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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Invité en week-end chez son patron, Keith Winton, journaliste dans une revue de science-fiction vit une drôle d'aventure : assis sur un banc de rotin, il rêve à Betty Hadley quand, sans qu'il ne comprenne comment ni pourquoi, il se retrouve dans l'herbe et la maison de son patron n'est plus en vue. Peu importe, une indication lui laisse à penser qu'il n'en est pas très loin. Il trouve un fermier qui accepte de l'emmener à la ville voisine. Il essaie de téléphoner, mais pas d'abonné à ce numéro et aucune personne du nom de son patron n'a un abonnement téléphonique. Et je ne parle pas des Luniens, aux lèvres pourpres et aux crocs de cinq centimètres de long.
C'est amusant, déjanté et… plus sérieux qu'il n'y paraît. Un chef-d'oeuvre.
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De la pure sf à caractère déjanté, une excellente histoire de mondes parallèles sans aborder le côté scientifique et en restant uniquement dans le domaine de l'imaginaire; ce que j'aime dans ce genre de sf, tout comme le roman culte H2G2 (Le guide du voyageur galactique) de Doug Adams). L'humour ne manque pas, la particularité de Fredric Brown, ajoutant encore de l'intérêt à ses histoires.
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Nadège ne connaissait pas Fredric Brown. Pour ma part, les quelques récits que j'ai pu lire de lui ne m'avait pas convaincu. J'ai un peu traîné des pieds pour l'accompagné dans ce roman écrit durant l'Âge d'or de la Science-fiction (en 1949 – source nooSFere). Merci pour ces beaux moments de partages que nous avons peu avoir et ton enthousiasme. Quoi de mieux d'échanger autour de notre passion avec les personnes que l'on apprécie.

L'auteur part du principe que notre univers n'est pas unique, mais partie d'une infinie. Ainsi notre Terre aurait une multitude de soeurs toutes aussi variées les unes des autres. Dans notre univers à nous, les États-Unis d'Amérique et l'URSS mènent une guerre sans merci pour la conquête spatiale. Il faut le rappeler que l'histoire se déroule en 1954, en plein guerre froide. Notre personnage principal est sympathique, un brin naïf, réfléchi, se voit propulsé dans un monde parallèle, un monde où la science-fiction est une réalité. Ainsi, nous ferons la connaissance de monstres tentaculaires originaires de la Lune, mais aussi des créatures étranges. J'avais fait part dans l'un de mes derniers messages avec Nadège, de la vision un peu désuète des auteurs de l'époque, où les planètes du système solaire étaient habités par des êtres évolués. Après mûre réflexion, il s'agit d'un choix délibéré de Fredric Brown.

Le récit est dynamique et très bien écrit. Je me suis senti embarqué dans l'histoire. J'ai adoré quelques passages, surtout la bande de voyous dans les rues obscures de New-York, qui m'a bien fait sourire. Un peu gêné par les événements sortis du chapeau. Ceci ne gâche en rien le récit. On notera que le texte est adéquation avec l'actualité, même si non mentionné, puisque une intelligence artificielle est présente . J'ai moins apprécié la fin expéditive et la conclusion.
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Pourquoi parler en 2021, d'un livre publié pour la première fois en octobre 1949 ? Tout simplement parce qu'il est issu d'une lecture croisée avec Fawn du blog SF Elfette, et que celle-ci avait pour thème : les classiques de la SF. Nous voulions une lecture légère donc Fredric Brown s'est imposé comme une évidence, et étonnamment, je n'avais jamais lu le roman en question : L'univers en folie.
Bonne pioche, il est court, enlevé, drôle et arrive par moment à faire trembler la lectrice du 21e siècle que je suis. Et après avoir lu Histoire de la science-fiction en bande dessinée, et notamment les pages consacrées aux pulps américains, ce roman prend une dimension encore plus savoureuse.
Tout commence lorsque Keith Winston, journaliste dans une revue de science-fiction, se fait désintégrer par la rentrée explosive dans l'atmosphère terrestre de la première fusée envoyée vers la Lune. Plutôt que mourir, il se retrouve dans un univers très proche du sien, mais également très différent. Dans celui-ci, l'Humanité s'est installée sur d'autres mondes du système solaire et a croisé d'autres formes de vie, dont certaines viennent faire du tourisme dans l'état de New-York. Elle est en guerre contre les Acturiens, race d'extra-terrestres xénophobes qui tire surtout ce qui semble de près ou loin intelligents sans sommation. Comment survivre sans un sou en poche dans cet univers, où les gens le prennent pour un espion à la solde des Acturiens et ne rêvent que de lui trouer la peau ? Comment revenir dans un univers plus raisonnable et plus agréable pour lui ? Tel est l'enjeu du livre.
Ayant commencé par écrire des polars, Fredric Brown s'y connaît pour mener une histoire en multipliant les coups de théâtre, sans temps mort tout en retombant toujours sur ses pattes. Et il maîtrise parfaitement l'humour loufoque et sarcastique : de la façon dont fonctionne le voyage spatial et du fait que les Martiens ne le maîtrisent pas car… ils ne portent pas de vêtements à la raison pour laquelle les cadettes de l'espace sont vêtues de bikinis à l'intérieur de leurs combinaisons transparentes (correspondant aux standards sexistes des couvertures des pulps de l'époque). Et l'ironie mordante de Fredric Brown ne se limite pas à se moquer des pulps, et de la facilité déconcertante avec laquelle nouvelles de tout poil se plaçaient dans leurs pages (il suffit juste de changer quelques éléments de décor pour passer de la science-fiction au récit historique ou à la romance). Il va rappeler les heures sombres de la Prohibition et des bars clandestins ou la façon dont le maccarthysme et les prémisses de la Guerre froide peuvent amener M. Tout-le-Monde à se méfier de son voisin. Sans parler de la façon dont il aborde la notion de multivers et ses conséquences.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Fredric Brown, si vous voulez, c'est un peu le fils naturel d'Albert Einstein et des Frères Marx (tendance Groucho, bien sûr, pas Karl, Thierry non plus, d'ailleurs). Autant dire que la science, chez lui, elle passe sérieusement (enfin, quand je dis sérieusement…) à la moulinette. Ceux et celles d'entre vous qui connaissent le gars en question, qui ont lu quelques-unes de ses productions et n'en sont pas morts (de rire), voient de quoi et surtout de qui je veux parler : Fredric Brown est un dynamiteur : dans ses romans comme dans ses courts (et parfois très courts) récits, il vous embarque dans un histoire abracadabrantesque (et je suis en dessous de la vérité) dont vous ne revenez pas, où alors vous revenez dix jours plus tard, et dans quel état !
Nous sommes le 10 juin 1954. La première fusée décolle vers la Lune. Malheureusement une erreur de balistique la fait retomber sur Terre. Comme dans les dessins animés de Tex Avery, ça tombe toujours sur quelqu'un. En l'occurrence c'est un journaliste, Keith Winton, dont la fonction principale et de diriger un journal de science-fiction. Et d'un coup, il bascule dans un univers parallèle. de quoi être déboussolé, n'est-ce pas ? Mais Keith en a vu d'autres, grâce à la science-fiction, il maîtrise parfaitement les technologies les plus évoluées et les peuplades extraterrestres n'ont pas de secrets pour lui. N'empêche que ça fait un peu bizarre : apparemment on est toujours sur la Terre, mais on ne paye plus en dollars mais en crédits, les magasins sont envahies d'une clientèle touristique particulière : des monstres lunaires aussi pourpres qu'extravagants, des super nanas vêtues avec un brin d'herbe vous proposent le septième ciel, pour de vrai !... Bon, faut s'y faire, se dit Keith, je vais rentrer chez moi. Mais là il trouve son double installé auprès de sa femme et buvant son whisky. Là-dessus la police le prend pour un espion d'Arcturus, des aliens qui pensent rien qu'à envahir leurs voisins. Et ce n'est que le début. le reste n'est pas racontable. Non pas que ce soit inconvenant, mais c'est juste que c'est un peu difficile à croire : par exemple, on apprend que la conquête de l'espace a « té initiée en 1903 par un savant qui a construit les premiers astronefs à partir de… machines à coudre ! Les grandes villes sont « embrumées » la nuit pour éviter d'être repérées par hordes arcturiennes (avec évidemment un effet sur les activités nocturnes illicites) Et je ne vous parle pas de Mekky, l'ordinateur pensant qui a pris Keith sous son aile (si on peut dire).
Le titre original est « What mad universe ! » (Quel univers de folie !) Et croyez-moi, c'est peu de le dire ! En fait il y a deux façons de lire ce bouquin : comme si on visionnait un Tex Avery de derrière les fagots (la façon la meilleure, à mon avis), ou bien, comme certains spécialistes l'ont fait, en cherchant la critique sociale et politique de notre société et même notre civilisation, derrière cette hénaurmité. Je doute pour ma part que Brown ait eu une réflexion aussi poussée, il s'est fait plaisir, et nous, il nous fait marrer.
Fredric Brown est l'auteur à conseiller à tous ceux et celles qui croient que la science-fiction est un genre, froid, guindé, cérébral… Avec Robert SheckleyLa dimension des miracles ») un des rares auteurs de ce genre si particulier capable de vous faire rire aux éclats !
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Ceux qui connaissent déjà Frederic Brown savent qu'ils peuvent s'attendre à un texte drôle et légèrement délirant. Vous garderez de ce roman l'avertissement suivant: ne sortez pas si une fusée munie d'une énorme charge électrique retombe sur Terre. le héros qui n'a pas suivi ce conseil se trouve balancé dans un univers parallèle composite où les troupes d'élites spatiales sont composées d'amazones en petite tenue. A lire ou à relire. Ce livre publié pour la première fois en 1949 (première édition française en 1970) demeure un classique que je tiens pour légèrement supérieur à son oeuvre plus connue "Martiens, go home"...
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Un véritable coup de coeur pour ce roman de science fiction. Nous suivons les aventures du journaliste Keith Winton dans un univers parallèle où tout est presque pareil à notre propre univers sauf qu'il est différent et le New York qu'il découvre lui est étranger.
Avec la plume de Frédéric Brown, je suis toujours aussi surpris et enchanté par ses magnifiques et extraordinaires histoires
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Mon livre préféré dans le domaine SF de cet auteur !

Il écrit une histoire pleine d'humour, d'originalité, de rebondissements, de surprises, sans temps morts !

Les idées avancées, si elles sont décalées, restent pleinement logiques et on suit avec addiction, questionnement et sourire les aventures de Keith, heureux de voir qu'il va tomber sur un nouvel os ou ravi de comprendre ce qu'était le précédent.

Tout suit une trame à la fois claire et pertinente dans la folie de Brown.

Superbe !
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Cinq étoiles pour l'ensemble de l'oeuvre de Fréderic Brown. Des récits simples mais percutants, des situations cocasses, un humour ravageur. L'univers en folie est, si je me souviens bien, le premier livre que j'ai lu d'une seule traite, je ne l'ai lâché qu'une fois fini, au petit matin.
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