La frénésie d'Europe à la veille et au lendemain de la guerre : les idéalistes comme Briand, Koudenove-Kalergi face à la crise économique et au nazisme avant ; comme Schuman, Monet, de Gasperi, Spaak face à l'Angleterre et, un peu aussi,
De Gaulle après.
Les plus belles pages sont celles qui nous font vivre le lancement de l'idée et la réalisation de la CECA, l'échec de la CED et la relance avec la CEE. L'impression d'y être, de faire partie des échanges en privé, de se transporter dans les années 50, dans ce monde ancien par ses technologies et si moderne par ses espoirs, ses attentes, son énergie, d'avoir participé aux sommets, rencontres entre les participants, d'y avoir cru, comme eux, d'avoir espéré et, selon, d'avoir soupiré ou au contraire exulté. L'histoire comme si on y était. Difficile de ne pas aimer l'Europe après une telle narration.