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3,37

sur 71 notes
J'adore le projet de la série : mettre en scène un western médiéval racontant la fondation du Royaume de Sicile au Xe siècle, à cette époque où les Normands déboulent comme des chiens dans un jeu de quilles dans le game of thrones des Italiens, des Byzantins et des Arabes qui se disputent la Méditerranée dans un Moyen-Âge qui n'a pas encore connu ces tempêtes humaines que furent les croisades !
On sait peu de choses du fondateur qui va chambouler les rapports de force sur les rives de la Mare Nostrum, c'est donc naturellement que les auteurs insèrent leur histoire dans l'Histoire que nous découvrons l'une et l'autre en même temps ! (et c'est donc tout aussi naturellement qu'il le relie à un autre normand présumé décédé lors d'un pèlerinage à la même époque, et dont vous connaissez tous et toutes le fils qui marqua l'histoire européenne de son empreinte ^^) Tancrède débarque en Sicile en 1040 en pleine guerre entre Arabes et Byzantins, et participent avec quelques dizaines d'hommes au siège de Taormine, dirigé par le Varègue dénommé Harald que son supérieur grec Maniakès chercher à discréditer depuis le siège de Syracuse qui mobilise le gros des troupes. L'antihéros possède une couillerie en béton armée puisqu'il cherche autant à prendre le contrôle des soldats normands de l'armée byzantine pour servir ses propres objectifs que de rafler le trésor des caïds que rois, basileus et califes cherchent à s'emparer... Et de flashback en flashback se dévoile le passé d'un homme trahi, brisé, qui a connu l'enfer et qui cherche à se venger ! Sommes-nous dans un remake médiéval du "Comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas ? ^^
Qui a trahi notre antihéros ? De qui veut-il se venger ? Quelles sont ses véritables intentions et ses véritables ambitions ? Qui sont vraiment les impitoyables vétérans Otli, Ashkan et Bjnak ? Entre le général grec Maniakès et notre Rastignac normand vers qui la loyauté de Harald va-t-elle pencher ? Quels secrets détient Etienne le légat du pape physiquement insensible à la douleur ? Quels sont les projets de l'espionne Eudoxie pour sa sœur Marie ?... J'attends déjà le tome 2 avec impatience !

Mes bémols sur ce tome 1 seront graphiques : le découpage et les couleurs sont très réussis, il y a une vraie ambiance et un vrai souffle qui se dégage de l'ensemble, mais l'encrage gras n'est pas vraiment réussi et n'arrange pas spécialement un charadesign un peu fluctuant. Pour tout le reste, c'est du tout bon !
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Encore une fouis, c'est mon mari qui m'a orienté vers la lecture de ce diptyque et je crois que même si j'ai eu un peu de mal à me plonger dans l'intrigue au départ, la suite m'apportera surement les réponses à toutes les questions qui restent sans réponse à la fin de ce premier volet.

Qui est ce mystérieux Tancrède, un homme d'armes et à la tête d'une troupe on ne peu plus hétéroclite et qui se réfère souvent à l'homme d'Eglise qui l'accompagne ? Arrivés sur la terre de Taormine, ce dernier souhaite s'entretenir avec le seigneur Harald afin de lui proposer ses services - qui certes ne seront pas gratuits - mais pour se faire, il devra d'abord traiter avec Guillaume de Hauteville, un mercenaire un peu bourru mais qui au final, est, je trouve, le personnage le plus attachant. Tancrède, que le diacre Etienne (le fameux homme d'Eglise qui l'accompagne) nomme parfois, et c'est là une grande imprudence de sa part, Robert, est lui aussi impliqué dance cette affaire de trahison car si ce dernier s'attache à lui, le lecteur l'apprendra plus tard, c'est parce que c'est ce dernier qui lui a annoncé qu'il était déchu de son nom et de ses terres mais pourquoi et surtout, qui en a donné l'ordre ? C'est ce que notre protagoniste est bien déterminé à découvrir, tout comme il l'est pour récupérer son dû, même si il doit faire un pacte avec le diable pour cela (j'exagère mais c'est ce que la femme du seigneur Harald a vu dans ses yeux) ! Un homme aussi rusé que lui défiguré mais toujours sur pieds et assoiffé de vengeance ne peut être que cela après tout...mias les raison en sont peut-être, et probablement, tout autres ou du moins ces explications sont sûrement très incomplètes...

Un graphisme très bien travaillé et même si je me perds un peu dans l'intrigue historique, l'histoire prend au fur et à mesure tout son sens et il me tarde de découvrir le deuxième tome pour avoir enfin la réponse à certaines de mes questions ! Un ouvrage que je ne peux donc que vous recommander et ma note mitigée s'explique uniquement par ma frustration et mon manque de connaissance sur l(Histoire avec un grand H et cela, je le déplore et vais tenter de combler mes lacunes dans ce domaine !
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DIES IRAE, DIES ILLA

Jour(s) de colère que ce(s) jour(s)-là, oui ! Une colère énorme, biblique, apocalyptique peut-être et qui est cause qu'un certain Tancrède (Robert de son nom réel) a des yeux qui révèlent qu'il a « traversé les Enfers », ainsi que le notera l'imposant seigneur Harald, normand d'origine comme le premier (comprendre : ces fameux descendants des "nord man", ces géants blonds originaires du Danemark ou de Norvège, et qui avaient fait souche dans notre actuelle Normandie), commissionné par l'Empereur de Byzance pour conquérir la Sicile.
Nous sommes donc dans la Sicile des "caïds" mahométans, au mitan de ce XIème siècle terriblement rugueux, ouvertement violent, sans pitié, sans peur si ce n'est, peut-être, celle de Dieu. Un siècle où la diplomatie cède si facilement le pas au son des lames qui s'entrechoquent ou des haches qui brisent les têtes !

Quoi qu'il ne soit à la tête que d'une vingtaine d'homme - de rudes et intrépides gaillards qui semblent lui être dévoués corps et âme pour une raison que nous laissons le soin au lecteur de découvrir - Tancrède va convaincre le Seigneur Harald, avec une assurance qui confine à l'arrogance, qu'il peut prendre en trois jours, peut-être moins, la ville que le chef normand convoite, en échange, rien que ça, du trésor incroyable que le caïd y a amassé.
Or Dieu dans tous cela ? Dieu, il est représenté par un bien étrange moinillon, impertinent et fanatique personnage, lui-même suivit comme son ombre par un autre d'une inquiétante discrétion. Ce jeune moine présomptueux, dont on comprend très vite qu'il est en service commandé pour le pape ainsi que proche disciple du légat, semble être l'une des clés de cette histoire dense, complexe même, où les intérêts en jeu dépassent, et de loin, les seuls protagonistes de ce premier album extrêmement prometteur.

Car, si les personnages sont campés avec beaucoup de générosité et dans un style puissamment direct - on retrouve avec grand plaisir la force percussive qui était l'un des atouts majeurs de la trilogie "Le Roy des ribauds" -, on comprend aussi, dès les premières pages de cet Ira Dei, que ces derniers ont chacun des motivations à la fois très diverses, quoi que pas forcément antagonistes sur le moment, et souvent autres que celles qu'ils semblent afficher au grand jour. Préservant ainsi à chacune des personnalités croquées ici une part de mystère ainsi qu'une vraie épaisseur, ce premier opus de la nouvelle saga co-crée par Ronan Toulhoat au dessin et à la couleur et Vincent Brugeas tient dores et déjà toutes ses promesses !
Les amateurs de bande-dessinée historiques y trouveront leur compte : même si les deux créateurs se jouent quelque peu des faits historiques réels, l'ambiance, la trame générale ainsi que les parts d'ombre dans ce que l'on sait de cette époque lointaine, méconnue et pas toujours documentée avec la précision scientifique que nous connaissons aujourd'hui, laissent large part à l'imagination sans que le rejeton ainsi enfanté puisse paraître pour une pure trahison. Les spécialistes hurleront peut-être, mais le simple fait de rappeler que la Sicile fut conquise et gardée pour une durée d'un peu plus d'un siècle par ces farouches et intrépides normands, de donner vie à cette période avec brio et vitalité est déjà un exploit que les deux créateurs relèvent haut la main !
Quant aux passionnés de récits d'aventure où s'entremêlent passions humaines, guerres, jeux de pouvoir, vengeances - le fil rouge, fait de multiples flash-backs, a des petits côtés "comte de Monte-Christo" vraiment très bien amenés -, ces amateurs-là seront assurément comblés, bien que ce premier opus connaisse, inévitablement, le défaut du genre : celui d'être le premier d'une série qui s'annonce foisonnante et palpitante et qu'on aimerait tenir déjà en main la résolution à cette première aventure de ce diable de Tancrède, homme du nord perdu dans les chaleurs méditerranéennes pour notre plus grand plaisir de lecteur.

Enfin, ceux qui avaient, comme nous, adoré le graphisme du "Roy des ribauds" ne seront pas en reste : les couleurs sont absolument somptueuses, les personnages croqués avec force et une efficacité redoutable (même si, reconnaissons-le, le trait farouchement évocateur de Ronan Toulhoat mais l’épaisseur graphique parfois un peu trop appuyé de certaines expressions, de certaines gueules, s'adapte - rien qu'un peu - moins bien aux lumières siciliennes, crues, explosives, plutôt qu'à l'ambiance ténébreuse, méphistophélique presque, du Paris des bas-fonds de leur précédente saga), des scènes de bataille à couper le souffle, une mise en page rythmée, éruptive - Etna oblige ? - alliant vitesse et profondeur de champ : cet homme-là est bien doué, assurément, et nos deux compères sont un exemple parfait de bel accord entre le texte et l'illustration : on en redemande, que dis-je ? Vivement la suite !!!

Un immense merci, donc, pour ce premier volet reçu dans le cadre de la MASSE CRITIQUE d'Avril. Merci à Babelio et aux éditions Dargaud pour un album qui frise le sans faute !
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La vengeance est un plat qui se mange froid ce thème mille fois abordé est au centre de cette histoire. Après avoir lu ce premier tome de Ira Dei : L'or des Caïds, je pense que l'on est parti sur une série au long cours tant les questions sont plus nombreuses que les réponses apportées, les personnages sont d'une grande richesse.
Les scènes de bataille sont remarquables et je me suis vite imprégné de l'ambiance « barbare ». On ne s'ennuie pas une seconde le scénario est de qualité (il faut toutefois se mettre en tête le contexte politique et géographique). Cette histoire « d'aventure médiévales » laisse augurer un avenir brillant. A suivre
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Au XIème, siècle la Méditerranée est le lieu où se croise l'Empire Byzantin, le monde Musulman et l'Occident féodal. La Sicile est quant à elle, le siège d'une guerre que l'empereur byzantin aimerait gagner. Son armée est composée de multiples peuples dont de farouches mercenaires normands et parmi eux : Tancrède.

Une très belle entrée en matière pour cette bande dessinée dont le contexte historique se situe en l'an 1040, sur les cotes siciliennes alors que l'empire Byzantin tente de reconquérir l'île avec l'aide de mercenaires normands.
Tancrède est un anti-héros génial : intelligent, doué au combat, chef né mais aussi roublard avec un poil de prétention et de cruauté. On apprend vite qu'il n'est pas ce qu'il parait être et on comprend son identité quand le moine Étienne qui le suit partout l'appelle Robert et nous donne son titre à la fin de l'album.
Ce premier tome est une bonne histoire d'aventure, de guerre, de complots et de vengeance qui s'est imbriquée dans l'Histoire de la Sicile. Mais à la fin de ce premier tome bien des mystères restent à éclaircir.
J'ai beaucoup aimé le duo Brugeas/Toulhoat dans Le Roy des Ribauds, et c'est donc avec plaisir que je les ai suivi dans Ira Dei, dans l'ambiance plus lumineuse et chaude de la Sicile mais tout aussi truffé d'alliances changeantes et de complots!
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L'époque moyen âgeuse est toujours fascinante. Ici l'auteur nous conte l'invasion des Normands en Sicile et l'alliance avec un groupe de révoltés contre les dominants, les caïds.
Il faut retrouver leur trésor. Cette histoire ne m'a pas emballé, et, d'ailleurs, à part la beauté des dessins les textes sont peu compréhensibles à part les invasions par mer.
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Premier épisode d'une BD historique, vive et sanglante. Au XI éme siècle, l'Empire byzantin essaie de reprendre la Sicile aux musulmans. L'armée byzantine est un agrégat de différentes nationalités : byzantins, varègues, turkmènes, lombards et normands. Des mercenaires qui viennent s'enrichir avant tout.
Revenant de l'enfer, arrive un chef normand, disant s'appeler Tancrède, accompagné d'un légat du Pape. Avec une toute petite troupe de guerriers. Insuffisante a priori pour permettre de s'emparer de Taormine, qui résiste depuis des semaines au général Harald.
Mais ce Tancrède s'avère un génie militaire. Pour qui agit-il donc ? Est-ce sa foi ou un profond désir de vengeance qui le motive ?

L'époque est propice à la violence des armes, le lieu au centre d'une Méditerranée objet de tous les échanges et commerce est au croisement des ambitions. On devine où le scénariste veut nous mener, mais il le fait en utilisant intelligemment ce moyen-âge foisonnant. C'est âpre, avec un personnage principal qui comporte sa part d'ombre. On est vite pris par ce premier tome qui incite à réclamer la suite au plus tôt.
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J'étais toute contente de débarquer enfin sur l'ile d'origine de mon mari : la Sicile ! Que vois-je ? Putain, y'a un sacré bordel ici !

Des Suédois, des Arabes, des Byzantins, des Lombards, des Normands, des Grecs… qui font le siège (ou défendent) la ville de Taormine qui résiste encore et toujours à l'envahisseur.

Serait-ce que la bouffe est meilleure là et les hôtels pas chers tout en étant confortable ?

Ben non, juste que j'ai débarqué à la mauvaise période ! Nous sommes en 1040 et je risque de ne pas pouvoir bronzer et lire tranquilles avec tous ces mercenaires qui trainent dans le coin, dont le fameux Tancrède (Robert) dont nous allons apprendre un peu plus sur ses origines, ses blessures, la trahison dont il fut victime.

La Sicile, une fois de plus, se fait passer dessus par tout le monde et rien que pour s'y retrouver dans tous les peuples qui assiègent les assiégés, faut un dessin, tant c'est bigarré de nations.

Niveau personnage, c'est de la belle brochette : bien des nations sont représentées et les caractères de ceux qui traversent ce récit sont bien trempés, rempli de mystères pour certains, de haine et jalousie pour d'autres, d'envie, de cupidité, de violence, de luxure.

Oui, on a rassemblé les 7 péchés capitaux (et bien plus) dans ces 54 planches, sans oublier d'ajouter une pincée de Game of thrones pour les trahisons et les guerres en tout genre. Bien que, vous le savez, George R.R. Martin n'a eu qu'à se baser sur les guerres de notre Monde pour créer une partie de son scénario…

Il y a une forte de mystère avec notre Tancrède (Robert de son vrai prénom), l'homme à la cicatrice au visage : envoyé pour devenir l'homme de confiance du Varègue Harald afin de l'espionner, il semble vouloir jouer un double jeu et les nombreux flash-back disposé dans le récit nous expliquerons qui l'a trahi.

En plus d'avoir un sacré culot, une sacrée paire de couilles (il n'a peur de rien), notre homme a des envies de vengeance, mais je pense qu'il va faire dans le moins raffiné que le comte de Monte-Cristo.

Bien des mystères aussi dans les deux moines qui l'accompagne, dont cet Étienne (♫ tiens le bien), légat du pape (rien que ça !) qui est insensible à la douleur et semble vouloir donner des ordres à notre balafré, comme si était le commanditaire de cette infiltration.

Les tons de l'album sont fort colorés, utilisant des palettes de jaunes, oranges, rouges qui donnent de la chaleur aux planches créant une dichotomie avec le récit assez noir et sombre.

Mon seul bémol ira pour l'encrage : une ligne plus claire aurait rendu les dessins encore plus somptueux.

Sans être une fane des guerres, j'ai trouvé l'album intéressant, niveau Histoire et niveau scénario car nous ne faisons pas que d'assister à des batailles, il y a une histoire derrière tout ceci et bien des interrogations.

Une chose est sûre, je vais me jeter sur le tome 2 lorsque je mettrai la main dessus.

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Ce tome 1 (L'or des caïds) nous accueille avec un guerrier épée ensanglantée sur l'épaule, une croix dans la main gauche gantée et un visage très volontaire avec une terrible cicatrice sur la joue gauche.
L'histoire de Robert, comte normand, jalonne le récit, et nous suivons en même temps ce qu'il est en train de faire.
1040, en Méditerranée, se déchirent L'Empire byzantin, le monde musulman et l'Occident féodal mais le commerce continue à se faire entre Francs, Arabes et Grecs malgré le jeu des alliances.
De belles images, des couleurs réussies et une histoire pleine de sang et de suspense nous font regrette que ce premier tome se termine si vite. Vivement la suite !

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Brugeas et Toulhoat ont encore frappé ! Après l'excellent Roy des Ribauds, le duo continue son exploration du Moyen-Age dans une nouvelle série dont voici le premier tome.
Exit le royaume de France, Paris et Phillipe Auguste, place à l'Empire Byzantin, Taormine et George Maniakes.

On va faire simple: au XI° siècle, l'Empire s'est lancé dans une vaste tentative de reconquête de la Sicile, alors aux mains arabes. Et cette guerre attire bien des opportunistes, dont de nombreux mercenaires normands qui voient la une bonne occasion de s'enrichir. C'est ainsi qu'arrive Tancrède (enfin c'est compliqué..) à la tête d'une troupe de mercenaires prête à piller à la gloire de Byzance. Il est accompagné du moine Etienne, légat du pape avec qui il semble entretenir des rapports compliqués.
Très vite Tancrède se fait remarquer par ses faits d'armes par Maniakes, général de la puissante Garde Varangienne qui le charge de prendre la ville.
Malin, l'autre accepte, mais pour un prix. A côté de cela, Tancrède semble poursuivre une vendetta à l'encontre de ceux qui lui ont fait traverser les enfers et il se pourrait bien que certains en sachent plus qu'ils ne veuillent le faire croire.

Brugeas et Toulhoat abandonnent aussi le format comics Du Roy des Ribauds qui collait parfaitement aux ruelles et bas-fonds de Paris au profit du format de BD franco-belge traditionnel, qui est parfaitement adapté aux grands paysages de la Méditerranée. le gris et le noir cèdent leur place aux couleurs plus vives, magnifiant l'histoire.
L'action et l'aventure dominent ce récit plein de sang, de larmes et de fureur qui n'en oublie pas moins de brosser des personnages attachants: Tancrède, Maniakès, et Guillaume de Hautteville en tête en gardant une part d'ombre pour d'autres.
Et le tout s'achève sur une fin qui ne laisse pour seule envie de connaitre la suite.
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