement comme l'homme du conservatisme et de la violence, Sylla n'hésita pas en réalité à démocratiser l'État romain dans ses structures et dans son fonctionnement, tentant ainsi une moralisation de la vie publique. Il fut aussi l'un des plus grands généraux de la République romaine aux côtés de Scipion et de César et l'homme des valeurs traditionnelles, disposé à se retirer du pouvoir une fois ses réformes effectuées. Son projet, utopiste et désint... >Voir plus