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3.59/5 (sur 51 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1948
Biographie :

Professeur de droit à l'Université Paul Cézanne - Aix-Marseille III Laboratoire de théorie juridique - EA 892. Spécialisé en anthropologie juridique. A de nombreux centres d'intérêt : l'Arctique, la musique, l'astronomie, l'art en général. Membre de l'Institut universitaire de France

L'auteur par lui-même

Je suis le contraire d'un spécialiste, intéressé par tout... Ou presque. J'aurais souhaité être astronome, mais les mathématiques n'ont pas voulu de moi. Je pense que mon goût premier pour l'astronomie s'est ensuite retrouvé dans ma passion pour l'anthropologie : la tentation de l'ailleurs... Quant à mon attirance pour le droit, elle a été purement accidentelle, bien que je sois né dans une famille de juristes : j'ai eu à la faculté de droit d'Aix-en-Provence deux professeurs qui m'ont séduit : Lionel Robert ménager en histoire du droit, le recteur Michel Henri Fabre en droit constitutionnel. À la fin du premier trimestre, je savais que je mettrais tout en oeuvre pour devenir professeur de droit, et rien d'autre.

Parcours

J'ai d'abord soutenu en 1972 une thèse de science politique, assez médiocre, basée sur l'exploitation des archives de la ville de Marseille au XIXe siècle. Mais ma véritable thèse a été celle de droit romain, soutenue en 1976, sur les rapports de clientèle et leur rôle dans la vie politique romaine. Puis, au cours des 30 années qui ont suivi, je me suis promené, au gré de mes humeurs. Deux romans historiques et puis surtout la découverte de l'anthropologie juridique durant une vingtaine d'années, avant, dernièrement, d'essayer de tirer un parallèle entre l'histoire du droit et celle des arts à travers l'évolution de la condition des femmes artistes. Je suis devenu un passionné des «gender studies » et ai un mastère professionnel de droit des activités artistiques

Thèmes de recherche
L'anthropologie juridique : rédaction du premier manuel en français
Les gender studies
Comparaison entre l'histoire du droit et celle des arts
Droit de la famille : règlement des conflits




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Hommes de caractères
Bernard PIVOT reçoit des auteurs de romans ou de récitshistoriques consacrés à des "hommes de caractère". L'émission fait pendant à celle qu'il a consacrée à des "femmes de caractère". Banc titre du générique : Photographies en couleurs et noir et blanc de François MAURIAC extraites de l'ouvrage de Michel SUFFRAN : "L'Aquitaine de MAURIAC" - Norbert ROULAND présente "Les lauriers...

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Azhren descend de son grand chameau blanc, et se couche sur sa natte. Il sent les dernières exhalaisons de chaleur, celles que rend la terre avant d'entrer dans son sommeil. La lune allume le firmament, le coeur des étoiles se met à battre, faisant palpiter leur lumière.
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Flavinius retint un soupir, posa sa main sur le bras de son ami. Chacun de nous a un destin qui lui est tracé, dit-il, un destin qu'il ne peut guère modifier. La sagesse consiste à remercier les dieux de la part de bonheur que cela comporte toujours, et à donner un sens à celle du malheur. Nous ne devons pas nous rebeller contre ce qui échappe à nos volontés.
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Caïus faisait partie des hommes à pied. Il ne recevrait sa monture que lorsqu'Arnolf l'en jugerait digne. Car le cheval était pour les Francs un animal sacré. Non seulement il conduisait le guerrier à la victoire, mais le martèlement de ses sabots sur le sol passait pour féconder la terre. Au soir d'une vie de combat, il suivait son maître dans la tombe.
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- L'Empire romain a toujours accueilli avec bienveillance toutes les religions, dit Flavinius, et c'est une des raisons de sa longévité. Nous nous étonnons de sa ruine, alors que nous devrions nous émerveiller de sa durée.
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A mieux y réfléchir, le plaisir pouvait d'ailleurs être fatal à la vie. Beaucoup d'individus étaient morts en plein orgasme, sous l'effet de leur propre jouissance, qui avait asséché leur corps de tout son souffle.
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Les soldats continuaient à pourchasser quelques prêtres, lorsque Geiseric leur ordonna enfin de reformer leurs rangs. Sans attendre que les évêques aient repris leurs forces, il leur enjoignit de se remettre debout : Relevez-vous, hérétiques et persécuteurs de la vraie foi ! Vous êtes l'incarnation du Mal, l'Antéchrist annoncé par les Écritures. Nous sommes venus à vous animés du désir sincère de vous convaincre par la douceur et par la parole de renoncer à vos erreurs, mais vous nous avez agressés et insultés, vous avez blasphémé dans notre église. Vous êtes des arbres stériles, et je vous maudit comme le Christ a maudit le figuier sans fruits. Nous sommes l'Eglise des Parfaits et des Saints, et nous ne la laisserons pas souiller par les puissances démoniaques qui vous habitent ! Je fermerai vos églises et vous disperserai, vous qui égarez le peuple des chrétiens. Les soleils barbares se sont levés sur l'Empire et illuminent de la lumière de la vraie foi. Puisque vous êtes à Satan, je vous ferai conduire où il se plaît. Il est le Seigneur des lieux arides et pierreux, des montages desséchées et brûlantes. Je vous livre au désert, où le démon forge ses armes contre les hommes en recueillant dans ses mains la lumière brûlante du soleil. Vous entendrez sonner le marteau de Satan, et votre tête éclatera !

Sentence de Geiseric, roi arien des Vandales aux catholiques de Carthage.
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Aujourd'hui, les droits de l'Homme font figure de nouvel universalisme : certains droits se retrouvent en tout homme, ce qui fonde partout l'obligation des États à les respecter et permettre leur épanouissement. Cette auto-limitation de la puissance souveraine caractériserait particulièrement les États de droit. Nourrie par la tradition française, cette aspiration se heurte à plusieurs obstacles. Tout d'abord le constat d'une autre universalité : celle du mal que l'homme peut infliger à ses semblables. Longtemps on voulut tout expliquer par la démesure de l'Occident et les méfaits du colonialisme. Mais en notre siècle, nous savons depuis les génocides du Cambodge et du Rwanda que l'horreur (au Rwanda, on crucifia des enfants) est possible partout, et en dépit de religions et philosophies basées sur l'amour du prochain (le Rwanda est majoritairement chrétien) et la compassion (le Cambodge est bouddhiste). Ensuite, cette idéologie universaliste n'est pas universelle. Passe encore que dictatures et régimes autoritaires invoquent la différence « culturelle » pour tenir à distance les droits de leurs peuples : cette fausse monnaie intellectuelle pèse peu de poids. Mais il y a plus sérieux. Comme l'écrit C. Lévi-Strauss : « Les grandes déclarations des droits de l'homme ont, elles aussi, cette force et cette faiblesse d'annoncer un idéal trop souvent oublieux du fait que l'homme ne réalise pas sa nature dans une humanité abstraite, mais dans des cultures traditionnelles où les changements les plus révolutionnaires laissent subsister des pans entiers et s'expliquent eux-mêmes en fonction d'une situation strictement définie dans le temps et l'espace » .
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Notre Cité est une République, pas une démocratie : le peuple est souverain, mais c'est à nous qu'il délègue ses pouvoirs, parce que seul un petit nombre dispose du temps et des compétences nécessaires pour conduire l’État.
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Au bout de quelques minutes, il annonça à Lucius un chiffre de plusieurs centaines de milliers de sesterces, en ajoutant qu'il ne s'agissait que d'une estimation imprécise : tout dépendrait du nombre des gladiateurs que, le jour du munus, Lucius déciderait de faire égorger pour plaire à la foule. Celui-ci s'attendait à une somme importante. Il ne put cependant réprimer un haut-le-corps. Consacrer de telles sommes à des frivolités était totalement déraisonnable. (p. 373).
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Un autre péril se profilait à la horizon de ces années. Rome entière, tous ordres confondus, pouvait sombrer dans un gouffre. Depuis plusieurs mois, les rapports envoyés au Sénat étaient nets : les Italiens se préparaient à la revolte contre la Cité romaine. ( p 92 )
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